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auteur y revenant toujours d'une manière encore plus tranchante, et
par là rendant, lui, aussi bien que les partisans de la même doctrine,
un très-mauvais service aux rois. Confusion d'idées touchant les
différentes espèces de sociétés résultant d'autres affirmations de M. de
Bonald. Doctrine du même auteur favorable au principe protestant
de la toute-puissance de l'État par rapport à la religion et à l'Église.
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Pages.
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CHAPITRE II.
DE LA FIN DE LA SOCIÉTÉ ET DE LA NÉCESSITÉ DU CATHO-
LICISME POUR QUE LA SOCIÉTÉ ATTEIGNE SA FIN.
§ 5. On explique la dernière partie de la définition de la société,
concernant sa fin. - Tout être tendant naturellement à se conserver
et à se perfectionner, la conservation et la perfection sont aussi la fin
naturelle de toute société. · La fin immédiate et la fin dernière de
l'homme. - La fin de la société est exactement la même. - Doctrine
ignoble des publicistes protestants donnant à la société une fin maté
rielle, réfutée par Domat et par saint Thomas.
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$ 6. Nulle société ne peut atteindre sa perfection en dehors de la
religion catholique. La famille païenne et la famille protestante..
La société domestique ne peut être parfaite que par la foi et par la pra-
tique du catholicisme. — Il en est de même de la société politique.
Incommodes pour les individus, les institutions catholiques sont
des lois conservatrices de ces sociétés. La résignation, condition
essentielle de l'ordre social, ne peut être que l'inspiration du catho-
licisme - Doctrine de Montesquieu réfutée. —Qu'est-ce que l'hon-
neur? Qu'est-ce que la vertu? - L'un et l'autre impossibles hors des
lois et des grâces de la vraie religion. Il en est de même de l'ordre
et de la liberté, qui forment la société parfaite.
§ 7. Une sociéte religieuse des nations, marchant vers la fin qui luis
est propre, est impossible, elle aussi, en dehors du catholicisme.
Le grand caractère de CATHOLICITÉ ou d'UNIVERSALITÉ pour tous les
hommes, aussi bien que pour tous les temps et pour tous les lieux,
lui appartient. -Les religions païennes ou hérétiques, essentielle-
ment particulières, ne sauraient réunir des nations en un corps de
société universelle. Le catholicisme seul est catholique. - Impos-
sibilité particulière au protestantisme de réunir les esprits dans une
foi commune, et par conséquent de former une société parfaite des
nations. Une remarque sur l'alliance entre la France et l'Angleterre.
Doctrine de saint Bernard et de saint Thomas sur la nécessité d'un
Pape pour réunir les nations dans le but de se conserver et de se per-
fectionner.
§ 8. Suite du même sujet. Les fausses idées modernes sur la
société n'ont pas moins altéré et rendu impossible la juste application
du vrai droit des gens dans leurs rapports internationaux. — Impossi➡
bilité de faire passer les lois du christianisme dans le droit des gens
sans le Pape. Horrible droit des gens de l'Angleterre, de la Russie, de
la Hollande et des États-Unis. Beau rôle que joue la France dans
ce moment. Si le seul droit des gens des nations catholiques, et de
la France en particulier, est le seul juste et utile à l'humanité, c'est
parce que ces nations reconnaissent toujours le souverain Pontife
comme chef de l'Église et comme l'interprète légitime de la loi di-
vine. Mais en tant que ces mêmes nations ne sont plus unies sous
le pouvoir du Pape, comme chef de la république chrétienne, elles
ne forment pas de société internationale et ne peuvent rien faire de
grand pour la civilisation et le bonheur du monde.
§ 9. Digression sur le projet d'une nouvelle croisade des nations ca-
tholiques pour aller conquérir l'Asie à la civilisation chrétienne.
Importance de ce projet et éloge de son auteur. · - Première difficulté
à ce qu'on le réalise, sortant de ce fait que, quel que soit le catholi-
cisme des princes, leurs gouvernements ne sont pas plus catholiques
que leurs peuples, en tant que peuples. Deuxième difficulté à la-
quelle donne lieu l'esprit de défiance de ces mêmes gouvernements à
l'égard du chef de l'Église, sans lequel on ne peut marcher dans les
voies du catholicisme. Ces difficultés reconnues même par les ho-
norables partisans de ce projet. En les signalant ici, on n'a pré--
tendu qu'engager ces mêmes partisans à les combattre. Cette discus-
sion répand une lumière nouvelle sur le sujet de ce chapitre.
