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vou Kayseri. Hofes selbst wegen, ob angeführter maßen, mit dem Bischof von Meaux erst angefangs und an sich (da man in Frankreich in der Lehre weniger von uns ent= fernet) zu Beförderung des Werks dienlichst fort zu seyen; oder wegen ieziger Wiedrigkeit und ander umftånde abzulehnen gåbe stelle zu gnädigster Entschließung, den Zweck belangend und was davon zu erwarten, will nur diesez auführen, daß ob zwar wenig Hoffnung einer Wiedervereinigung zu unser Teit, demnach dienlich sein würde, zuförderft seine gute Neigung zu zeigen und nichts so thunlich zu unterlassen, mithin der chriftlichen Liebe ein ge= nuge zu thun, und alle Schuld der ferner anhaltende Eren= nung von sich zu welzen, denn auch vom Römischen Hofe selbst oder sonst von der guten Herren Römischen Par= they, solche Grklärungen vielleicht zn erhalten oder dazu Gelegenheit zu geben, auch zu ersehen, wie weit jede Theile ihren grunde nach ohne Beleidigung der seelig machenden Wahrheit aufs außerste zu Ergänzung der so kläglichen

dre le commerce avec l'évêque de Meaux, d'ailleurs trèsprofitable à la cour impériale, et (comme en France on diffère moins de nous, quant à la doctrine) nous faire passer outre à la reprise des négociations, ou bien, au contraire, si l'on doit l'abandonner, vu ses difficultés présentes et les empêchements existants. Je laisse à votre décision ce qui regarde le but et ce que l'on peut en attendre. Je veux seulement faire observer que, bien qu'il n'y ait que peu d'espoir d'une réunion à notre époque, il ne sera pourtant pas inutile de montrer ses bonnes intentions et de ne pas abandonner un projet réalisable. On satisfera ainsi à la charité chrétienne, et l'on sera absous de tous les obstacles qui pourront empêcher la réunion. Il faut obtenir de pareilles déclarations de la cour de Rome elle-même et des meilleurs soutiens du parti romain; tâcher d'y donner ouverture ou d'en

Riße der Christenheit gehen zu können vermeynen; auch dadurch einen Grund zu legen, wo auf eine so viel môglich, leidliche und unnachtheilige Kirchenvereinigung von der Nachwelt dermahleins mit Gottes Gnad gebauet werden könnte, auch also zu verhüten zu trachten, daß die Römische Parthey Künftig desto weniger solche unbedingte und unzulängliche Reuniones, wie aniezo hin und wieder geschicht, und ferner besorglich geschehen dürfften, zu erhalten und erzwingen möge.

Ich verbleibe Lebenszeit S. Churfl. Durchl.
unterthänigster treu gehorsamster
Gottfried Wilhelm Leibniz.

Dem Durchlauchtigsten Fürsten und Herrn
Herrn Gerg Ludwigen

Herzogen zu Braunschweig und Lüneburg,
des heiligen Römischen Reichs Churfür-
ften, u, s. w. Meinen gnädigsten Herrn.

faire naître l'occasion; voir aussi jusqu'où chaque parti peut aller sans se départir de ses principes et sans nuire à la vérité qui fera notre suprême béatitude, pour l'accomplissement d'une union si désirable, et jeter enfin les fondements sur lesquels nos successeurs pourront édifier, avec la grâce de Dieu, cette réunion des Églises, possible, désirable et utile, et empêcher ainsi le parti romain de faire des réunions sans conditions et insuffisantes, comme cela arrive et arriverait infailliblement plus tard.

Je reste pour la vie, de V. A., le très-humble et trèsobéissant serviteur:

Au sérénissime prince et seigneur
Georges Ludwig,

duc de Brunswick et Lunebourg,

électeur du saint empire romain.

G. G. LEIBNIZ.

CIV

L'ABBÉ DE LOCCUM A LEIBNIZ.

Original autographe inédit de la bibliothèque royale de Hanovre.

Sans date.

Monsieur,

Je suis ravi de voir que M. l'évesque de Meaux est porté à reprendre la communication, et je ne doute point que, par le moyen de ce grand prélat, on ne puisse aller bien loin. De mon costé, je seray tousjours prest à y contribuer de tout mon possible et de communiquer mes pensées comme j'avois commencé. Mais je juge qu'il sera nécessaire d'en parler premièrement à S. A. E., pour ne rien faire sans ses ordres et pour avoir son agrément, comme nous avons eu celuy du feu Électeur son père.

