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Signale un cod. nouveau (Paris B. N. 17.177. Xe s.) meilleur que les deux mss utilisés par Swete. Il contient des parties du commentaire sur les épp. à Timothée, à Tite et à Philémon. D. B. C.

26. STIGLMAYR, J., Zum Jobkommentar von Monte Cassino.- Zeits. f. kath. Th. 45 (1921) p. 495-496.

Dans cette courte réplique le P. Stiglmayr a le courage de maintenir ses vues contraires à l'attribution à Julien d'Eclanum, malgré l'article du P. Vaccari dans les Miscell. Géron. et en dépit de Göttsberger, Weyman, Julicher etc. qui tous adhèrent à la thèse de Vaccari. D. B. C.

27. HARNACK (VON) A., Neue Fragmente des Werks des Porphyrius gegen die Christen. Sitz. Ak. Wiss. Berlin. 1921 p. 266-284.

28. HARNACK (VON) A., Nachträge zur Abhandlung Neue Fragmente des Werkes des Porphyrius gegen die Christen. » Sitz. Ak. Wiss. Berlin. 1921, p. 834-835.

29. BAEHRENS, W. A., Pacatus.

Hermes 56 (1921) p. 443-445

27. Cette très intéressante communication est présentée par M. H. avec un accent de triomphe : « un nouveau « Père de l'Eglise » est découvert ! » s'écrie-t-il. La découverte ne porte que sur l'identification de textes depuis longtemps imprimés.

En 1595 l'éditeur d'Irénée, Feuardent, publiait certains fragments trouvés à Verdun dans une chaîne évangélique. Le ms les attribuait à S. Polycarpe et les déclarait extraits des Responsorum Capitula de Victor de Capoue lesquels ont une 2e attestation précieuse dans une chaîne sur le Pentateuque (Paris n° 838, Xe s) d'un certain Jean diacre. C'était une importante compilation.

Les fragments (au nombre de 5) se présentent sous forme d'objections et de réponses. Toutes les attaques tendent à ruiner l'autorité des évangiles. Ce détail a orienté M. H. S'étant occupé récemment du pamphlet anti-chrétien de Porphyre, il s'est demandé si nous n'en aurions pas ici une réfutation latine et, presqu'aussitôt, cette conjecture s'est muée pour lui en certitude.

Réussira-t-il à la faire partager? L'argument sur lequel il se base est l'analogie car malheureusement aucun des fragments ne nous livre du Porphyre déjà identifié. Cette analogie se vérifie surtout pour les fr. I et IV.

Le fr. I met en contradiction Mt 195 et Gen 223: les paroles que Mt attribue à Dieu sont d'après Gen. proférées par Adam. Or, dit M. H., < Porphyre offre le plus frappant parallèle lorsqu'il fait remarquer l'erreur de Mc qui (12) fait dire à Isaïe ce que Malachie a dit, et celle de Mt (1335) qui, à son tour, attribue à Isaïe un mot d'Asaph. » (p. 271).

Le fr. IV voit une contradiction dans Lc 1412 où le Sauveur déclare qu'il faut inviter à sa table non ses amis mais des manchots et des infirmes que faire en effet, s'il arrive que ces malheureux sont vos amis? Même procédé dans Porphyre à propos de l'affirmation de Jésus qu'un riche n'entrera pas dans le royaume A quoi bon dès lors pour un riche

être juste et vertueux ? « La forme de l'expression est là et ici très semblable » (p. 272).

