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cularibus litteris, deinde nes en compagnie de son in monasterio sacris mi-intime ami Grégoire de rabiliter eruditus, eum Nazianze, il s'adonna dans brevi cursum fecit ad la vie monastique à la omnem doctrinæ et mo- science sacrée; en peu de rum excellentiam, ut in- temps sa doctrine et sa de Magni cognomen in- sainteté furent telles, qu'on venerit. Is ad prædican- lui donna le surnom de dum Jesu Christi Evan- Grand. Appelé à prêcher gelium in Pontum ac- l'Evangile dans le Pont, il cersitus, eam provin- ramena dans la voie du ciam a christianis ins- salut cette province qui titutis aberrantem, ad s'était éloignée des habiviam salutis revocavit : tudes chrétiennes. Eusèbe, mox ab Eusebio Cæsa- évêque de Césarée, le choireæ episcopo ad eru- sit bientôt comme aide pour diendam eam civitatem instruire le peuple de la adjutor adhibetur in ville, et Basile lui succéda cujus locum postea suc- sur ce siège. Il se cessit. Is Filium Patri l'ardent défenseur de la conconsubstantialem esse substantialité du Père et du in primis defendit, ac Fils; l'empereur Valens, Valentem imperatorem irrité contre lui, fut vaincu sibi iratum, miraculis de telle sorte par ses miraadeo flexit, ut incum- cles, qu'en dépit de sa vobentem ad voluntatem lonté bien arrêtée de le ejiciendi ipsum in exsi-jeter en exil, il dut abanlíum, a sententia disce- donner son projet.

dere coegerit.

montra

AM et Valentis sella, Ce décret de bannisseAR sur le point de porter NAM in qua facturus decretum de ejiciendo ment contre Basile, son e civitate Basilio, sedere siège se brisa; de trois rovolebat, confracta est: et seaux qu'il prit pour l'écrire, tribus ab eo calamis ad- aucun ne rendit d'encre; hibitis ad scribendam et comme néanmoins il exsilii legem, nullus eo- persistait dans la résolution rum reddidit atramen- de rédiger ce décret impie, tum et cum nihilomi- sa main droite, saisie d'un nus in proposito scriben- tremblement dans tous les di impium decretum per- muscles, refusa d'obéir. Vasisteret, ipsius dextera, lens effrayé mit en pièces dissolutis nervis, tota de ses deux mains la charte contremuit. His commo- | fatale. Dans la nuit qu'on

avait donnée à Basile pour tus Valens chartam délibérer, l'impératrice fut utraque manu conscidit. prise de douleurs mystérieu- Ea autem nocte, quæ ses, et son fils unique tomba ad deliberandum Basilio gravement malade. Terrifié, data est, Valentis uxor l'empereur, reconnaissant sa intimis est cruciata dofaute, appela Basile ; en sa loribus, et unicus filius présence, l'enfant commença in gravem morbum ind'aller mieux ; mais Valens cidit. Quibus ille perayant invité ensuite les héré- territus, iniquitatem tiques à voir le petit malade, il mourut peu après.

L'

'ABSTINENCE de Basile et sa continence furent admirables; il se contentait d'une seule tunique, et gardait un jeûne rigoureux; assidu à la prière, il y employait souvent toute la nuit. Šavirginité ne connut point d'ombre. Dans les monastères qu'il fonda, il régla de telle sorte la vie des moines, qu'elle réunit parfaitement les avantages de la solitude et de l'action. La science remplit ses nombreux écrits, et personne, au témoignage de Grégoire de Nazianze, n'expliqua les Livres saints avec plus d'abondance ou de vérité. Sa mort arriva le 1er janvier; n'ayant vécu que par l'esprit, il semblait ne garder de son corps que les os et la peau.

suam recognoscens, Basilium accersit: quo præsente, puer cœpit convalescere : verum, vocatis a Valente ad visendum puerum hæreticis, paulo post mori

tur.

A

BSTINENTIA et continentia fuit admirabili : una tunica contentus erat, in jejunio servando diligentissimus, in oratione assiduus, in qua sæpe totam noctem consumebat. Virginitatem perpetuo coluit. Monasteriis exstructis, ita monachorum institutum temperavit, ut solitariæ atque actuosæ vitæ utilitates præclare simul conjungeret. Multa erudite scripsit, ac nemo, teste Gregorio Nazianzeno, sacræ Scripturæ libros verius aut uberius explicavit. Obiit calendis januarii, cum, tantum spiritu vivens, præter ossa et pellem, nulla præterea corporis parte constare videre

tur.

LE TEMPS APRÈS LA PENTECOTE.

