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D. Nous avons essayé de la planchette sans succès, pourquoi ?

R. Je viens de vous en dire la cause.

Assurez mon père que je ferai mon possible pour lui donner des marques matérielles de ma présence près de lui... Après un moment de silence, cette Jeune fille reprend d'un air un peu inquiet. » Pourquoi voudriez vous que je sois toujours près de cette terre ?... Moi, j'ai peur des orages (cette phrase est textuelle). Adèle ne comprenant pas si le sens en est allégorique ou exact, ne se souciait pas que je vous le citât; mais elle peut vous être agréable à connaître.

La lucide me dit que Mlle Cassot est en compagnie d'une amie; elle croit que c'est celle dont nous avons parlé, qui est spiritualisée après elle, mais elle n'ose l'affirmer, et voulait encore vous taire cette particularité, de crainte que vous réprouvassiez cette seconde apparition. Je me suis repenti de lui avoir cité vos doutes; mais ceux qui nous conduisent, plus éclairés que nous, nous font agir dans ces circonstances comme ils le trouvent. bon. Ils trouvent sans doute également bon de nous laisser quelque chose à deviner, sans quoi nous serions toujours satisfaits; mais cette satisfaction troublerait plus qu'elle serait agréable.

Contentons-nous d'enregistrer ces choses merveilleuses, et de les classer selon leur valeur. Voici

le signalement de cette amie de votre demoiselle : Belle brune aux yeux noirs, nez plus long que court; mais bien fait. Bouche moyenne, menton allongé, ensemble de physionomie ovale, air de langueur, corpulence mince, moins forte que Mlle Cassot. Elle est dans une mise spirituelle ; je dis à Adèle de la prier, de revétir une mise matérielle afin d'en connaître les détails. Ce n'est pas sans peine qu'elle s'y décide, et ce n'est que sur ces mots prononcés par votre demoiselle qu'elle le fait. « Voyons ma petite amie, ce sera bientôt fait habille-toi. » Adèle lui voit alors une robe d'étoffe de soie (pense-t-elle) de couleur gris, et à petites raies, rose ou groseille, coiffée en cheveux, avec bandeaux. Mademoiselle Cassot la régaie un peu, car elle devait être très-enjouée, quand sa compagne au contraire est plus triste. Elles paraissent bien s'aimer toutes les deux.

Votre demoiselle avant de nous quitter nous prie de dire à Mme sa mère qu'elle se soigne bien, vu qu'elle est très-fatiguée, et a besoin de grands soins.

Voilà, Monsieur, le résultat de cette intéressante séance, puisse-t-il vous satisfaire et vous faire espérer revoir vous-même celle qui plus heureuse que vous, vous voit sans cesse selon ses vœux.

Recevez, monsieur, mes salutations fraternelles. ALP. CAHAGNET.

Nota. Au moment de mettre cette correspondance sous presse, nous recevons la lettre suivante de M. Cassot, lettre qui nous a fait beaucoup de plaisir, plaisir qui nous le pensons sera partagé par nos lecteurs,

Jamais nous n'avons obtenu plus belle réussite.

Monsieur Cahagnet,

Vaux, ce 1er juin 1859.

J'aurais dù vous écrire plus tôt, en réponse à votre honorée du 31 mars dernier, qui me fait connaître d'une manière péremptoire que c'est bien l'Esprit de ma fille chérie qui parle à votre excellente lucide.

La phrase que cette dernière dit tenir de ma fille: « Pourquoi voudriez-vous que je sois toujours près de la terre?... Moi,j'ai peur des orages,» est significative pour nous et ajoute à notre conviction.

Et puis, l'amie dont ma fille était accompagnée au moment de son apparition à votre lucide, est une jeune personne du département de la Dordogne, avec laquelle elle était très-liée. Le signalement que vous en donnez nous la fait reconnaître. Mais, néanmoins, à la prochaine apparition que vous solliciterez de ma fille, demandez

mais il nous fut dit encore: Pas cela. En cherchant plus loin, nous trouvâmes enfin l'hymne ayant exactement le titre indiqué. Nous la chantâmes, et la mesure fut marquée par des sons.

-Extrait du livre intitulé: Sights and Sounds, p. 155... Des personnes du Cercle se sont vues promener en rond, inopinément dans leurs siéges, puis amenées près de la table et en être éloignées successivement. Les chaises et les canapés sont partis tout à coup de leur place près des murs, pour se réunir et former un cercle au milieu du salon. au moment où ils y furent invités. Chaque personne du cercle a successivement levé la table de son côté, et la puissance invisible a chaque fois lecé l'autre côté de cette table. Parfois les Esprits ont levé entièrement la table, et l'ont soutenue en l'air à une hauteur d'un à trois pieds du sol, et chacun a pu se convaincre que personne ne la touchait. Des lumières de différentes couleurs se sont produites dans plusieurs chambres où régnait l'obscurité. La table a souvent été balancée avec violence, et soudainement, sans qu'on s'y attendit, ses mouvements ont cessé tout à coup, et elle se tint ferme et immobile, ayant sa surface inclinée sous un angle de 45 degrés. En cet état, les lampes, crayons et autres objets glissèrent sur le bord, et y restèrent fixés comme s'ils avaient été rivés sur ce meuble. Un des visiteurs a été suspendu et

transporté dans l'air à une distance de plus de cinquante pieds.

-Dans le même livre, p. 308, on trouve: « Dans Winchester, au printemps dernier, une dame mourut subitement. Très-peu de temps avant sa mort, elle avait donné un gage de souvenir à une amie qui devait aller demeurer à Greenfield, dans le Massachusset. Peu de temps après, cette amie crut devoir profiter d'une occasion pour envoyer à l'habitante de Winchester un petit cadeau en retour du sien; mais il plut, il lui fut impossible de sortir pour faire l'acquisition de l'objet à donner, et'elle dut ajourner son empiette pour attendre un temps propice. Le jour convenable étant venu, elle reçut une lettre écrite par la main d'un médium, ainsi conçue: Vous avez bien fait de différer cet envoi, car je devais quitter ce monde, comme je l'ai fait, avant qu'il pút me parvenir.

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Même livre, p. 150. Un père, dans le monde des Esprits, dit : « Mon fils! oh, mon fils! qu'estce que l'Esprit d'un père peut te dire pour commander le plus ton intérêt. Je suis avec toi pour inspirer à ton âme l'espoir d'un glorieux avenir. Donc, en avant! mon fils. Que l'espérance te berce sur le courant de la vie qui, chez toi, a bientôt atteint son moyen terme, et qui commencera incessamment à décliner. Prépare-toi donc à occuper une place éminente et sainte dans le royaume du

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