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le MENDIANT lui était APPARU dans sa chambre pendant la nuit, l'avait regardé FIXxement et s'était retiré. Il dit que cet homme était habillé comme quand nous l'avons vu, mais qu'il était plus NOIR, ce que j'avais REMARQUÉ, en effet. »

« Effrayés d'encourir le blâme, ils ne parlèrent de rien à personne, quoiqu'ils eussent, chaque nuit, le spectacle de cette APPARITION, et qu'ils reconnussent qu'ils ne l'évitaient pas en changeant de chambre. Mais l'effet de cette persécution, produit sur chacun d'eux, devint si visible qu'il éveilla la curiosité des habitants du village, et la mère du domestique alla prier le pasteur de tâcher de découvrir ce qui préoccupait son fils. Ce ministre lui lui proposa un entretien avec le père Joseph, du couvent des Franciscains, qui lui dit que le défunt ne pouvait lui faire aucun mal, et l'engagea à demander à ce trépassé ce qu'il voulait. Le valet le fit, et il lui fut répondu : « Vous êtes de bons enfants, mais moi je suis un esprit du mal. Dans la grange, sous la paille, vous trouverez mon argent qui est pour vous. » Le domestique trouva, en effet, de l'argent dans un vieux bas, caché sous la paille; mais ils eurent de la répuguance pour cet argent, et prirent en affection ce père Joseph, qui leur proposa d'en faire 5 parts, l'une pour son couVENT, la seconde pour l'église réformée du village, la troisième pour celle à laquelle eux-mêmes

apppartenaient, du rit luthérien. De ce moment ils ne furent plus troublés. » (On voit que les franciscains et les églises du culte réformé ont eu moins de répugnance que les domestiques pour l'argent d'un vagabond, peut-être un bandit, et aucune pensée d'en donner aux pauvres.)

APPARITION, p. 79 du même ouvrage. << Sir Thomas Wilkins, curé de Warblington, dans le Hampshire, écrit que lui et plusieurs personnes ont vu une APPARITION dans le presbytère; il tâta cette apparition et ne sentit rien jusqu'au mur, quoique l'objet lumineux fut toujours à la même place dans la même chambre. Le curé dit que, s'il y a des lueurs qui sont fixes sur les fosses mortuaires comme émanations des corps, il y en a aussi qui se déplacent et vont partout. L'apparence que vit le curé sortit de la cure, traversa la route, entra dans un bois, monta un coteau et disparut à la porte d'une ferme, puis elle parut sortir de la maison, accompagnée d'un autre esprit et le dépassa. Ils vinrent tous deux au point d'où le premier était parti et y disparurent. Ce pasteur mit une marque au lieu de la disparition, sur la fosse d'inhumation, pour la reconnaître parmi les autres, et le lendemain il demanda au fossoyeur quel individu avait été déposé là. Cet homme dit que le mort avait appartenu à une famille qui vi

vait en haut de la colline, indiquant la maison où la lumière s'était arrêtée, celle de M. D.., mais qu'il y avait très-longtemps que quelqu'un avait été enterré à cet endroit.

Le ministre apprit dans la journée qu'un enfant de cette famille avait succombé la veille. Il est présumabie que c'est son esprit qui accompagnait celui qui avait fait apparition dans le presbytère.

SONGE. Avis de décès,

même ouvrage,

p. 71. « Un secrétaire très-estimé mourut chez M. Von N... Environ huit semaines après, M. N... étant malade, sa fille rêva qu'on sonnait à la porte de la maison, et qu'en y regardant, elle vit le secrétaire à cette porte. L'ayant reçu et lui ayant demandé pourquoi il était venu, il répondit : « pour chercher quelqu'un. » Inquiète pour son père elle dit : « Je pense que ce n'est pas mon père. » Il fit de la tête un signe négatif et passa dans le réfectoire où il disparut. Le frère de cette dame étant venu voir ses parents, coucha dans cette chambre où il fut malade et mourut.

Agréez, mon cher monsieur, mes salutations

cordiales.

SALQUES.

LE SOMNAMBULE ILLION

DIT BRETON.

GUÉRISON MAGNÉTIQUE, SOMNAMBULISME,

VUES A DISTANCE, APPARITIONS, ETC.

Vers le 15 octobre 1857, une maison, dans Argenteuil, s'était élevée majestueusement du sol jusqu'au deuxième étage, sous les ordres de M. Caillé, entrepreneur de maçonneries; les échaf faudages encombraient la ruelle où cet être nouveau avait pris naissance, et les voitures, qui jamais ne s'y croisent, mais qui s'y suivent au pas, ne pouvaient y passer. Une d'elles s'y est engagée : le charretier la conduit depuis trente années, ce qui est dire qu'il sait la conduire, mais contre la force il n'y a pas de résistance, dit-on; par conséquent, si un chameau ne peut passer par le trou d'une aiguille, une large charrette ne peut passer par un endroit trop étroit. Le coup d'œil du charretier le trompe; un garçon maçon s'en aperçoit de l'échaf faudage de l'entablement, et veut éviter le bris d'une échelle qui barre le passage: il la soulève de terre; mais le moyeu de la roue s'emmanche dans les échelons, et entraîne l'échelle ainsi que le pauvre jeune homme qui l'a soulevée. La chute

est terrible ce malheureux tombe debout, et est renvoyé, sur le côté gauche, contre une muraille qui, à son tour, le jette à terre, où ses camarades le ramassent sans connaissance. Un médecin passe sur les lieux, visite le blessé, lui remet une épaule, et ne sait quoi prononcer sur un homme dans un si fâcheux état. On le conduit à l'hospice; là il revient à lui pour être témoin de sa triste position: le pied gauche est démis ou broyé, le médecin ne peut prononcer, tellement l'enflure est considérable. La tête, en un instant, est dans le même état, et d'une nuance violacée à faire croire à un épanchement sanguin. La poitrine paraît être assez engagée pour ne pas permettre les fonctions de la parole. A la première que peut articuler cet homme, il s'écrie, en montrant un lit près de lui : c'est là qu'elle est morte! c'est là que je mourrai.... Illion (c'est le nom du blessé) a subi déjà un veuvage, et est remarié, depuis à peine une année, à une jeune orpheline, qui, directement, est employée chez nous en qualité de femme de ménage. Il ne fut avec sa première femme que dix-huit mois, étant tombée malade dès les premiers mois de leur mariage, et spiritualisée phthisique à l'hospice d'Argenteuil.

Sa deuxième femme est enceinte, prête d'accoucher. Illion travaille pour le même patron depuis quatorze ans, et est on ne peut mieux considéré

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