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: Jay Envoye En diligence to Lebre que vous maves far Zhonneur de mecrive an

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proffitera de adveis dans l'impression que ce ou faire de nounau a vos lettres que sont fort goutir en ce pays ity Legard des suppertittions de peuples sur le Culte des f Et de leurs images in vous

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1694

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Nouvelles et pressantes instances de madame de Brinon. — Reprise des négociations avec M. de Meaux. — Expédient proposé par Leibniz à l'évêque de Neustadt, et envoi d'un écrit irénique, qui rappelle le Systema theo·logicum, sous ce titre supposé : Judicium doctoris catholici.

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J'oray toute ma vie toute l'estime que je dois avoir, Monsieur, de vostre mérite et des lumières de vostre esprit naturel. Dieu s'en est servy pour faire escrire à nostre illustre amy feu monsieur Pellisson (1) des choses qui n'avoient jamais esté si bien exposées et si bien desmelées sur le faict de la religion catholique, qu'il l'a faict; mais tout cela, Monsieur, ne servira qu'à la plus grande condamnation de ceux qui n'oront faict qu'un jeu d'esprit des plus solides lumières de la religion. Je suis tousjours estonnée quand

(1) Feu M. Pellisson, donc cette lettre est de 1694.

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vous me ditte, Monsieur, que la postérité proffitera de vos démarches sans que vous en proffitiez vousmesme; vostre bel esprit, que nos sçavans admire, vous servira bien peu pour l'éternité sy vous ne travaillez que pour les austres, et que vous vous contentiez d'avoir de la lumière sans zèle et sans chaleur, c'est-à-dire de l'indifférence pour vostre salut, qui est asseurément en grand hazard, puisque il est impossible que vous n'ayez pénétré plus et mieux qu'un austre la cose de nostre séparation, qui devroit estre toute seule un suject de vous réunir de bonne foy à l'Église catholique, sans vouloir attendre après les austres, qui ne voyent pas sy cler que vous et qui sont peut-estre par là moins coupables devant Dieu que vous ne l'este. Une personne de probité qui sçait à quel poinct je désire que la vérité vous arrache à l'herreur et au schisme, m'a dict depuis quelque tems qu'on ne pouvoit faire une bonne et solide réunion tant que l'esprit de l'homme agiroit en philosophe plus qu'en vray chrestien. Y a-t-il tant d'affaire pour se réconcilier avec sa mère, comme j'ay eu l'honneur de vous l'escrire tant de fois? Allez à elle, Monsieur, avec humilité; elle vous recevra avec amour et charité, et vous accordera toutes les choses qui dépendront d'elle, quand cela n'altérera pas les principes de nostre foy. C'est si peu de chose, ce que vous demandez, qu'il me semble que je sacrifierois tout cela sans peine pour vivre dans la vérité. Vous voyez, Monsieur, que, pour estre longtems sans vous escrire, mon affection pour vos véritables intérests ne diminue pas; je voudrois que vous voulussiez vous donner tout entier, un mois durant, à l'examen de

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