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elle-même, et non pas dans un autre, comme l'accident (v. aséité).

Personne (persona). Boèce la définit : La substance individuelle d'une nature raisonnable (Rationalis naturæ individua substantia). V. 485 et suiv.

* Pessimisme. Opinion de ceux qui pensent que tout est mal, ou du moins que la somme des maux l'emporte sur celle des biens.

Pétition de principe. Genre de sophisme qui consiste à supposer ce qui est en question (v. 182).

Phantasme (phantasma). Le phantasme c'est l'objet de l'imagination (v. image, imagination).

* Phénomène (pavóμevov, ce qui paraît; de paivew, briller). Ce qui paraît, les apparences, par opposition à ce qui est. Kant oppose les phénomènes aux noumènes, comme nous opposons les accidents aux essences; mais il ne voit pas que les uns sont naturellement inséparables des autres et les manifestent. DISTINCTION Phénomènes internes, externes. Les premiers sont saisis par la conscience; les seconds, par les sens extérieurs.

* Phénoménisme. Phénoméniste. Les partisans du phénoménisme n'admettent pas que nous puissions connaître autre chose que les phénomènes. Phénoménisme subjectif, celui qui consiste à n'admettre que les faits de conscience (Taine, Stuart Mill). Le phénoménisme est voisin du positivisme.

* Philanthropie (@pania; de pilos, ami; avopanos, homme). Sorte d'amour purement naturel des hommes, que les rationalistes essaient de confondre avec la charité.

Philosophie. Science naturelle des principes (v. 1 et suiv.) Philosophie première, nom donné par Aristote à la métaphysique générale, autrement dite ontologie. On comprend quelquefois dans la philosophie première la théodicée. - Philosophie autonome, indépendante; au sens absolu de ce mot, c'est la philosophie séparée que professent les rationalistes (v. autonomie).

* Phobie (pó60s, effroi, crainte). Se dit de craintes maladives, morbides, comme l'agoraphobie, l'hématophobie.

* Phosphène. Sensation lumineuse qu'on a en comprimant le globe de l'œil quand les paupières sont closes.

Phrénologie (p, intelligence; óyos, traité). Prétendue science du médecin Gall et autres naturalistes, qui ont cru voir dans la conformation du crâne, le volume du cerveau, etc., des signes certains des qualités intellectuelles et morales.

* Phylogénie ou Phylogenèse (qulov, race, tribu). Se dit de l'évolution paléontologique de l'espèce, par opposition à l'ontogénie, qui est le développement de l'individu.

* Physiologie (gustohoyia; de púss, nature; óyos, science). Science qui traite des fonctions organiques et autres phénomènes de la vie inférieure, auxquels sont liées les opérations de la sensibilité et, avec elles, les actes de l'intelligence et de la volonté. De là l'importance de la physiologie dans la psychologie (Cf. biologie et psycho-physiologie).

Physique, physiquement. D'une manière très générale, la physique est la science de la nature considérée dans ses qualités sensibles. DISTINCTIONS: Physiquement, métaphysiquement. Ces deux mots sont opposés comme la physique et la métaphysique. Physiquement, c'est-à-dire dans l'ordre sensible ou du moins réel, concret, particulier. Métaphysiquement, c'està-dire dans l'ordre le plus abstrait, absolu. Physiquement, moralement, c'est-à-dire dans l'ordre naturel et nécessaire, ou dans l'ordre contingent et libre.

* Pinéale (Glande). Petite èminence en forme de pomme de pin qui se trouve entre les tubercules quadrijumeaux et un peu au-dessus. Descartes la regardait comme le siège de l'âme, le centre où venaient aboutir les « esprits animaux ». Les transformistes croient y reconnaître un oeil impair situé au sommet de la tête et en voie d'atrophie.

* Plasticité. Qualité de ce qui peut recevoir ou prendre telle ou telle forme. Plasticité du sang, propriété qu'il possède de fournir à la nutrition, etc.

* Plastique (orinós; de màáce, former). Qui a la vertu de former. Se dit des natures vivantes, de la force vitale, etc. * Pneumatologie (μ, souffle; óyos, science). Traité, science des esprits, anges ou démons.

