Fol. 119, v. qui est I beau myreur por ameir et cremir; et premier les X commendemens del loy. I. Dieu deseure tout tu ameras, Et le cremeras souvrainement. S'il n'est tien bien justement. X. Aultruy avoir ne desirras, Chi commenche ly enortement de bon angle de Dieu as personnes. Or entendeis, petis et grant, Se vos ameis Dieu loialment. Le conselhe de dyable qui est contrable as X commandement devantdis. I. Honeur, avoure, solas auras, N'à Dieu ne seras obedient. II. Sovent et por nient tu jureras, 1 Chasteté. III. Les fiestes en pechiés festeras, Et desirras tous vengement. VI. L'autruy avoir tu prenderas, Non obstant que Dieu le deffent. IX. Aultruy espeuse tu souhaidras, X. Tours et engiens sovent querras, Fol. 120, ro. Se veiront se ilh ont pechiet; Le feront à Dieu racorder, Et grasce et gloire impetrer. Et bien se doient aviser Cheaux qui vuelent es cieuls monter Et qui sont encors cha jus; Car li ars est toudis tendus Et ly saiette est mise en coche, A chil homme qui ches X ars 2 Grant peur doit avoir femme et homme Les enhortement du dyable. Or entendeis chi, mes sergant Précédemment (p. 357) nous avons rencontré ce mot sous la forme de substantif et avec le sens de lutte, combat. Ici le même mot devenu verbe paraît signifier résister, ce qui ne s'éloigne pas de l'autre acception. 2 Ces dix ars sans doute désignent les dix commandements rappelés plus haut. Sic; qu'est-ce que cela signifie? |