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CHAPITRE III.
DE LA SOCIÉTÉ PUBLIQUE EN PARTICULIER ET DES DIFFÉ-
RENTS ÉTATS OU ELLE PEUT SE TROUVER.
On
§ 10. Il y a quatre espèces différentes de sociétés publiques.
explique ce qu'est la société NOMADE et la société ÉTABLIE. L'état
NOMADE n'a été qu'un état PASSAGER et non point l'état NATUREL et per-
manent de la société. — Réfutation de la doctrine des matérialistes,
établissant l'état sauvage comme l'état primitif et naturel du genre
humain.
§ 11. Qu'est-ce que la société CONSTITUÉE et la société NON CONSTI→
TUÉE? La société n'est CONSTITUÉE que par la législation publique
et le culte public. Énos, fils de Seth, a été le premier à inaugurer
l'exercice public de la religion. Si l'on a trouvé des peuples n'ayant
pas de temples et de culte publics, cela prouve que ces peuples.
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n'étaient pas constitués.- Nécessité de l'idée de Dieu pour l'existence
de la société. Réfutation du témoignage de voyageurs philosophes
affirmant avoir trouvé des sociétés publiques athées.
$ 12. Du troisième état de la société publique.
société PARFAITE et la société IMPARFAITE?
cales.
123
Qu'est-ce que la
Les monarchies patriar-
- Sous ces monarchies, la société politique était imparfaite.
Les peuples, DE LEUR DROIT (SUI Juris). Un mot sur le droit de
conquête. La société parfaite ne perd jamais sa souveraineté,
lors même qu'elle est annexée à une couronne étrangère. — Malheurs
que les couronnes d'Autriche, de Hollande et d'Angleterre se sont
attirés, pour avoir voulu détruire quelques nationalités. La Hongrie,
l'Italie et l'Irlande. Le crime du partage de la Pologne funeste à
ceux qui l'ont commis et à ceux qui l'ont laissé commettre.
porte pas impunément atteinte aux nationalités des peuples.
§ 13. Qu'est-ce que la société civilisée et la société barbare?
nation juive a été la seule nation civilisée de l'antiquité.
les autres nations sont tombées dans la barbarie. Dans les temps
modernes, les peuples catholiques sont les seuls peuples vraiment ci-
vilisés. - Le lecteur est prévenu que ce sujet sera traité plus ample-
ment ailleurs.
CHAPITRE IV.
DU POUVOIR PUBLIC EN PARTICULIER, ET DE SES DIFFÉ-
RENTES FORMES.
$ 14. Importance et nécessité du pouvoir en général, et du Pouvoir
public en particulier. - Passages de Suarez, de saint Thomas et de
l'Écriture sainte sur ce sujet. Qu'est-ce qu'on doit entendre par les
mots « Pouvoir public? >>
S 15. Il n'y a que deux formes de Pouvoir public la forme мo-
NARCHIQUE et la forme RÉPUBLICAINE. — L'Angleterre n'est qu'une répu-
blique. Les gouvernements CONSTITUTIONNELS de nos jours le sont
aussi. Tout Pouvoir païen est essentiellement absolu, et tout Pou-
voir chrétien est essentiellement tempéré. — Des deux seules formes
possibles de Pouvoir, aucune n'est essentiellement propre à la société
politique. Il y a des circonstances dans lesquelles la forme monar-
chique seule, ou bien la forme républicaine seule, peut sauver l'État.
- Pourquoi la république de 1848 n'a pas pu tenir en France.
§ 16. A quelles conditions la forme républicaine pourra un jour
exister en Europe? Pour le moment elle y est impossible. — Ce
qui a fait la force de la république romaine, et ce qui a causé sa
chute. La république de Venise tombée par l'irréligion et la cor-
ruption des mœurs.
La république américaine tombera aussi par
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les mêmes causes.
§ 17. Digression sur les principales causes qui menacent de ruine
Les horreurs de l'esclavage et la
la république des États-Unis.
corruption des mœurs de ce pays.
Rome, il périra comme elle.
- Tombé aussi bas que l'ancienne
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18. Ravages que le protestantisme a exercés aux États-Unis.
Ces États périront plutôt par la perte de toute morale et de toute foi
que par la forme de leur gouvernement. - La liberté n'est possible
que chez les peuples fidèles à la loi de Dieu. Ce qu'est un peuple
vraiment chrétien au point de vue politique. Ce n'est qu'en em-
brassant le christianisme que les peuples ont pu acquérir une natio-
nalité libre. Le Paraguay.· Un nouvel État libre fondé de nos
jours par les missionnaires. — Point de catholicisme, point de liberté.