* Polarisation. Inversion d'un état fonctionnel, ou plutôt d'un mouvement organique quelconque, sous l'influence d'un esthésiogène, tel que l'aimant, qui est ordinairement employé. Il arrivera, par exemple, à une somnambule d'exercer tel mouvement déterminé tantôt de la main gauche et tantôt de la main droite, si l'on applique l'aimant à gauche, puis à droite.

* Polarité. Se dit d'un état magnétique de l'homme et des animaux, qui se révèle par certains phénomènes provoqués au moyen de l'aimant, et qui permettrait d'assimiler les corps vivants et même chacun de leurs membres à une sorte d'aimant. Les phénomènes de polarité sont liés à ceux de l'hypnotisme.

Polygénisme. Système d'anthropologie opposé au monogénisme (v. ce mot).

* Polyzoïsme. Théorie d'après laquelle même les animaux supérieurs résulteraient de l'association synergique d'organismes et d'êtres qui garderaient leur individualité.

* Positivisme. Système de philosophie qui consiste à rejeter toute métaphysique. La philosophie dite positive revêt diverses formes. Ainsi le positivisme de H. Spencer diffère notablement de celui de Comte, Littré. H. Spencer affirme positivement l'inconnaissable Comte se borne à constater que les réalités supra-sensibles, s'il y en a, échappent à sa méthode, qu'il croit parfaite. H. Spencer admet le transformisme : Comte le rejette, il n'admet qu'une évolution sociale.

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* Possibilistes. Socialistes qui ne veulent réaliser du communisme que ce qui est présentement possible.

Possible. Ce qui peut être. DISTINCTION: Possible absolu ou intrinsèque, possible relatif. Le premier n'implique pas contradiction; le second peut être produit par telle cause indiquée. Au possible est opposé l'impossible, qui est métaphysique, physique ou moral (v. 423 et suiv.).

Postulat (postulatum, ce qui est postulé, demandé). Ce qu'on demande à un adversaire d'une discussion pour servir de point de départ; ce qui est supposé admis.

Potentiel. Qui est en puissance et non pas en acte. Se dit particulièrement de l'énergie latente qui est dans les corps au repos (v. énergie).

* Pragmatisme (Tó прa, l'œuvre, l'effet, l'action). Système récent esquissé par MM. W. James et Schiller et d'après lequel on ne jugerait de la vérité des principes métaphysiques que par leurs conséquences morales. Le pragmatisme est analogue à la « philosophie de l'action ».

Prédétermination physique (v. prémotion).

Prédicable. Manière dont les prédicats sont attribués au sujet (v. 62 et 54).

Prédicament. Catégorie (v. ce mot). Ante prædicamenta, notions qu'Aristote a développées avant les catégories et qui concernent l'analyse, la division des termes, etc. Post prædicamenta, notions, modes divers suivant lesquels les choses peuvent être comparées les unes aux autres. Aristote en compte cinq l'opposition, la priorité, la simultanéité, le mouvement et la manière d'avoir.

Prédicat (prædicatum). Attribut (v. catégorie).

Prémisses (præmissæ, de præ, avant; missæ, envoyées). Se dit des deux premières propositions du syllogisme complet, qui en forment l'antécédent (v. 146).

Prémotion physique. Nom donné par certains philosophes à l'influx divin sous lequel la créature fait tout ce qu'elle fait. (v. 1130 et suiv.).

Principe (principium). Ce dont une chose procède de quelque manière que ce soit (v. 521). DISTINCTION: Principium quod, principium quo. Le principe qui agit, c'est le sujet qui exerce

Le

l'action; le principe par lequel on agit, c'est la faculté ou la nature par laquelle l'action s'exerce. Le premier principe se dit, en logique, de celui dont tous les autres relèvent de quelque manière (v. 313 et suiv.). Principe d'identité: Ce qui est, est, ou bien algébriquement: A = A (v. 318). principe du moyen exclu (v. 316). Principe de causalité (v. 324). Principe de raison suffisante (v. 326). — Principe de substance: Tout mode d'être suppose une substance, c'est-àdire qu'il n'y a pas d'action sans agent, de mouvement sans mobile, de phénomène sans réalité, etc. On appelle principe de la permanence de la force, une loi qu'on peut formuler ainsi La somme des énergies ou des forces, dans l'univers, est constante.

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Priorité. Antériorité.

On distingue la priorité de nature et la priorité de temps, la priorité d'existence et celle de connaissance, etc.

