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prières des vivans. L'Église accorde quelquefois des indulgences qu'elle attache à certaines bonnes œuvres, pour nous donner moyen de suppléer au défaut de nos satisfactions.

Demande. Le prêtre est-il obligé de donner l'absolution à celui qui se confesse? Réponse. Non, s'il ne juge qu'il n'ait une véritable contrition. D. Quel mal fait - il s'il l'absout légèrement? R. Il se charge du même péché. D. Le sacrement de pénitence est-il nécessaire pour effacer les péchés véniels? R. Non, il y a encore d'autres moyens. D. Quels sont-ils ? R. La prière, l'aumône et les bonnes œuvres. D. Qu'est-ce que le purgatoire? R. C'est la peine de ceux qui sont morts chargés envers Dieu de quelques dettes. D. Quelles sont ces dettes ? R. Des péchés véniels ou des restes de satisfaction. D. Comment pouvons-nous les soulager? R. En priant pour eux. D. Qu'est-ce que les indulgences? R. Une grace que l'Eglise nous fait pour suppléer aux défauts des satisfactions.

LEÇON XXVII.

De l'Extrême – Onction.

L'Extrême-Onction donne aux malades la grace de bien mourir. Elle efface les péchés véniels, et guérit l'ame de la faiblesse qui reste des autres péchés, quoique pardonnés. Elle fortifie le malade contre les tentations, qui sont plus violentes à la mort, et peut

même rendre la santé corporelle, s'il est expédient pour le malade. Ce sont les prêtres qui administrent ce Sacrement avec de l'huile bénite exprès par l'évêque. On fait sept onctions; cinq pour les cinq sens; aux yeux, aux oreilles, aux narines, à la bouche, aux mains; une aux reins ou à la poitrine, pour la concupiscence; une aux pieds; et à chaque onction le prêtre prie Dieu de remettre au malade les péchés qu'il a commis par chaque partie de son corps. Il faut que le malade soit en état de grace pour profiter de ce Sacrement; et il est bon qu'il le reçoive aveć connaissance, quoiqu'on ne le donne qu'aux malades, et lorsqu'ils sont en péril de mort.

Demande. Quelle est la grace propre de l'Extrême-Onction? Réponse. La grace de bien mourir. D. Quels péchés efface-t-elle ? R. Les péchés véniels et les restes des autres péchés. D. Qui sont les ministres de ce Sacrement? R. Les prêtres. D. A qui le doit-on donner? R. Aux malades qui sont en danger de mourir. D. Doit-on attendre à l'extrémité? R. Non, afin que le malade soit mieux disposé. D. Pourquoi fait-on plusieurs onctions? R. Pour marquer les péchés commis par les différentes, parties du corps. D. Avec quoi fait-on ces onctions? R. Avec de l'huile bénite par l'évêque.

LEÇON XXVIII.

De l'Ordre.

LE Sacrement d'Ordre donner à l'Eglise des ministres publics et des pères spirituels qui tiennent la place des Apôtres et des disciples de Jésus-Christ pour perpétuer l'œuvre de Dieu jusqu'à la fin des siècles. La grace de ce Sacrement ne sanctifie pas seulement ceux qui le reçoivent, elle leur donne encore le pouvoir de sanctifier les autres en leur conférant les sacremens. Mais il n'y a que l'évèque qui puisse les donner tous; les prètres qui sont institués pour le soulager ne peuvent conférer ni la confirmation ni l'ordre. Les Diacres sont établis pour servir l'évêque et les prêtres dans leurs fonctions, et pour avoir soin des pauvres. Ces ordres sont les principaux. Il y en a en a cinq au-dessous, institués pour le soulagement des diacres. Ce sont ceux des sous-diacres, des acolytes destinés à suivre l'évêque, et dans l'église à porter le luminaire des lecteurs, des exorcistes et des portiers. On compte donc en tout sept ordres, quatre moindres et trois plus grands ou sacrés qui sont le sous-diaconat, le diaconat et le sacerdoce, qui comprend la prêtrise et l'épiscopat. Il faut passer par tous ces degrés pour arriver au sacerdoce. Le premier degré est la tonsure, qui n'est point un ordre, mais une sainte cérémonie pour donner l'habit ecclé

siastique à un laïque, et le faire passer au rang des clercs; car on appèle clercs tous ceux qui sont destinés au service de l'Église, et laïques tout le reste du peuple chrétien.

Demande. Quelle est la grace du Sacrement de l'Ordre? Réponse. Il donne le pouvoir de conférer les sacremens, ou de rendre quelque service public à l'Église. D. Qui sont ceux qui reçoivent cette grace toute entière? R. Ce sont les Evêques. D. Ils peuvent donc donner tous les sacremens? R. Oui, même la Confirmation et l'Ordre. D. Les prêtres ne peuvent-ils pas conférer ces deux sacremens ? R. Non, ils sont réservés à l'évêque. D. Quel est le devoir des diacres ? R. De servir le prêtre et l'évêque dans leurs fonctions. D. Qui sont les autres ordres ? R. Sous-diacres, Acolytes, Lecteurs, Exorcistes et Portiers. D. Combien y en a-t-il en tout ? R. Il y en a sept. D. Qui sont les ordres sacrés ? R. Le sous-diaconat, le diaconat et la prètrise. D. Peut-on devenir prêtre d'abord? R. Non, il faut passer par tous les autres degrés? D. Qu'est-ce que la tonsure? R. Une cérémonie pour prendre l'habit ecclésiastique. D. Que produit-elle ? R. Que de laïque on devient clerc.

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LEÇON XXIX.

Du Mariage.

DIEU IEU ayant créé le premier homme, lui donna une femme pour compagne et pour aide, et d'eux il a fait naître tous les autres hommes ainsi il institua le mariage. Le péché en avait corrompu l'usage; mais Jésus-Christ l'a réduit à son premier état, et en a fait un sacrement, y attachant des graces particulières. C'est donc l'union d'un seul homme avec une seule femme, qui ne peut être rompue que par la mort. Ils doivent s'aimer comme s'ils n'avaient qu'un même corps à deux ames se secourir l'un l'autre dans tous les travaux de la vie, et prendre soin des enfans qui leur viennent, afin qu'ils continuent après eux de servir Dieu sur la terre. Cette union du mari et de la femme est l'image de l'union de Jésus-Christ avec son Église. Or, quoique le mariage soit très-saint, l'état de la continence parfaite est plus excellent. Les personnes mariées sont partagées entre Dieu et le monde, par le soin de leurs familles; les vierges et les veuves sont libres pour se donner tout à Dieu. Mais la continence parfaite est une grace singulière qui n'est pis donnée à tous.

Demande. Qui a institué le mariage? R. Dieu même au commencement du monde. D. Qui l'a établi dans sa pureté ? R. Jésus-Christ, qui en a fait un sacrement. D. Que présente-t-il ?

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