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plus tard; au contraire, le nouveau sacramentaire romain lui était déjà parvenu, grossi du Supplément >>.

129. K. STRECKER. Der Dichter Vulfinus von Dia (St. zu karolingischen Dichtern II). N. Archiv 43 (1921/22) p. 487-490.

Théodulphe répond quelque part à un poète nommé Vulfinus. Or un certain poète Vulfinus, originaire d'Orléans, se rencontre dans l'entourage de Florus de Lyon. Enfin, un Vulfinus, poète aussi et évêque de Dia, a été découvert par G. Kirner (Studi storici 9 [1900] p. 289). Sont-ce trois personnages distincts? M. Strecker montre que l'évêque de Dia doit être identifié avec le correspondant de Théodulphe. Rien, au contraire, ne permet de le faire pour Vulfinus de Lyon.

130. E. PERELS. Eine Denkschrift Hinkmars von Reims im Prozesz Rothads von Soissons. N. Archiv 44 (1922/23) P. 43-100.

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Les ff. 15-33 du cod. 2606 de Bruxelles (s. Ix-x) contiennent une sorte de Mémoire anonyme sur un cas de droit ecclésiastique. M. Perels vient d'en découvrir l'auteur Hincmar de Reims et de déterminer les circonstances qui l'ont provoqué : l'archevêque y développe son point de vue dans la délicate affaire de Rothad de Soissons. La preuve m'a paru absolument convaincante.

A qui le Mémoire était-il adressé? Probablement aux évêques qui avaient pris part au synode de Soissons, car Hincmar ne parle pas à des adversaires mais à des partisans. L'écrit proteste au nom du droit contre l'appel que, dit-on, Rothad a fait de la sentence de Soissons aux archevêques de Trèves et de Cologne. Hincmar y mentionne l'envoi de son rapport synodal au Pape Nicolas I (a. 862), mais paraît ignorer que Rothad s'est adressé à Rome; il écrit donc avant d'avoir reçu la première lettre pontificale de 863. La date du Mémoire se fixe aussi très précisément (premiers mois de 863).

Hincmar faisait erreur en attribuant au condamné le recours à une juridiction inférieure. Il y avait cependant quelque fondement à cette méprise Rothad a dû envoyer aux archevêques de Cologne et de Trèves une protestation dont nous avons l'écho dans un écrit collectif de ces deux prélats et de trois autres, adressé à l'épiscopat de Louis le Teutonique. Voyez Mansi 15, 645 seqq.

Le texte complet du Mémoire est ensuite publié (p. 72-100). Il n'est malheureusement pas complet: une grosse lacune au milieu le sépare en deux tronçons auxquels M. Perels a attribué une numération distincte. L'ensemble du travail, parfaitement au point, mérite tous les éloges. 131. M. STRECKER. Zu Micons Schrift « De primis syllabis » (St. zu karolingischen Dichtern I). N. Archiv 43 (1921/22) p. 479-487. Corrections au texte publié par M. Manitius (N. Archiv 36 p. 43).

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