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ciel, où tu peux être réuni, dans les heureux cercles, à ceux qui t'ont élevé. >>

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- Même livre, p. 151. L'Esprit d'Elias Smith donne l'avis suivant : « Mes amis, un grand changement aura lieu, et vous serez récompensés selon vos œuvres. Je veux faire descendre une bonne inspiration dans vos cœurs, car le bon temps va bientôt venir. La société humaine se modifiera et les hommes se sentiront entraînés à être charitables. Cette puissance, qui contrôle les communications spirituelles, ne peut pas manquer de convaincre l'homme de son immortalité, et sa foi, à cet égard, doit être plus dans Dieu que dans les enseignements des hommes. >>

Quelqu'un demande : Quelle foi? << Nous voulons parler de certaines croyances qui excluent et prohibent cette liberté de pensées ou d'expressions qui tendent à réformer la société. »

Ma vue est tellement fatiguée que je suis obligé de m'arrêter ici; mais qu'il me soit permis, mon cher monsieur, puisque vous étiez en si bon chemin, dans la planète de Mercure, de vous reprocher de vous en être tenu là, et de ne pas avoir fait connaissance avec Jupiter ou Saturne, avec l'anneau de cette dernière planète, avec Neptune qui paraît avoir aussi un anneau. Les détails que vous nous avez donnés sur Mercure ont fait beaucoup de plaisir aux personnes auxquelles j'ai montré vos 28°

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et 29 livraisons. D'après leurs réflexions et ce que j'éprouve moi-même, je crois pouvoir vous dire que vos lecteurs s'intéresseront toujours à vos belles expériences, et moins, il faut en convenir, à toute poésie qui ne sera pas le produit des Esprits ou de nature à fortifier la foi, surtout dans un siècle positif ou léger, mais à qui il faut du roman ou des choses sérieuses.

Pour nous, les faits et les instructions d'en haut, de Galilée, seront toujours du plus grand prix. Pensez-bien que mes réflexions sont au bénéfice de vos publications, à l'égard desquelles j'ai toujours fait, in petto, des vœux de prospérité.

Recevez, monsieur, l'assurance de mon cordial dévouement.

SALGUES.

M. SALGUES.

Réponse à la lettre précédente.

Cher monsieur,

Argenteuil, 4 mai 1859.

Je viens vous remercier de votre bonne lettre. Son genre, sa diction, les faits qu'elle contient, sont ce que je désire pour notre petite publication: Je l'insérerai dans le prochain numéro, comme

toutes celles de ce genre qu'il vous plaira de faire parvenir jusqu'à mes lecteurs.

J'ai recommencé mes études avec l'esprit Galilée, mais cet Esprit m'a détourné de l'idée de connaître les planètes, alléguant que ces relations sans contrôle passeraient pour être des inventions de cerveaux en délire; qu'il était plus profitable de traiter des questions scientifiques à la hauteur des connaissances et des moyens d'observation actuels. Nous avons commencé par traiter des rapports des globes entre eux; si vous avez quelques questions en ce genre à lui faire soumettre, je les lui présenterai avec plaisir.

Recevez, monsieur, mes salutations fraternelles.
ALP. CAHAGNET.

APPARITIONS.

ATTOUCHEMENTS PAR LES ESPRITS, etc.

Nos lecteurs doivent se rappeler avoir lu, tome III, page 241 de l'Encyclopédie magnétique, une histoire très-curieuse portant le titre : LE VIEILLARD DE SÉBASTOPOL. Nous en devions la connaissance à une jeune Russe, demoiselle de

haute condition sociale, de bonne instruction, et penseur très-élevé. Différentes séances furent données à cette personne; entre autre celle d'un exécuté du jour même à Paris. Exécuté que nous ne pouvions connaître, et qui, étant bien signalé par Adèle, devait fortifier passablement la certitude naissante de cette persévérante étudiante. Heureux à chaque fois, nous obtinmes un partisant de plus à nos propositions; et un partisan de cet ordre, dans une telle position sociale, n'est pas à dédaigner. Ces jours derniers, 8 mai 1839, cette demoiselle vint nous voir accompagnée d'un jeune compatriote, dont, disait-elle, elle désirait faire l'éducation spiritualiste; mais la tâche n'était pas facile, car le jeune adepte comptait au contraire prouver à son professeur qu'il y avait plus d'enthousiasme de sa part que de sevère étude. Devant une telle déclaration, je ne sus un moment si je devais commencer l'expérience; je crus ne devoir le faire qu'après m'être expliqué, ainsi qu'il suit, avec cet incrédule.

:

« Je ne peux, monsieur, vous assurer qu'une chose c'est que mademoiselle dit on ne peut plus vrai à l'égard de la faculté qu'ont les lucides de pouvoir (quand plus avancé et supérieur à eux le leur facilite) communiquer avec les êtres d'outretombe. Nous ne sommes, à cette occasion, que de simples étudiants, que de confiants spectateurs

qui n'apportons dans notre cœur que le besoin de connaître, ou, du moins, d'annoter tous les moyens d'obtenir la vérité. La compagnie dans laquelle je vous vois placé m'assure, monsieur, non de votre bienveillance, que je n'implore pas, mais votre impartiale observation. C'est à ce prix que nous allons nous mettre à l'étude. Ce jeune homme me répondit que l'honnêteté présidait à tous ses actes, et qu'il ne se faisait pas un mérite de nier. »

Une telle réponse me me rassura. Adèle fut bientôt en sommeil. L'Esprit évoqué fut également bientôt présent auprès d'elle, et une conversation de près d'une heure s'en suivît. Réussite sur tous les points à un tel degré, que le demandeur pria Adèle d'implorer, de madame sa mère (Esprit évoqué) de le disposer à croire, par un fait d'attouchement, si cela lui était possible, afin qu'il n'eut plus rien à désirer. Tout aussitôt, dit la lucide, la mère de ce jeune homme lui prit la tête dans ses deux mains, en lui disant, avec beaucoup d'amour « Tu seras donc toujours désobéissant, méchant enfant. » Ce monsieur dit n'avoir rien éprouvé de cet attouchement; mais il n'avait pas fini sa phrase, qu'il étendit ses quatre membres, penchant tout le haut du corps et la tête en arrière sur le dossier de son siége, et resta quelques secondes dans cet état de crucifixion, la poitrine

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