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tructions, et leur obéissant. D. Est-ce un grand mal de les fàcher? R. Qui, c'est un grand péché. D. Qui sont nos pères spirituels? R. Les évêques, les prêtres et tous ceux qui nous instruisent. D. A quoi nous oblige encore ce commandement ? R. A obéir au roi et à ses officiers. D. Le commandement qui défend de tuer, défend-il aussi de frapper ? R. Oui, et de dire des injures. D. Est-il permis de se venger ou de hair quelqu'un ? R. Non, il ne faut hair personne. D. Sous le nom d'adultère, qu'estce qui est défendu ? R. Toutes les actions déshonnêtes. D. Les regards impudiques sontils aussi défendus? R. Oui, les regards, les paroles et les pensées. D. Que faut-il faire pour éviter ce péché? R. Fuir l'oisiveté et les mauvaises compagnies.

LEÇON XVII.

Des quatre derniers commandemens.

LE septième commandement défend de pren

dre le bien d'autrui, soit en cachette et par artifice, soit par force et à découvert, comme nous ne voudrions pas que l'on nous piît ce qui est à nous. Si nous avons pris quelque chose, il faut le rendre, autrement le péché ne nous serait pas pardonné. Si nous avons besoin de quelque chose, il faut le gagner par notre travail, ou le demander en aumône. Le huitième commandement défend de porter faux témoignage en justice, d'accuser personne à

faux, de publier le mal des autres qui n'est pas connu, s'il n'est nécessaire de le dire pour un plus grand bien. Il défend aussi toute sorte de mensonge, principalement celui qui porte préjudice à quelqu'un. Le neuvième défend de désirer aucun plaisir déshonnête, hors le mariage, ni même de s'entretenir volontairement dans ces sortes de pensées. Le dixième défend de désirer le bien d'autrui, si ce n'est pour l'acquérir légitimement, comme nous trouverions bon que l'on désiràt le nôtre. Les mauvais désirs sont la source de tous péchés nous ne faisons mal que par l'amour déréglé de l'honneur, de l'argent, ou du plaisir.

et

Demande. Pourquoi n'est-il pas permis de prendre le bien d'autrui ? R. C'est que nous ne voudrions pas que l'on prît le nôtre. D. Est-ce mal fait de le prendre par adresse? R. Oui, c'est dérober. D. Est-il permis de retenir ce qui a été pris? R. Non, il le faut restituer au plutôt. D. Le faux témoignage n'est-il défendu qu'en justice? R. Il est toujours défendu d'accuser les innocens. D. Est-il permis de parler du mal que quelqu'un ait fait? R. Non, s'il n'y a grande nécessité d'en parler. D. Est-il permis de mentir? R. Non, il faut toujours dire la vérité. D. Que défend le neuvième commandement ? R. Le désir des plaisirs déshonnêtes. D. Le dixième ? R. Le désir du bien d'autrui. D. Pourquoi ces désirs sont-ils défendus? R. Parce qu'ils sont la source de la plupart des péchés.

LEÇON XVIII.

Des trois premiers commandemens de l'Eglise.

L'ÉGLISE est notre mère; c'est pourquoi nous sommes obligés à lui obéir, et à observer les commandemens qu'elle nous a faits pour nous faire garder plus aisément les commandemens de Dieu. On en compte six pour l'ordinaire. 1. Les dimanches messe ouïras et fèles de commandement. 2. Tous tes péchés confesseras à tout le moins une fois l'an. 3. Ton créateur tu recevras, au moins à Paques humblement. 4. Les fètes tu sanctifieras, qui te sont de commandement. 5. Quatre-tems vigile jeûneras, et le carème entièrement. 6. Vendredi chair ne mangeras, ni le samedi mêmement. Le premier commandement est d'entendre la messe. Si l'on ne peut assister à tout l'office, ni à la messe solemnelle les jours consacrés à Dieu, l'Eglise veut que l'on entende au moins une messe basse toute entière, et avec une grande attention. Le second est de confesser tous ses péchés à son propre prêtre, au moins une fois l'année. Il est rare que l'on passe un aussi long tems sans avoir besoin de pénitence; et ceux qui, après avoir fait de grands péchés, ne cherchent point à rentrer en grace avec Dieu, ne méritent pas le nom de chrétiens. Le troisième est de recevoir la sainte communion du corps de Jésus

Christ au moins une fois l'année vers la fin de Pàques, chacun en sa paroisse. Ce n'est pas qu'il ne soit très-bon de communier plus souvent; et l'Eglise désirerait qu'à chaque messe tous les assistans communiassent. Ces deux commandemens n'obligent point avant l'àge de discrétion, où l'on n'est pas capable de dis cerner le bien et le mal.

Demande. Pourquoi faut-il observer les commandemens de l'Eglise ? R. Parce que l'Eglise est notre mère. D. Dites ses commandemens? R. Les dimanches messe ouïras, etc. D. A quoi donc est-on obligé les dimanches tout au moins ? R. A entendre la messe. D. Est-ce assez d'y assister? R. Non, il faut prier Dieu avec attention. D. Est-on obligé de se confesser quelquefois ? R. Oui au moins une fois l'année. D. Pourquoi cela? R. Pour ne pas croupir trop long-tems dans le péché. D. Faut-il communier souvent ? R. Oui, l'Eglise le désire ainsi. D. Mais à quoi est-on obligé ? R. A communier au moins une fois l'année. D. En quel tems? R. A Pàques. D. A quel âge est-on obligé à ces deux commandemens? R. Quand on commence à discerner le bien et le mal.

LEÇON XIX.

Des trois autres commandemens de l'Eglise. OUTRE les dimanches, il y a plusieurs jours consacrés à Dieu, que nous appelons fètes.

On y fait la mémoire des mystères de la religion, ou de quelques saints. Les deux principales fètes sont Pàques et la Pentecôte. Paques est le jour de la résurrection de JésusChrist. La Pentecôte, le jour de la descente du Saint-Esprit. Noël est le jour de la naissance de Jésus-Christ. Les Rois ou l'Epiphanie, le jour qu'il fut adoré par les Mages, que nous appelons les trois Rois; il y aussi plusieurs fètes en l'honneur de la sainte Vierge, de saint Jean-Baptiste, des apôtres, et de quelques autres saints, suivant les coutumes des Eglises. Il faut être fort soigneux, à chaque fète, de s'instruire du mystère ou de l'histoire du saint. Le cinquième commandement de l'Eglise est de jeûner le carême entier, les quatre-tems et les vigiles. Le carème est de quarante jours avant la fète de Pàques pour nous y préparer. Les quatre-tems sont les quatre saisons de l'année, en chacune desquelles nous jeûnons trois jours en une semaine. Les vigiles sont les veilles de certaines fètes. Le jeûne consiste à ne point manger avant midi, et ne faire qu'un repas. Le sixième commandement est de ne point manger de chair le vendredi ni le samedi en mémoire de la passion et de la sépulture de notre Seigneur. On observe la mème abstinence tous les jours de jeûne.

Demande. Qu'est-ce les fètes? R. Des jours consacrés à Dieu. D. A quelle occasion? R. En mémoire des mystères ou des saints. D. Quelles sont les deux principales ? R. Pâques et la Pentecôte. D. Qu'est-ce que Pàques? R. Le jour de la résurrection de notre Seigneur.

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