servitude, et le crucifier avec toutes st convoitises; mais de l'autre ; il nous enseigne que ce corps appartient à Dieu comme son ouvrage; qu'il est le temple du SaintEsprit par sa pureté ; qu'il porte la morti fication de Jésus-Christ par ses souffranet nous savons qu'il sert à sa religion dans l'usage des sacremens, et dans la pra-1 tique de la plupart des vertus et des observances évangéliques. ces, Tant que l'homme fut innocent, Dieu lui donna de quoi se nourrir des premières bénédictions de la terre. Après son péché, il le condamna à vivre de son travail, et à gagner son pain à la sueur de son visage, en sorte pourtant que nous ne vivons que de ses bienfaits; que c'est lui qui fait lever son soleil et tomber à propos ses pluies sur les campagnes, et qui tire du fond de sa Providence universelle de quoi faire subsister toute la race mortelle des hommes, surtout les enfans de son adoption, afin de conserver par sa bonté ceux qu'il a créés par sa puissance, et qu'il a dessein de sanctifier par sa grâce. Il faut donc, mes très chers frères, at-1 tendre ces dons de Dieu avec soumission et De reconnaissance. Cependant, à voir les inquiétudes et les empressemens qu'on a pour ces biens extérieurs et corporels, qui ne diki rait que nous vivons sous la loi de Moïse, et non sous celle de Jésus-Christ ? On s'occupe toute l'année du soin de semer et de l'espérance de recueillir on a toujours les yeux sur la campagne, pour voir ce qu'elle produira : on ne regarde le ciel que pour en voir tomber les rosées; on laisse là le royaume des cieux et sa justice, qu'on doit chercher premièrement, et l'on s'arrête à ces biens que Dieu ajoute, et qu'il ne donne que par surcroît: on abuse ordinairement de leur abondance, ou l'on se plaint des stérilités de la terre, sans jamais se reprocher la stérilité de son âme. Faut-il s'étonner si le Seignenr punit quelquefois cet attachement à la vie présente, que nous préférons à celui de notre salut éternel ? FIN. Bonheur des justes. Prospérité des méchans. Remèdes qu'on doit apporter à la tentation. Sur les illusions par rapport au salut. 195 De l'esprit critique et satirique. La gloire d'un auteur célèbre est plus grande Il est plus glorieux de mourir sur la brèche La crainte de ceux qui parlent en public est un effet de la raison et non pas du tempé rament. 199 205 214 217 Pélage. 220 La Dauphine. 224 Exorde de l'oraison funèbre de Turenne. 232 235 |