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ACTE II

Suivalvie neuse will dulle sui est éloqué her Eiphite
Ériphile fait part à Doris du mystère de sa nais-

Sc. I. sance et de son amour pour Achille.

Sc. II.

Entrevue d'Agamemnon et d'Iphigénie, qu'éton

net la tristesse et la froideur de son père.

Sc. III.

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Iphigénie s'inquiète de ne pas voir Achille; mais son amour, dont elle est sûre, lui rend la confiance. Sc. IV. Clytemnestre annonce à sa fille qu'il faut partir : Achille refuse de l'épouser.

Sc. v.

Désespoir d'Iphigénie; elle accuse Ériphile de l'infidélité d'Achille, et dans sa jalousie elle l'insulte.

Sc. vi.

le voir.

Sc. VII.

Achille arrive, empressé : Iphigénie ne veut pas

Achille s'étonne: il devine qu'il y a là un mys

tère, une intrigue qu'il veut éclaircir.

Sc. VIII. Ériphile se promet de profiter de ce désordre pour se venger de sa rivale.

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Sc. I.

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Agamemnon retient Clytemnestre et Iphigénie;

mais il défend à Clytemnestre de suivre sa fille à l'autel.

Sc. II.

sa fille.

Se. III.

Clytemnestre se résigne à tout, pour l'intérêt de

Achille se félicite de son bonheur. Sc. IV. Iphigé ie demande à son amant la liberté d'Ériphile.

Sc. v. Arcas vient chercher Iphigénie, et révèle le secret le roi attend sa fille à l'autel pour le sacrifice. Clytemnestre supplie Achille de défendre celle qui devait être sa femme.

Sc. VI. Fureur d'Achille. Iphigénie essaye en vain de défendre son père et de calmer son amant.

Sc. VII.

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Clytemnestre vient de nouveau supplier Achille

de les secourir. Iphigénie exige qu'il la laisse d'abord essayer avec sa mère de fléchir Agamemnon : il s'y résigne en frémissant.

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ACTE IV

enn har lymnisin et Relude, en h Joie d'Ériphile, qui souhaite que la discorde éclate de plus en plus violente entre les Grecs.

Sc. I.

-

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Sc. IV.

Prière d'Iphigénie à son père. Agamemnon s'émeut, mais il se déclare incapable de sauver sa fille. Reproches et fureurs de Clytemnestre.

Sc. v.

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Agamemnon gémit de sentir son cœur s'inté

resser encore si fort à sa fille.

Sc. VI. Achille menace et défie Agamemnon.

Sc. VII.

fille.

L'orgueil d'Achille décide le roi à sacrifier sa

Sc. VIII. Il se résout à la sauver, mais en rompant le mariage projeté. Achille sera puni, et sa fille vivra. Il envoie Eurybate chercher la princesse et sa mère.

Sc. IX. Si les dieux veulent sa mort, pense Agamemnon,

ils la réclameront une seconde fois une telle victime vaut qu'ils insistent.

Sc. x. - 11 envoie Clytemnestre et Iphigénie sous la prctection d'Arcas et de ses gardes il leur recommande le secret et la diligence.

Sc. XI. Ériphile va tout révéler à Calchas.

ACTE V

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Sc. I. - Iphigénie, arrêtée par le camp mutiné, se résout, à mourir. Du reste, elle ne peut vivre séparée d'Achille.

Sc. II.

- Achille offre à Iphigénie l'appui de ses Thessaliens. Elle refuse; elle est résignée à mourir : la gloire qu'elle donnera à sa patrie la console. Achille n'écoute rien et menace de tout massacrer.

Sc. III. - Clytemnestre se désespère de son impuissance. Iphigénie lui prêche la résignation: elle va à l'autel.

Sc. IV. Clytemnestre veut suivre sa fille. On la retient. Elle maudit Ériphile, qui a découvert leur fuite aux Grecs. Sc. v. Arcas annonce qu'Achille défend Iphigénie : il vient chercher Clytemnestre pour soutenir l'effort d'Achille. Sc. VI. - Ulysse paraît: il annonce que tout est fini. Calchas a reconnu son erreur. Cette Iphigénie que les dieux réclament n'est pas la fille d'Agamemnon, mais une fille d'Hélène et de Thésée : et c'est Ériphile. Celle-ci se tue. Les vents soufflent. Achille et Agamemnon se réconcilient.

