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dans votre temps à notre égard, permettez-moi d'être à mon tour au vôtre une lumière spirituelle... Ravet accuse que cet esprit lui prend et lui serre la main en lui disant qu'il me remercie de ma fraternelle obligeance; qu'il étudiera sa nouvelle position.

OBSERVATIONS.

Il ressort de la séance de M. l'abbé Almignana, et de celle de Charles Dupuis, que les questions de temps et la succession vive des pensées studieuses, semblent être suspendues dans l'état spirituel. Nous ne pouvons admettre à priori cette conclusion; car elle répugne à nos aspirations présentes, et elle semble en plus ne pas suivre la filière harmonique par laquelle passe le taraudage des pensées de l'état matériel. Plus nous paraissons contraire à l'acceptation de cette révélation, plus nos études somnambuliques semblent vouloir l'établir et le prouver par des faits répétés; faits produits par des lucides différents, sur lesquels nos arguments et notre prétendu pouvoir magnético-volontaire n'ont aucune prise assurément; car, nous le répétons consciencieusement, cette proposition ne répond pas au cadre logique dans lequel nous aimons à placer toutes les choses de nos études. L'esprit Dupuis, comme quantité d'autres qui nous sont apparus antérieurement, sait qu'il est spiritualisé, mais n'a aucune

idée d'étudier sa nouvelle position; il continue l'élaboration de l'ordre d'idées qu'il élaborait sur la terre, et pourrait ainsi passer des siècles au milieu du globe attractif, sans doute (globe décrit par l'esprit Emmanuel Swedenborg, tome III des Arcanes de la vie future dévoilés), qui lui représente toutes les daguerréotypies de son état matériel; espèce d'universalité imagée des choses vues dans cet état, sans plus se soucier de son état présent et de ce qui peut le constituer. C'est nous, êtres encore enfermés dans le chaos matériel, qui tirons de cette espèce de léthargie ces esprits supérieurs, nageant au sein de toutes les lumières désirables, et encore ne pouvons-nous pas les voir progresser à pas de géant dans cette précieuse étude. Non, nous les redemandons quelques années plus tard, et les retrouvons, à peu de chose près, dans la même ignorance. Cette connaissance nous donne le vertige et nous ferait volontiers craindre de quitter la terre. Nous nous demandons où est ce beau ciel rêvé, cette extension de savoir, de sagesse et de lumière tant vantés par les mêmes lucides en l'honneur de l'état spirituel? Nous ne voulons pas nous arrêter à cette obscure question, elle doit avoir sa raison d'être; espérons que nous la comprendrons mieux lorsque nous serons appelés dans cette classe d'études d'outre-tombe, et remercions toujours les esprits supérieurs de nous ins

méditons sur elles.

truire de ces choses. En attendant leur solution,

ALP. CAHAGnet.

Pour copie conforme:

LECOCQ,

Secrétaire des étudiants swedenborgiens.

BIBLIOGRAPHIE ÉTRANGÈRE.

Angers, le 5 novembre 1860.

Mon cher monsieur,

Je vous prie d'agréer, pour votre Encyclopédie, les articles que je vais reproduire ci-après, tirés de l'ouvrage anglais, intitulé: The night side of nature, par Catherine Crowe.

Page 111. Le poëte Pfeffel, aveugle, avait pour secrétaire un jeune pasteur protestant, Billing, qui le promenait dans son jardin, à quelque distance de la ville. Dans ces promenades, Pfeffel remarqua que chaque fois qu'ils passaient dans un certain endroit, le bras de Billing était pris de tremblement et de malaise. Pfeffel le questionnant à cet égard, le secrétaire dit à contre-cœur qu'en effet chaque fois qu'il passait à cette place il éprouvait des sensations qu'il ne pouvait pas s'expliquer et qu'il sentait la même chose toutes les fois qu'il

passait là où avaient été enterrés des corps humains. Pfeffel, en vue de s'attaquer à l'imagination du jeune homme, alla le soir avec lui dans ce jardin. En approchant du point remarquable, Billing aperçut une faible lumière, et, de plus près, il vit une lumineuse figure d'Esprit, se balançant sur ce point, une femme, enfin, un bras en travers du corps et l'autre pendant, et droite elle-même au-dessus du sol, à la hauteur d'un travers de main, et tranquille. Le jeune homme ne voulant pas avancer, Pfeffel y alla seul, agitant son bâton en tous sens à cette place sans aucun effet, et cette apparence se retirait et revenait prendre sa place, devant le jeune homme, après la retraite de Pfeffel. Le public alla répéter ces expériences assez longtemps, et l'on supposa qu'on avait enseveli quelque corps en cet endroit. Pfeffel fit creuser le sol. A une grande profondeur fut rencontrée une couche de chaux, de la longueur et de la largeur d'une tombe, et très-épaisse, sous laquelle furent trouvés les os d'un être humain. Ils furent enlevés et la figure nocturne cessa de paraître.

Madame Crowe cite des expériences très-intéressantes faites sur des détritus et des cendres de plantes, dans lesquelles on a fait sortir les formes de ces plantes par émanation, et l'on doit croire, dit-elle, qu'il en serait de même des restes humains.

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Page 128. Sir John Holloway, de la Banque d'Angleterre, raconte qu'une nuit, étant couché avec sa femme et ne pouvant dormir, il attacha ses regards et ses pensées sur une étoile très-brillante, qu'il voyait par sa fenêtre, lorsque tout à coup il vit son Esprit se séparer de son corps et prendre son essor dans la brillante sphère. Mais, inquiet des angoisses de sa femme si, s'éveillant, elle allait croire son corps mort à côté d'elle, il retourna et y entra avec difficulté. Il se retrouva dans l'obscurité; mais il dit que, pendant que son Esprit était libre, il était alternativement dans la lumière ou dans l'obscurité, suivant que ses pensées étaient avec sa femme ou avec l'étoile. Il dit qu'il évite tout ce qui peut reproduire cet accident, les conséquences en étant affligeantes.

Page 108.-Pomponius Mela raconte que chez un certain peuple de l'intérieur de l'Afrique intérieure les habitants se couchent, pour dormir, sur les tombes de leurs ancêtres et croient que dans les songes qu'ils y font ils y trouvent de sages conseils des morts. Double songe

page 107 — par deux femmes, la mère et la fille. Toutes deux étaient couchées dans le même lit, à Cheltenham, lorsque la mère, madame C... rêva que son beau-frère, en Irlande, l'avait envoyé chercher; qu'elle entra dans sa chambre et le trouva au lit avec pâleur de la mort.

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