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sa gloire dans la Croix de J. C., et servir Dieu sans respect humain.

D. Pourquoi lui donne-il un petit soufflet, en lui disant: La paix soit avec vous?

R. Pour marquer deux choses: 1. Qu'il doit souffrir avec patience, et même avec joie, les injures et les persécutions pour l'amour de J. C.: 2. Que ce n'est que par-là qu'il peut obtenir, en ce monde, une solide paix.

D. La Confirmation est-elle absolument nécessaire au salut?

:

R. Non mais qui, par mépris ou par une négligence considérable ne la recevrait pas, pécherait grièvement

D. A quel âge faut il recevoir la Confirmation? R. Comme il ne faut pas la différer jusqu'à un âge fort avancé, aussi ne doit-on pas la rece voir avant l'âge de raison.

D. Peut-on recevoir deux fois la Confirmation? R. Non on ne peut la recevoir qu'une fois, comme les autres Sacremens qui impriment caractère;

D. Faut-il avoir un parrain et une marraine à la Confirmation?

R. Cela n'est nullement nécessaire : mais si l'on en veut avoir, l'un des deux suffit, pourvu qu'il soit confirmé.

SECONDE QUESTION. De l'Eucharistie, de la Communion et de la

Messe.

D.

CHAPITRE

Que

PREMIER.

De l'Eucharistie.

Uel est le plus saint, le plus auguste et plus grand de tous les Sacremens?

le

R. L'Eucharistie.

D. Qu'est-ce que le Sacrement de l'Eucharistie? R. C'est le corps et le sang de J. C., sous les espèces ou apparences du pain et du vin.

D. L'ame et la divinité de J. C. sont elles aussi dans l'Eucharistie?

R. Oui l'Eucharistie contient réellement et

substantiellement le corps, le sang, l'ame et

la divinité de J. C..

D. Pourquoi dites-vous donc que l'Eucharistie est le corps et le sang de J. C. etc., sans ajouter qu'il a aussi son ame et sa divinité? R. C'est que par la vertu des paroles que le Prêtre a prononcées dans la consécration, il n'y a sous l'espèce du pain que le corps, et sous l'espèce du vin que le sang.

D. Comment donc l'ame et la divinité de J. C. s'y trouvent-elles?

R. Par concomitance, c'est-à-dire, à cause de

l'union que l'ame et la divinité de J. C., qui est vivant dans le Sacrement, ont avec son corps et son sang.

D. Le Père et le saint-Esprit sont-ils aussi dans L'Eucharistie?

R. Oui: parce que les trois personnes de la sainte Trinité sont inséparables.

D. J. C. est-il tout entier sous l'espèce du pain, et tout entier sous l'espèce du vin?

R. Comme J. C. n'est point partagé, il est tout entier sous l'une et sous l'autre espèce,

D. Qu'appelez-vous les espèces ou apparences du pain et du vin?

R. Ce qui tombe sous les sens, comme la couleur, la figure, l'odeur, le goût du pain et du vin.

D. Quand on divise l'espèce, divise-t-on le corps de Jésus-Christ?

R. Non parce qu'avant et après la division, il est tout entier sous l'espèce, et tout entier sous chaque partie de l'espèce.

D. Le Corps de J. C. est-il également dans une petite hostie, comme dans une grande? R. Oui; J. C. est tout entier sous le moindre fragment d'hostie, pourvu qu'il soit sensible. D, Pourquoi dites-vous: Pourvu qu'il soit sensible?

R. Parce que, comme on l'a dit, tout Sacrement est un signe sensible.

D. Y a-t-il du pain et du vin dans l'Eucharis tie?

R. Non c'est un article de foi qu'il n'y en a que les espèces ou apparences.

D. Que devient la substance du pain et du vină

R. Elle est changée, par la consécration, au corps et au sang de J. C.

D. Comment s'appelle ce merveilleux changement?

R. Transsubstantiation, c'est-à-dire, changement de substance.

D. Faut-il adorer J. C. dans le saint Sacrement? R. Oui, sans doute, nous lui devons nos adorations par-tout où il est.

D. Que signifie Eucharistie?

R. Action de grâce

D. Pourquoi nomme-t-on ainsi ce Sacrement? R. Parce qu'en recevant ou en offrant le corps et le sang de J. C., on rend à Dieu une actionde grâce très-agréable.

D. Quand est-ce que J. C. institua ce Sacrement? R. La veille de sa mort, que nous appelons le jour de la Cène, ou le Jeudi-Saint.

D. Quels sont les effets de l'Eucharistie ? R. 1. Elle nous unit à J. C. 2. Elle augmente la grace sanctifiante. 3. Elle nous procure beaucoup de grâces actuelles. 4. Elle efface les pé chés véniels. 5. Elle nous préserve des mortels. 6. Elle ralentit le feu de la concupiscen ce. 7. Elle sanctifie nos corps. 8. Elle est pour nous le principe, et comme le germe d'une heureuse immortalité.

D.

CHAPITRE II.

De la Communion.

P. pourquoi J. C. se cache-t-il sous les es

pèces

du pain et du vin ? ·

R. Pour éprouver la soumission de notre foi, devenir la nourriture de nos ames, et pour pour nous donner par-là le plus précieux gage de son amour.

D. Comment J. C. devient-il la nourriture de nos ames?

R. Par la Communion.

D. Qu'est-ce que recevoir la Communion ou communier?

R. C'est manger le corps et boire le sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

D. Celui qui laisserait consumer l'Hostie dans sa bouche, sans en rien avaler, communierait-il ?

:

R. Non la Communion est une véritable manducation, qui exige que l'ou avale ce que l'on reçoit. D. Que faut-il faire pour bien communier? R. Il faut préparer son ame et son corps. D. Quelles sont les préparations de l'ame? R. 1. S'instruire suffisamment du mystère. 2. Se mettre en état de grâce par une bonne confession. 3. Exciter en soi les actes des principales vertus.

D. Quelles sont ces vertus ?

R. Une foi vive, une adoration souveraine, une espérance ferme, une charité ardente, une humilité profonde, une contrition véritable.

D. Faites l'Acte de Foi qu'il faut faire avant la Communion!

R. Mon Sauveur J. C., je crois fermement que votre corps, votre sang, votre ame et votre divinité sont réellement dans le saint Sacrement de l'Autel, parce que vous l'avez dit

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