T. III.

6**

Ntife, 'EST-CE pas vous avoir assez loué, grand Ponque d'avoir seulement énoncé vos œuvres ? Puissent-elles, ces œuvres, trouver de nos temps des imitateurs! car, l'histoire le montre clairement, ce sont les saints de votre taille qui font la grandeur d'une époque et son salut. Le peuple le plus éprouvé, le plus abandonné en apparence, n'a besoin que d'un chef docile en tout, docile jusqu'à l'héroïsme aux inspirations de l'Esprit toujours présent dans l'Eglise, et ce peuple portera la tempête, et il vaincra enfin; tandis que lorsque le sel de la terre est affadi1, la société se dissout, sans qu'il soit même besoin d'un Julien ou d'un Valens pour la mener à sa perte. Obtenez donc, ô Basile, des chefs tels que vous à notre société si malade; que l'étonnement de Modestus se reproduise en nos jours; que les successeurs des préfets de Valens rencontrent partout un évêque à la tête des églises: et leur étonnement sera pour nous le signal du triomphe; car un évêque n'est jamais vaincu, dût-il passer par l'exil ou la mort.

En même temps que vous maintiendrez les pasteurs des Eglises à la hauteur de cet état de perfection où les veut l'onction sainte, élevez aussi le troupeau jusqu'aux voies de la sainteté que son christianisme suppose. Ce n'est pas aux moines seulement qu'il a été dit: Le royaume des cieux est en vous 2. Vous nous apprenez 3 que ce royaume des cieux, cette béatitude qui déjà peut être la nôtre, est la contemplation qui nous est accessible ici-bas des réalités éternelles, non par la claire et directe vision, mais dans le miroir dont parle l'Apôtre. Quelle absurdité, ainsi que vous

1. MATTH. V, 13. 2. Luc. XVII, 21. 3. BASIL. Epist. 8,

al. III.

le dites, de ne cultiver, de ne nourrir dans l'homme que les sens affamés de matière, et de refuser au seul esprit son libre jeu et sa pâture! L'esprit ne s'élance-t-il pas de lui-même vers les régions de l'intelligible pour lequel il est fait ? Si son essor est laborieux, c'est que les sens ont prévalu contre lui. Apprenez-nous à le guérir par la foi et l'amour, qui lui rendront l'agilité du cerf et l'élèveront sur les montagnes. Répétez aux hommes de notre temps qui pourraient l'oublier, que le souci d'une foi droite n'est pas moins nécessaire à cette fin que la rectitude de la vie. Hélas! vos fils en trop grand nombre ont oublié que tout vrai moine, tout vrai chrétien, déteste l'hérétique'. Bénissez d'autant mieux ceux que tant d'épreuves continues n'ont pu ébranler; multipliez les retours; hâtez le jour heureux où l'Orient, secouant le double joug du schisme et de l'Islam, reprendra dans le bercail unique de l'unique pasteur une place qui fut si glorieuse.

Pour nous qui sommes en ce moment prosternés à vos pieds, ô Docteur de l'Esprit-Saint, défenseur du Verbe consubstantiel au Père, faites que comme vous nous vivions toujours à la gloire de la Trinité sainte. Vous l'exprimiez dans une admirable formule: « Etre baptisé dans la Trinité, croire conformément à son baptême, glorifier Dieu selon sa foi », c'était pour vous l'essentielle base de ce que doit être le moine 2; mais n'est-ce pas aussi tout le chrétien ? Faites-le comprendre à tous, et bénissez-nous.

1. Sermo de ascetic. discipl. Quomodo monachum ornari oporteat. 2. Ibid.

LE XV JUIN.

LES SS. VITE ET MODESTE, MARTYRS,

ET SAINTE CRESCENCE, MARTYRE.

'ESPRIT divin qui règne sur cette partie du Cycle, est avant tout le témoin du Verbe. L'Homme-Dieu l'annonçait

sous ce titre au monde qu'il devait laisser pour retourner à son Père, après avoir rendu lui-même son grand témoignage à la vérité souveraine 2. Formés par l'Esprit sur le type du Fils de l'homme, les fidèles sont aussi des témoins, dont la mission est de refouler le mensonge, ennemi de Dieu, en exprimant la vérité dans leurs paroles et leurs actes. Mais le témoignage suprême, qu'il n'est pas donné à tous de rendre, est celui du sang; les martyrs sont les privilégiés de cette lutte incessante du vrai contre le faux, en laquelle se résume l'histoire. Ils ne pouvaient manquer de briller au ciel en ces jours. Bientôt l'Eglise va tressaillir à la naissance de Jean le Précurseur, cet homme si grand entre tous 3, et dont la grandeur fut d'avoir été envoyé par Dieu pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière. Nous aurons alors occasion de méditer plus longuement ces pensées, auxquelles semblent vouloir nous préparer déjà les groupes joyeux de martyrs

1. JOHAN. XV, 26. 2. Ibid. xvIII, 37. 3. MATTH. XI, II. 4. JOHAN. 1, 6-8.

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