Les autres analogies sont, de l'avis de M. Harnack lui-même, moins claires. Celles-ci suffisent-elles pour affirmer que seul l'ouvrage de Porphyre pouvait les contenir? Chacun appréciera. En tout cas, cela posé, tout se déduit merveilleusement. En effet, la chaîne de Jean diacre publiée par Pitra (Spic. Solesm. I, 265-301) contient, nous l'avons dit, des extraits de Victor de Capoue et parmi ceux-ci, plusieurs attribués par lui à << Pacatus, contra Porphyrium ». Un certain Pacatus a donc composé une réfutation latine de Porphyre et ce Pacatus ne nous est connu que par Victor de Capoue. Peut-on douter que les fragments de Feuardent, si vraiment ils réfutent Porphyre, viennent de la même source? « Qui voudrait croire que le haut moyen-âge a composé cette seconde réfutation latine inconnue de Porphyre et que les deux se soient trouvées entre les mains de Victor de Capoue?» (p. 277). C'est parfaitement raisonné si l'on admet le point de départ et dès lors la mention de Polycarpe dans le ms de Verdun cache Pacatus. M. H. croit qu'il a composé son œuvre peu après l'an 410. Il doit, pense-t-il, être identifié avec le rhéteur Drepanius Pacatus, lequel ne serait pas à distinguer du Pacatus, ami de Paulin de Nole dont il méditait d'écrire la vie.

M. Harnack a donc définitivement tiré de l'oubli Pacatus, auteur d'un << Contra Porphyrium », que Pitra, qui l'a découvert, avait trop laissé dans l'ombre.

28. Voulant renforcer son hypothèse de l'unique Pacatus rhéteur, apologiste et ami de S. Paulin, Harnack signale 2 lettres d'Augustin à Paulin, réclamant communication de son écrit « adversus paganos ». Puisque donc dans le milieu de Paulin on s'occupait de répondre aux païens, rien que de très vraisemblable à ce que l'apologiste Pacatus soit l'ami de Paulin. Soit, mais dans combien d'autres milieux ne s'inquiétait-on pas de combattre le paganisme! Harnack ajoute lui-même que l'ouvrage de Paulin pourrait n'être que son Carmen XXXII dirigé contre les païens mais non contre Porphyre.

29. C'est l'identification de l'apologiste avec le rhéteur que repousse ici M. Baehrens. Le rhéteur écrit en latin classique tandis que l'apologiste emploie la langue vulgaire ; de ce fait la différence des genres littéraires ne suffit pas à rendre compte. Moins grave mais à noter cependant est un autre détail: le rhéteur est si peu préoccupé de religion qu'on ne peut dire s'il est païen ou chrétien.

Tout aussi impossible serait l'identification du rhéteur avec l'ami de Paulin, cette fois pour des raisons chronologiques: celui qui en 390 était assez mûr pour devenir proconsul et légat auprès de Théodose, n'a pu être appelé en 431 par Ursanius « fili carissime >.

Ces objections, on le voit, ne visent pas l'identité: apologiste Paulin.

= ami de

30. BAXTER, J. H., The homilies of St Peter Chrysologus. — Journ. of th. St. 22 (1920-21) p. 250-258.

En vue d'un travail ultérieur plus important, M. Baxter donne ici un

aperçu bref mais précis des particularités de style et de vocabulaire qui distinguent les homélies authentiques de s. Pierre Chrysologue. La première partie est traitée avec un soin spécial. L'auteur y observe que l'orateur a peu à peu amélioré son style, trop conventionnel au début.

D. B. C.

31. Krüger, G., Ferrandus und Fulgentius. [dans « Harnack-Ehrung >>] Leipzig (1921) Hinrichs; p. 219-231, 8°.

Trois petits problèmes sont abordés dans ces quelques pages. Faut-il considérer avec Ficker l'attribution de la Vita Fulgentii à Ferrandus comme insuffisamment prouvée? M Krüger montre qu'au contraire Ficker n'a pas pris assez attention au contenu de l'Ep. ad Eugippium de Ferrandus qui est presqu'un aveu, ni aux frappantes rencontres de la Vita avec les écrits authentiques du diacre de Carthage. Sans aller jusqu'à dire avec le P. Chifflet, «non esse ovum ovo similius, on doit tenir sa thèse pour établie.

Les deux autres notes sont de moindre intérêt. L'une s'occupe de la date de la mort de S. Fulgence: il faut opter avec Jülicher pour 532. L'autre maintient contre certains critiques que l'identité de l'évêque de Ruspé avec le mythographe Fulgentius est loin d'être un fait démontré.