-Les ennemis du catholicisme sont les vrais ennemis de toute liberté. 181
CHAPITRE V.
DE LA DIGNITÉ ET DE L'ORIGINE DIVINE
DU POUVOIR PUBLIC.
$ 19. La vérité ne se trouve que dans une espèce de juste milieu
entre deux erreurs opposées. - État de la question sur la dignité et
l'origine du pouvoir. Marche à suivre dans cette discussion.
§ 20. Toutes les vérités de l'ordre politique, aussi bien que toutes
les vérités de l'ordre religieux et moral, ont été révélées à l'homme
dès l'origine du monde. C'est par ce moyen que le genre humain
a connu la grandeur et l'origine divine du Pouvoir politique. — Ma-
gnifiques passages tirés de l'Ancien Testament, dans lesquels Dieu a
renouvelé et confirmé cette même révélation.
§ 21. Digression sur les mauvais princes. - Leur autorité vient
aussi de Dieu. Il ne les donne ordinairement aux peuples qu'en
punition de leur corruption ou de leur impiété. Témoignages et
exemples tirés de l'Écriture sainte, confirmant cette vérité. — La rai-
son païenne aussi bien que la raison chrétienne reconnaissent ce
principe que l'autorité des mauvais princes, toute condamnable
qu'elle soit, par l'abus qu'ils en font, n'en est pas moins divine, par
rapport à son origine et à sa source.
§ 22. Témoignages du Nouveau Testament en faveur du dogme DE
L'ORIGINE DIVINE DU POUVOIR. La sublime philosophie de ce dogme
exposée de la manière la plus claire et la plus saisissante par saint
Paul en particulier.
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§ 23. Trois arguments en faveur de l'origine divine du Pouvoir,
tirés 1o de ce que la société est une institution divine; et 2o de ce que
le pouvoir public a la même origine que le Pouvoir paternel, et que
toute paternité vient de Dieu. Conséquences impies de la négation
de l'origine divine de la paternité. Troisième argument,
résultant
de ce que la souveraineté est une dignité divine en tant qu'elle exerce
une fonction divine.
§ 24. Quatrième argument à l'appui de la même thèse, ressortant
du droit de mort inhérent à la souveraineté, et reconnu et suivi tou-
jours et partout. — Une dernière preuve rationnelle de l'origine divine
du pouvoir, fournie par l'impossibilité d'établir, en dehors de ce prin-
cipe, aucune espèce d'autorité. - Si l'autorité ne vient pas de Dieu,
elle n'est pas.
La cession volontaire du peuple, même confirmée
par le serment, n'est qu'une plaisanterie. Dans cette hypothèse, le
Pouvoir n'a d'autre titre de légitimité que la force ou la fatalité.
Maximes désespérantes du paganisme sur ce sujet.
§ 25. Perpétuité de la foi des peuples chrétiens sur l'origine divine
du pouvoir. Saint Irénée, Tertullien, saint Augustin, saint Gré-
goire, les docteurs catholiques. — Témoignages tirés des Livres saints
et des auteurs païens, prouvant que l'humanité entière a toujours
gardé la même foi. Même le culte sacrilége rendu par certains
peuples à leurs princes a été une preuve de leur croyance à l'origine
divine du pouvoir. Les sentiments de crainte révérentielle que tout
sujet éprouve en présence de son supérieur sont une nouvelle preuve
que le principe de l'origine divine du Pouvoir est une vérité du sens
intime de l'homme. Effets déplorables de la négation de cette doc-
trine. Résumé des preuves exposées dans ce chapitre.
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CHAPITRE VI.
DE L'ORIGINE IMMÉDIATE ET DIRECTE DU POUVOIR PUBLIC
PAR LA SOCIÉTÉ.
§ 27. La constitution du Pouvoir politique n'est que le fait immé-
diat de la société parfaite. - Deux manières dont Dieu confère immé-
diatement le pouvoir. Comment la société parfaite reçoit de Dieu
la souveraineté et le droit qu'elle a de la conférer à son tour à qui et
dans les conditions qu'il lui plaît. Conformité de cette doctrine avec
la raison et l'histoire. Conséquences qui en résultent contre les
publicistes de la révolution et de l'absolutisme. - Le faux DROIT DIVIN
funeste aux nations et au Pouvoir lui-même..
§ 28. Témoignages des Pères et des docteurs de l'Église en faveur
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