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qui les forment; les plus grands sont ceux qui atteignent les limites les plus reculées de ce cercle immesurable; par conséquent les plus petits se trouveraient être au centre, si centre il y a.

8° Les globes ou planètes groupés ainsi autour d'un soleil sont à l'égard de ce dernier comme la lune vous paraît être à l'égard du vôtre; on pourrait les nommer ses lunes.

9o Les soleils et les globes de leurs cercles régularisent entre eux, par leur échange réciproque, leur nature ou loi d'être; ils entretiennent par là l'exister de cette loi; car les uns sont plus chauds ou froids, plus lumineux ou plus obscurs que les autres. L'alliance des soleils entre eux est faite en vue du même but de régularité et de conservation de l'exister de cette grande loi harmonique qui ne peut permettre des absorptions ni des émissions que par voie d'égale répartition et des besoins de tous.

D. De quelle nature pensez-vous que sont les soleils? c'est-à-dire pensez-vous, comme l'Esprit Swedenborg, qu'ils ne sont que des jets lumineux d'un soleil typique qu'il nomme soleil spirituel, soleil planant à une hauteur indescriptible audessous de tous les globes, et les traversant tous de ses rayons, de manière à pénétrer ainsi aux limites les plus reculées de la création? Cet Esprit croit que notre soleil (par exemple) n'est qu'une

plus grosse fraction d'un tel rayon lumineux qui, passant à travers des jonctions de globes, comme une lumière à travers les fissures d'une porte mal jointe, nous fait l'effet d'un foyer d'un globe spécial, quand ce n'est au contraire qu'un tel rayon du soleil spirituel.

R. Je ne peux affirmer que les soleils sont des globes semblables aux autres et d'une substance identique. Je crois, au contraire, qu'il ne sont pas matériels, ni par conséquent habités par des êtres matériels. Je pense qu'ils sont des globes d'une substance mixte entre le matériel et le spirituel; qu'ils sont pour lors habités par des Esprits en cours d'élévation et d'épuration; qu'ils sont une étape de la grande route éternelle.

D. Vous dites qu'il faut des éternités pour connaître l'œuvre de Dieu : dans ces longues et difficiles études l'homme ne se trouve-t-il pas abîmé, anéanti du moins quant à la connaissance de son moi, de son passé? etc.

R. JAMAIS. Les passés de l'homme sont autant de lettres du grand alphabet de ses connaissances; ils sont de vastes magasins où son observation puise pour composer et apprécier dans ses avenirs.

D. Cependant nous devons avoir déjà un passé, au moins, si nous sommes de toute éternité, passé dont nous n'avons aucune souvenance, par conséquent ne nous facilitant aucune comparaison?

R. Vous avez un passé, il est vrai, mais de non vibration d'études. L'état matériel est la première lettre de l'alphabet des connaissances humaines dont je vous parle. C'est avec ces lettres ou ces innombrables études qui vous sont réservées de faire, que vous composerez des syllabes, des mots, des phrases, des propositions des solutions. Vous ne pourriez retrancher une des lettres de cet alphabet sans perdre à l'instant les moyens de cette langue du savoir; par conséquent la première vous est aussi nécessaire que la dernière, et votre état matériel, qui en est l'a, vous devient donc indispensable à conserver, pour concourir pour sa part à la formation des solutions dont je vous parle. Il n'y a quoi que ce soit dans votre exister qui puisse vous quitter.

D. Permettez-moi de réfléchir à vos propositions, et de préparer quelques questions s'y rapportant, ou de vous faire connaître celles que notre frère Lecocq nous propose de vous soumettre (1).

R. J'y répondrai selon mon savoir.

Là se termina cette séance qui demande à être méditée, et peut-être complétée.

(4) Je pensais que c'était à l'Esprit Galilée que notre ami M. Lecocq désirait faire adresser ses questions; mais cet étudiant préféra les faire adresser à William Herschel. On les connaîtra plus loin. (Note de l'Auteur.)

TROISIÈME SÉANCE.

Le 7 mai, je prie Ravet d'attirer l'attention de l'Esprit Galilée sur la lecture que je vais lui faire à haute voix du procès-verbal de la dernière séance, afin qu'il en exclue ce qui ne lui conviendra pas.

Lorsque je suis à la proposition huitième, ce bon Esprit me prie de la compléter par ces mots : « Le soleil étant l'âme, la vie, le régulateur des planètes qui l'entourent, est continuellement en rapport avec elles par un effet d'émission, qui les tient dans un éloignement nécessaire à ce rapport; mais l'émission ou le genre d'échange que font par compensation, ces globes envers le soleil, tentent au contraire à les rapprocher sans cesse de lui c'est donc une combinaison des plus harmoniques qui préside à l'entretien de ces rapports réciproques. S'il était possible à un globe d'absorber plus qu'il ne rend, cela enfanterait la désharmonie entre tous, en ce que cette absorption légitimée, légitimerait une inégalité d'action entre ces globes, par conséquent conduirait à les fusionner tous un jour dans un. Non, cela ne peut être; l'échange entre eux est proportionnel et toujours garanti. »

A la proposition neuvième, Galilée nous prie de compléter sa réponse ainsi qu'il suit : « Je ne

peux garantir que ce sont les Esprits de la terre qui habitent le soleil; je garantis que tous les espaces de l'univers sont habités; ce qui m'a fait vous dire que le soleil devait être habité par des Esprits comme le reste; mais dire quels sont ces Esprits, je ne le peux. La terre est, à l'égard du soleil, comme la matière est au gaz; si vous ne pouvez saisir le gaz dans votre main, vous ne pouvez pas plus comprendre la substance du soleil. Les êtres qui habitent le soleil doivent être aussi loin de ceux terrestres que l'horizon le plus reculé l'est au point qui le cherche. J'oserais presque dire que ce doivent être des Esprits DIEUX, en comparaison des Esprits terrestres. Oh! mon ami, ne touchons pas à cette question; je ne sais quand il nous sera permis de l'étudier. Il faut être bien loin du but où nous sommes, pour toucher à celui-ci; respectons, respectons ce que nous ne connaissons pas; n'est-ce pas assez de devoir tout à cet astre, sans en exiger davantage? Ah! connaître les Esprits qui habitent le soleil n'est pas de notre domaine présentement. »>

Ravet dit que cette question semble jeter dans un état de grande méditation et de grande admiration l'Esprit Galilée, et ajoute même que le respect de cet Esprit pour le soleil a quelque chose de divin.

A la dernière réponse de cet Esprit, séance pré

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