D. B. C.

32. CRIVELLUCCI, A., Per l'edizione della « Historia Romana » di Paolo diacono. Bull. Ist. st. ital. 40 (1921), p. 7-103.

Description détaillée des 115 manuscrits ayant servi à l'édition de l'Istituto storico italiano. La longueur des notices n'est pas toujours proportionnée à l'importance des mss. D. B. C.

38. WILMART Dom A., Nicolas Manjacoria, cistercien à Trois-Fontaines. — R. bén. 33 (1921) p. 136-143.

Celui qui s'est intéressé à l'érudit diacre ‹ du titre de Damase » saluera avec joie la lumière qui commence à éclairer cette sympathique figure. Dom W. nous apprend qu'il devint cistercien et vécut à Trois-Fontaines sous l'abbatiat du futur Eugène III. Nous savons aussi quels soins il a pris pour reviser la Bible latine d'après l'hébreu.

Ces renseignements viennent d'un autre de ses ouvrages, le Libellus de corruptione et correptione psalmorum et aliarum quarundam scripturarum, trouvé par Dom W. dans la Bibliothèque de l'école de médecine de Montpellier (n° 294, fin du XIIe s.). Il paraît que l'opuscule « a bien du mérite et sera probablement publié. D. B. C.

34. COENS, M., Vita sancti Hilarii Auciacensis confessoris in Cenomannorum finibus. An boll. 39 (1921) pp. 89-112.

Vita, sans valeur, d'un saint local dont l'existence même est problématique. Le document est du XIIe s.

D. B. C.

BULLETIN D'ANCIENNE LITTÉRATURE
CHRÉTIENNE LATINE

(AVRIL 1922.)

I

Le Bulletin comprend deux sections: A) Littérature biblique, B) Litté ture non-biblique. La re section est ordonnée ainsi questions générales, anciennes versions, Vulgate ; dans chaque subdivision l'on suit l'ordre des livres de la Bible. La 2 section analyse les ouvrages généraux, puis les autres par ordre chronologique (I-XIIe siècles).

Chaque notice porte un n° d'ordre.

Les notices sur les recensions porteront de plus l'indication : [R].

A. LITTÉRATURE BIBLIQUE

35. F. C. BURKITT, On CELTIS « a chisel » : a further note. th.St. 22 (1920/21) p. 380 381.

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Cette note se rattache à une autre, parue dans le même périodique en 1916 (p 389-397). M. Burkitt confirme que le texte original de la Vulgate de Job 1924 portait non pas uel celte mais uel certe. La leçon fautive apparaît au XIIIe siècle.

36. P. SCHEPENS, Le prophète Malachiel. Rech. de Sc. rel. 12 (1921) p. 362-363.

3

Cette forme rare du nom de Malachie n'est pas aussi inconnue du public auquel s'adressent les Recherches, que le P. Schepens paraît le supposer 2. Non seulement elle est dans certains mss de Cyprien, dans Commodien, Augustin (de civ. Dei) et le pseudo-Vigile, mais on la trouve encore dans Lactance (Inst. IV, 11), le Speculum, Irénée latin (IV, 17, 5), le Catalogus Claromontanus, quelques manuscrits du Décret. gelas. 3 et dans le commentaire probablement africain du conc. de Nicée (cf. Turner. Eccl. occ. mon. juris I, 331). Que cette variante dérive du grec, c'est évident. L'exemple akti Datλ apporté par le P. Schepens peut être renforcé Tischendorf a rencontré dans une Synopse grecque sur les petits prophètes la forme Malayın. (Anecdota sacra et prof. p. 108; cf. Zahn, Gesch. N. T. Kan. II, 1 p. 167 n. 3). Le texte lucianique (éd. Lagarde) fournit d'autres parallèles :

3 Reg. 4° Ayei (N), Lucien : 'A.

1 Par. 42 Expx0í (A) ('nv¬y), Luc: Eλ0.

I Par. 65 03 ("¡v), Luc : 'Osińa.

