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Qui dans le séjour des lumières
Régnez tous deux sans fin avec le Saint-Esprit.

POUR LE SAMEDI.

A MATINES.

Dieu de souveraine clémence,

Qui tiras du néant ce tout par ta bonté,
Unique en ton pouvoir, unique en ta substance,
Et trine1 en personnalité,

Reçois nos pleurs avec tendresse, Accepte de nos voix l'heureux et saint emploi, Et nous purge si bien d'ordure et de foiblesse, Que nous jouissions mieux de toi.

Cum Spiritu Paraclito
Regnans per omne sæculum.

SABBATO.

AD MATUTINUM.

Summæ Deus clementiæ,
Mundique factor machine,
Unus potentialiter,
Trinusque personaliter,

Nostros pius cum canticis
Fletus benigne suscipe,
Quo corde puro sordibus
Te perfruamur largius.

1. Trine, triple, ou plutôt au nombre de trois.

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Brûle au dedans notre poitrine

Avec le feu du zèle et de la charité;

Ceins au dehors nos reins de cette ardeur divine
Qui repousse l'impureté.

Que tous ceux à qui tes louanges

Font rompre en ces bas lieux le repos de la nuit,
Là-haut dans la patrie unis aux chœurs des
A jamais en goûtent le fruit.

Daignent accorder cette grâce

anges,

Et le Père et le Fils à l'ardeur de nos vœux,
Eux qui règnent sans fin dans cet immense espace
Où l'Esprit saint règne avec eux.

A LAUDES.

La splendeur de l'aurore éparse dans les cieux
Laisse choir le jour sur la terre;

Lumbos jecurque morbidum

Adure igni congruo,

Accincti ut sint perpetim,

Luxu remoto pessimo;

Ut quique horas noctium

Nunc concinendo rumpimus,

Donis beatæ patriæ

Ditemur omnes affatim.

Præsta, Pater piissime,

Patrique compar unice,
Cum Spiritu Paraclito

Regnans per omne sæculum.

AD LAUDES.

Aurora jam spargit polum,

Terris dies illabitur,

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Sa pointe avec éclat rejaillit' de ces lieux :

Loin, fantômes impurs qui nous faisiez la guerre!

Cédez à la clarté, noirs enfants de la nuit,

Qui cherchez à souiller notre âme ;

Que tout ce que d'horreurs votre insulte a produit
Se dissipe aux rayons d'une céleste flamme.

Que ce dernier matin qu'en ce triste séjour
Aucun sans frémir n'envisage,

Serve à nous introduire à l'immuable jour

Où nous puissions sans cesse entonner cet hommage :

Gloire à l'inconcevable et sainte Trinité!

Gloire au Père, au Verbe ineffable!

A l'Esprit tout divin, à leur immensité,

Qui ne fait de tous trois qu'une essence adorable!

Lucis resultat spiculum,
Discedat omne lubricum.

Phantasma noctis decidat,
Mentis reatus subruat;
Quidquid tenebris horridum
Nox attulit culpæ, cadat;

Et mane illud ultimum
Quod præstolamur cernui,
In lucem nobis effluat,
Dum hoc canore concrepat :

Deo Patri sit gloria,
Ejusque soli Filio,

Cum Spiritu Paraclito,

Et nunc et in perpetuum.

1. Rejallit, dans l'édition originale. Voyez tome VIII, p. 463, note 2.

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A VÊPRES.

O Trinité, sainte lumière,

De trois divins suppôts adorable unitė,

Le soleil finit sa carrière :

Dans le fond de nos cœurs verse une autre clarté.

Que la plus longue matinée,

Que le soir le plus lent s'emploie à te louer;
Que la gloire de la journée

Soit à faire des voeux qu'il te plaise avouer.

Gloire au Père, au Verbe ineffable! Gloire toute pareille à l'Esprit tout divin! Gloire à leur essence adorable,

Qui règne et régnera sans bornes et sans fin!

AD VESPERAS.

O lux beata, Trinitas,
Et principalis unitas,
Jam sol recedit igneus,
Infunde lumen sensibus.

Te mane laudum carmine,
Te deprecamur vespere;
Te nostra supplex gloria
Per cuncta laudet sæcula.

Deo Patri sit gloria,
Ejusque soli Filio,

Cum Spiritu Paraclito,
Et nunc et in perpetuum.

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ΙΟ

SECONDE PARTIE.

HYMNES

PROPRES DU TEMPS.

POUR L'AVENT.

A VÊPRES.

De tous les feux du ciel seul auteur et seul maître, Vive lumière des croyants,

Rédempteur, qui pour tous sur terre as voulu naître, Daigne exaucer tes suppliants.

PARS SECUNDA.

HYMNI

PROPRII DE TEMPORE.

PER ADVENTUM.

AD VESPERAS.

Conditor alme siderum,

Æterna lux credentium,

Christe, redemptor omnium,

Exaudi preces supplicum:

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