PRÉFACE DE RACINE

Il n'y a rien de plus célèbre dans les poètes que le sacrifice d'Iphigénie 1. Mais ils ne s'accordent pas tous ensemble sur les plus importantes particularités de ce sacrifice. Les uns, comine Eschyle dans Agamemnon Sophocle dans Electre 3, et après eux Lucrèce 4, Horace 5, et beaucoup d'autres, veulent qu'on ait en effet 7 répandu le sang d'Iphigénie, fille d'Agamemnon, et

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1. Racine a donné à sa tragédie le simple titre d'Iphigénie. Celui d'Iphigénie en Aulide, sous lequel on la désigne ordinairement, date du XVIIIe siècle.

2. V. 184-247. Cf. Appendice, I, 1.

3. V. 530-532, 563-577 (éd. Tournier). Cf. Appendice, II.

4. I, 85-101. Cf. Appendice, III.

5. Horace, Satires, II, 11, 199-201. Stertinius à Agamemnon :

Tu, cum pro vitula statuis dulcem Aulide natam

Ante aras, spargisque mola caput, improbe, salsa,

Rectum animi servas?

6. Vouloir, dans le sens de prétendre, affirmer, soutenir, comme velle en latin.

7. En réalité très fréquent dans ce sens au XVIIe siècle. L'effet, c'est l'acte, l'accomplissement, la réalité, par opposition à la parole ou l'apparence. Corneille (Pulchérie, 173) :

Il m'aime en apparence, en effet il m'amuse.

Gf. Marty-Laveaux, Lexique de Corneille.

qu'elle soit morte en Aulide 1. Il ne faut que lire Lucrèce, au commencement de son premier livre :

Aulide quo pacto Triviai virginis aram
Iphianassaï turparunt sanguine fœde
Ductores Danaum, etc.

Et Clytemnestre dit, dans Eschyle 2, qu'Agamemnon, son mari, qui vient d'expirer, rencontrera dans les enfers Iphigénie, sa fille, qu'il a autrefois immolée.

D'autres ont feint que Diane ", ayant eu pitié de cette jeune princesse, l'avoit enlevée et portée dans la Tauride, au moment qu'on l'alloit sacrifier, et que

1. C'est la traduction des mots grecs ev Avlidt. Mais Racine ne prend pas garde, d'abord, que le nominatif est Aulis, et doit donner en français Aulis; ensuite, que le mot désigne une ville, un port de Béotie en face de l'ile d'Eubée, et non une contrée. L'erreur au reste ne vient pas de lui on avait pris avant lui l'habitude de désigner la tragédie d'Euripide sous le titre d'Iphigénie en Aulide. Ainsi d'Aubignac, Pratique du théatre, 1. III, ch. 1; et Rotrou dans sa tragédie.

2. Agamemnon, v. 1555-1560. Cf. Appendice, I, 2.

3. Feindre s'emploie très souvent au xvire siècle pour désigner l'invention poétique c'est le verbe qui correspond au substantif fiction.

4. Racine, comme tous ses contemporains, ne fait point de différence entre les dieux grecs et les dieux romains: il attribue ici à Diane ce qui appartient à Artémis. Au reste, les écrivains latins lui donnaient eux-mêmes l'exemple de cette confusion.

5. Les Tauriens étaient des Scythes; la Chersonèse Taurique est aujourd'hui la Crimée. Le mot de Tauride paraît avoir été créé par analogie avec celui d'Aulide.

6. Que s'employait alors pour où, et pour un relatif précédé d'une préposition, après un nom de temps ou de lieu, et même après un mot exprimant l'état ou la manière. Corneille le moment que, le temps que, le jour que, sur le point ou au point que, du côté que, en l'état que, de la façon que.

:

Avec le même front qu'il donnoit les États.

(Pompée, v. 488.)

Molière le terme que, à l'heure que, en l'état que, de la façon, de la manière que; de l'air qu'on s'y prend (Tartufe, 1419). Et l'on vous a

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