Je suis avec zèle, Monsieur, vostre très humble et très obéissant serviteur,

GÉRARD,

Abbé de Loccum.

CV

LEIBNIZ A MADEMOISELLE DE SCUDÉRY.

Extrait d'après l'original autographe inédit de la bibliothèque royale de Hanovre.

Mademoiselle de Scudéry ayant écrit à Leibniz, le 2 mars 1699, pour lui apprendre la mort de son perroquet, en ces termes : « J'avois un petit perroquet de la grosseur d'un moineau, qui avait un esprit prodigieux, et il suffisoit seul à destruire les automates de M. Descartes, etc., » Leibniz crut devoir lui adresser l'épigramme suivante :

Psittace pumilio, docta sed magne loquela,
Heu! nuper dominæ cura jocique tuæ :
Si nunc, Cyranidæ (1) quondam spectata volanti
Ad superos, avium maxima regna tenes;
Ne genus humanum paucorum a crimine culpa,
Queis, nuda in vobis machina, sensus abest;
Et natura parens, nobis, si credimus, unis

Prodiga, sed reliquis rebus avara fuit.

Mens melior Sapphús, per quam immortalis honore
Carminis, es socios jussus habere deos;

Et dominæ immensum parvus comes ibis in ævum:
Nam Sappho, quicquid Musa et Apollo, potest.

Mademoiselle de Scudéry répondit à cette épigramme, et adressa à Leibniz les vers suivants pour le reme cier :

Le célèbre Leibniz, si savant et si sage,
Du petit perroquet a fait un grand tableau,
Dont les traits sont si vifs, le coloris si beau,
Que nul phénix jamais n'eut un tel avantage :

Car, depuis le climat où naissent les phénix,
Il n'est point de savant que n'efface Leibniz;
Tous ses vers sont divins, et leur puissance est telle
Que, sans le mériter, ils me font immortelle.

CVI

M. DU HERON A LEIBNIZ.

Extrait d'après l'original autographe inédit de Hanovre.

11 mars 1699.

M. du Héron, dans sa lettre du 11 mars 1699, l'avait raillé sur un rhume en ces termes : « Je suis bien fasché, Monsieur, de vostre incommodité; je souhaitte que vostre santé soit entièrement restablie. Je vous avoue cependant que je ne serois point fasché que l'empressement que vous avez tousjours de quitter Wolfenbuttel ou Brunswick fust puni par quelque légère fluxion qui vous attaquast a vostre retour à Honovre; il faut quelque chose de semblable pour diminuer le goust que vous avez pour cette cour, et vous en donner pour celle-cy » - Il a écrit à M. de Meaux que Leibniz veut l'agrément de S. A. 11 lui parle de son choix à l'Académie, et semble répondre à une lettre de Leibniz lui parlant du traitement d'académicien. N° C.

(1 Cyrano de Bergerac, dans son voyage au soleil, arrive au royaume des oiseaux, et ne doit sa délivrance qu'à un perroquet reconnaissant. (LEIBNIZ.)

CVII

LEIBNIZ A M. DU HERON.

Original autographe inédit de la bibliothèque royale de Hanovre.

14/24 mars 1699.

A travers ce que vous dites, Monsieur, pour me railler sur un rhume qui m'a pris à mon retour et qui a puni selon vous mon empressement de retourner à Hannover, je reconnois vostre bonté et j'espère que vous me rendrez justice. Mes engagemens vous sont connus, et ny mon devoir ny mon intérest ne me permettent point de les oublier.

Auspiciis et sponte mea componere curas.

Je serois ravy de jouir souvent chez vous des bonnes grâces de Monseigneur le duc Antoine Ulrich et de la bonté que vous avez, Monsieur, de me souffrir. Maintenant il faut que je n'abuse point de la permission, qu'on me continue encore icy, d'aller de temps en temps faire ma cour à Wolfenbuttel, de peur qu'on ne me l'oste tout à faict. Je voudrois que vous puissiez sçavoir autant que moy combien la précaution de vouloir l'agrément de Monseigneur l'Électeur, pour reprendre, la négotiation avec M. de Meaux, a esté nécessaire. J'ay receu mesme autres fois une réprimande dans une autre occasion, pour n'avoir point esté si scrupuleux; et, quoyque je n'aye rien dict à M. l'abbé de Loccum, il est tombé là dessus luy

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