1 Par. 9" Μάλαχ (11), Luc : Μελχιήλ.

1 Par. 25+ 'Avavi (n), Luc: "Avavirjλ.

1. Les notices non-signées sont du rédacteur (D. B. Capelle).

2. Voir C. H. Turner dans Journ. of th. St. 1905, p. 254.

3. Von Dobschütz (Das Decretum Gelasianum) a montré que le texte authentique porte Malachias. Le Décret a eu de la vogue en Espagne et von Dobschütz avoue que le texte espagnol est mal connu (p. 339, n. 2). Malachiel ne viendrait-il pas de ce texte?

L'addition de n'étant pas une tendance de Lucien, il reste que ces formes étaient dans l'ancien texte grec syrien.

J'ai noté après le P. Schepens que Malachiel se lit dans certains mss de Cyprien; la forme n'est cependant pas, quoi qu'il en pense, authentique (cf. Turner l. c.). Le texte des Testimonia est constant: 50, 7; 94, 22; 97, 3; 157, 15 ont Malachias; l'autorité du ms B (Malachiel) dans 97. 3 est donc nulle, comme celle de W (Malachym) dans 94, 22. Dans le De dom. or. (293, 13) et le De bono patientiae (413, 17) la forme à retenir paraît être Malachi (décliné en Malachin): c'est la seule mentionnée par Hartel pour 413, 17 et, dans 293, 13, elle a l'appui de SW contre VG (Malachiel); or, V est un ms intéressant pour des variantes très anciennes mais inauthentiques (cf. Texte du Psautier 1. en Afrique pp. 33-37) et G dépend souvent de V. Restent pour étayer Malachiel les 2 pass ges où la leçon « a été admise dans le texte critique en l'absence de toute autre leçon manuscrite, dans les Test. p. 68, 3 (non pas 63) et 138, 19. » Le P. Schepens n'a pas vu que ces 2 passages sont des interpolations, probablement très anciennes et de la même source: la première n'est attestée que par AWMT, l'autre par W seul. Les études de Vogels sur l'Apocalypse (pp. 119-123) ont établi pour ce livre, et rendu probable pour les autres, que ces interpolations reproduisent à peu près le texte de Tyconius. La forme Malachiel est donc, tant dans V que dans W, une forme concurrente de Malachias en Afrique. Rien d'étonnant à la rencontrer dans Irénée latin, Commodien, Lactance (citant Cyprien 50, 7) etAugustin'. Rien qui surprenne lorsqu'on la retrouve en Espagne dans le Speculum et le pseudo-Vigile de Trinitate.

Tous nos documents suggèrent donc l'Afrique comme patrie de l'antique variante Malachiel. Que le grec dont elle dépend vienne probablement d'Antioche, cela nous met en mesure de rapprocher une fois de plus les anciennes versions latines, du texte grec syrien.

37, Dom D. DE BRUYNE, Le texte grec des deux premiers livres des Machables. Rev. bibl. 31 (1922) p. 31-54.

Le texte des Septante nous est parvenu sous des formes multiples et d'une variété déconcertante. Au temps de S. Jérôme il existait trois grandes recensions; mais il est malaisé de diviser en trois groupes correspondants les manuscrits actuellement conservés, car leur texte est, suivant toute apparence, très mélangé, corrigé, interpolé, bien que deux ou trois des exemplaires les plus célèbres soient à peu près contemporains de S. Jérôme lui-même. Le texte des Machabées est particulièrement mauvais, surtout celui du deuxième livre. D. De Bruyne nous apporte un remède, c'est-à

1. Celui-ci avait cité déjà 4 fois Malachias dans le de Civ. Dei lorsqu'il parle soudain de a Malachiel sive Malachi ». (XX, 25). Le texte n'est cependant pas douteux.

2. Le P. Schepens (Recherches 1913, p. 572 seq.) attribue ce traité à S. Eusèbe de Verceil. Cependant l'origine espagnole et antipriscillianiste a été démontrée par Künstle et confirmée par Saltet.

3. Je ne parle pas du catalogus Claromontanus dont la patrie est incertaine. J'ai dit plus haut que les mss du Decr. gelas. qui ont Malachiel pourraient bien reproduire ici un texte espagnol.

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