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Privation. Absence d'un bien qui est dû la privation est un mal et diffère de la simple négation (v. ce mot). — AXIOME: La privation est connue par la perfection opposée; car la négation est connue par l'affirmation, et le néant par l'être.

Probabilisme. Opinion de ceux qui pensent qu'on n'est pas lié par une loi douteuse, à moins qu'il n'intervienne quelque autre considération dont on doive tenir compte (v. 1188). Aujourd'hui on entend quelquefois par le probabilisme une sorte de scepticisme qui consiste à dire que tout est seulement probable et qu'il n'y a rien d'absolument certain.

Processus. Suite, progrès, développement. Processus in infinitum, suite infinie. Argument tiré du processus in infinitum, argument qui s'appuie sur cette considération, qu'une suite infinie répugne. Par exemple: le monde n'a pas toujours existé, il a dû commencer, parce qu'il y aurait une infinité de jours et d'instants depuis sa création.

Proposition. Expression du jugement (v. 121). — Qualité de la proposition, sa forme, ce qui fait qu'elle est affirmative ou négative. Quantité de la proposition, l'extension de son sujet, ce qui fait qu'elle est universelle ou particulière. - Proposition modale, celle qui exprime la manière dont l'attribut convient ou ne convient pas au sujet (v. 131).

Propre. Ce qui découle de l'essence: ainsi la raison dans l'homme. Le propre est l'un des cinq prédicables (v. 54). Prosyllogisme. Dans une suite de syllogismes, celui dont la conclusion sert de majeure au suivant (v. 159).

Protection (Régime de la). Sorte de régime opposé au libreéchange; il consiste à frapper d'un droit assez élevé les produits étrangers pour protéger les produits nationaux.

Providence (providentia de providere, voir d'avance, pour

voir). Attribut par lequel Dieu prévoit toute chose dans son rapport avec les autres et avec sa fin. Providence, gouvernement divin. Le gouvernement divin consiste dans l'exécution des plans de la Providence (v. 1134).

* Psittacisme (psittacus, perroquet). Etat d'esprit dans lequel on répète les mots comme un perroquet, c'est-à-dire sans y mettre les idées qu'ils signifient.

* Psychasténie. Sorte d'atonie, d'inertie psychique.

* Psychiatrie (ux, âme; ixrpeia, médecine). Thérapeutique de l'âme ; art de guérir les maladies mentales et aussi les vices considérés comme des maladies (v. pédiatrie).

*

Psychique. Qui a rapport à l'âme ou aux facultés mentales. Ce mot est à peu près synonyme de mental et de psychologique. * Psychisme. Ce mot sert aujourd'hui à désigner un certain exercice des facultés de l'âme. On distingue, par exemple, le psychisme inférieur et le psychisme supérieur.

Psychologie (xn, âme; óyos, science). Science de l'âme. Pour les empiristes, qui refusent de se prononcer sur la nature de l'âme, la psychologie n'est que » la science des phénomènes de conscience et de leurs lois »>. Psychologie comparée, celle qui traite des facultés humaines comparées à celles de l'animal. Se dit aussi de la connaissance comparée des facultés des races civilisées et des facultés des races dégradées. Psychologie extérieure ou psycho-sociologie. On a donné ce nom à l'étude de l'âme humaine dans ses manifestations historiques et sociales. On distingue encore la psychologie pathologique ou psycho-pathologie, la psychologie infantile, la psychologie linguistique, etc.

* Psychologisme. Doctrine de ceux qui font de la science de l'âme le fondement de toute la philosophie.

* Psychonévrose. Se dit de maladies mentales étroitement associées à des états nerveux.

* Psycho-physiologie. Synonyme du suivant. C'est la psychologie des empiristes de notre temps; c'est la connaissance de l'âme par les organes qu'elle anime et dont elle se sert.

* Psycho-physique. Nom inventé par les empiristes de ce temps; ils désignent par là l'étude des rapports du physique et du moral, prise du côté du corps, des organes et de leurs fonctions. Les psycho-physiciens s'appliquent notamment à mesurer les sensations et à trouver des lois telles que celle-ci, dite de Fechner: « L'intensité de la sensation varie comme le logarithme de l'excitation. »

* Psychose. Nom général des maladies mentales.

Puissance (potentia). La puissance c'est l'être qui n'a pas l'existence, ou du moins qui n'a pas l'opération ou quelque autre détermination (v. 414 et suiv.). DISTINCTIONS: Puis

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