Oeuvres de Jean Racine, Tom 4Chez Le Dentu, 1813 |
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Strona 9
... père , sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d'ame avec laquelle il épargne l'honneur de Phèdre , et se laisse opprimer sans l'accuser . J'appelle faiblesse la passion qu'il ressent mal- gré lui pour Aricie , qui est la fille et ...
... père , sans pourtant lui rien ôter de cette grandeur d'ame avec laquelle il épargne l'honneur de Phèdre , et se laisse opprimer sans l'accuser . J'appelle faiblesse la passion qu'il ressent mal- gré lui pour Aricie , qui est la fille et ...
Strona 13
... père , J'ignore le destin d'une tête si chère , J'ignore jusqu'aux lieux qui le peuvent cacher . THE RAMÈNE . Et dans quels lieux , seigneur , l'allez - vous donc chercher ? Déjà , pour satisfaire à votre juste crainte , J'ai couru les ...
... père , J'ignore le destin d'une tête si chère , J'ignore jusqu'aux lieux qui le peuvent cacher . THE RAMÈNE . Et dans quels lieux , seigneur , l'allez - vous donc chercher ? Déjà , pour satisfaire à votre juste crainte , J'ai couru les ...
Strona 14
... père Veut que de son absence on sache le mystère ? Et si , lorsqu'avec vous nous tremblons pour ses jours , Tranquille , et nous cachant de nouvelles amours , Ce héros n'attend point qu'une amante abusée ... HIPPOLYTE . Cher Théramène ...
... père Veut que de son absence on sache le mystère ? Et si , lorsqu'avec vous nous tremblons pour ses jours , Tranquille , et nous cachant de nouvelles amours , Ce héros n'attend point qu'une amante abusée ... HIPPOLYTE . Cher Théramène ...
Strona 16
... père . Tu sais combien mon ame , attentive à ta voix , S'échauffait au récit de ses nobles exploits ; Quand tu me dépeignais ce héros intrépide Consolant les mortels de l'absence d'Alcide , Les monstres étouffés , et les brigands punis ...
... père . Tu sais combien mon ame , attentive à ta voix , S'échauffait au récit de ses nobles exploits ; Quand tu me dépeignais ce héros intrépide Consolant les mortels de l'absence d'Alcide , Les monstres étouffés , et les brigands punis ...
Strona 17
... père la réprouve ; et , par des lois sévères , Il défend de donner des neveux à ses frères . D'une tige coupable il craint un rejeton . Il veut avec leur sœur ensevelir leur nom ; Et que , jusqu'au tombeau soumise à sa tutelle , Jamais ...
... père la réprouve ; et , par des lois sévères , Il défend de donner des neveux à ses frères . D'une tige coupable il craint un rejeton . Il veut avec leur sœur ensevelir leur nom ; Et que , jusqu'au tombeau soumise à sa tutelle , Jamais ...
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ABNER affreux AMAN amour ARICIE ASAPH ASSUÉRUS ATHALIE autels AZARIAS Baal bras cacher CENONE chante Chantons charmes cher chercher CHEUR CHŒUR ciel cieux cœur colère courroux craint crime cruel d'Assuérus d'Esther d'horreur d'Ochozias David dessein devant Dieu dieux douleur Éliacin ÉLISE enfans enfant ennemis ESTHER éternelle fille fils front funeste fureur gloire grand-prêtre haine Hélas heureux HIPPOLYTE horreur HYDAS HYDASPE innocent ISMAEL Ismène ISRA ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD Joas Joram JOSABET jour Juifs l'amour l'innocence l'univers laisse larmes lévites lieux long-temps Madame main malheureux Mardochée MATHA Mathan méchans mère moi-même monstre mort mortels NABAL Ochozias orgueil paix PANOPE père perfide peuple Phèdre pleurs prêtres prince profane reine rois rois de Juda SABET sacré saint sais SALOMITH sang secret seigneur Sion sœur soin songe soupirs superbe temple THÉRAMÈNE THÉSÉE tragédie tremble Trézène triste trône trouble veux vœux vois VOIX seule vous-même yeux ZACHARIE zèle
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Strona 214 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes...
Strona 226 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre...
Strona 92 - Tu le vois tous les jours, devant toi prosterné, ' Humilier ce front de splendeur couronné, Et, confondant l'orgueil par d'augustes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples. De ta gloire animé, lui seul de tant de rois S'arme pour ta querelle, et combat pour tes droits. Le perfide intérêt, l'aveugle jalousie, S'unissent contre toi pour l'affreuse hérésie ; La discorde...
Strona 183 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté. Même elle avait encor cet éclat emprunté ^Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,' Pour réparer des ans l'irréparable outrage. c Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Strona 184 - J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage...
Strona 77 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Strona 76 - Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes. Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée.
Strona 123 - Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, A leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse.
Strona 35 - D'un téméraire orgueil exemple mémorable. Moi qui, contre l'amour fièrement révolté, Aux fers de ses captifs ai longtemps insulté; Qui des faibles mortels déplorant les naufrages, Pensais toujours du bord contempler les orages ; Asservi maintenant sous la commune loi, Par quel trouble me vois-je emporté loin de moi ! Un moment a vaincu mon audace imprudente : Cette âme si superbe est enfin dépendante.
Strona 24 - Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.