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tionis Bursfeldensis praesentato, nisi quod optem ut bono potiantur effectu, uti et aliae preces ad hunc scopum Roman profectae.

8° Quanvis magistratus Principatus Leodiensis, cujus Reverendissima vestra Dignitas in statu primario praecipuum est membrum, dicatur saecularisationem hanc petere et urgere, confidens tamen de sua in rebus tractandis sinceritate, rogo quatenus delegationem suam implendo informare velit Sacram Congregationem, vota mea et Rmorum Dnorum abbatum eo collimare ut scandalum praesens tollatur, futurum avertatur malisque status religiosi professoribus ansa non praebeatur pejora appetendi et impetrandi, votumque suum addere ut monasterium Sancti Jacobi ad pristinum redeat vigorem, et secularisatio non concedatur, ita opto et instanter rogo! In abbatia mea Stabulemi hac 8a januarii 1770.

Jacobus abbas Princeps

Archives du Grand Sémin. de Liége: farde St-Jacques; copie communiquée jadis par la famille t' Serstevens de Stavelot.

COMPTES RENDUS

N. ASSOUAD, Polysema sunt sacra Biblia. 1° partie : S. Maurice (Suisse) 1917; IX-84 pp. -2° partie : Quaracchi 1920; 156 pp.

Malgré notre désir il nous est impossible d'entrer dans le détail des deux brochures du P. N. Assouad : nous nous exposerions à provoquer l'ardeur polémique de l'auteur. Or, la Revue n'entend pas s'engager dans de stériles discussions. La thèse que défend le R. P. est clairement exposée dans le titre de son œuvre ; elle est développée avec enthousiasme et virulence. Que la pluralité des sens littéraux de l'Écriture ait été admise par quelques anciens, c'est reconnu, mais elle est aujourd'hui unanimement rejetée et les anciens qui en reconnaissaient le principe n'en ont pas fait un usage aussi immodéré que le P. Assouad.

D. B. C.

P. W. SCHMIDT. Der strophischen Aufbau des Gesamttextes der vier Evangelien. Admin. des « Anthropos » Mödling 1921; 33 pp.

Il paraît qu'à la condition d'admettre des vers réduits à un mot et des strophes de 2 à 14 vers, on peut disposer les quatre évangiles, récits et discours, en vers libres. Le tort du P. Schmidt n'est pas d'avoir réalisé ce tour de force mais d'y avoir vu la loi de composition des écrits évangéliques. Cette étrange fantaisie ne peut que faire tort à son inventeur.

D. B. C.

V. H. STANTON. The Gospels as historical documents. P. III. The fourth Gospel. Cambridge, Univ. Press, 1920. In-8°, X-293 p. Prix: 20 Sh.

Ce volume termine la série des études consciencieuses de M. Stanton sur la valeur historique des évangiles. Particulièrement délicat pour le IV, le problème reçoit une solution nuancée dont voici les éléments:

Sauf pour le ch. XXI, ajouté mais presque contemporain, il faut, dit S., rejeter les hypothèses morcelant l'évangile bien que d'une facture assez lâche il est d'une seule main. Cette main a écrit aussi la re épître. Réservé pour l'Apocalypse, M. S. est ferme dans sa négation de l'authenticité des 2 petites épîtres: elles n'ont trace, dit-il, des idées chères à l'évangéliste. Comme il faut bien expliquer les ressemblances littéraires, M. S. en est réduit à invoquer l'imitation ou l'influence du milieu.

I

Pour l'authenticité de l'évangile, l'auteur s'en tient à sa thèse déjà émise dans le 1er volume. Elle s'exprime ainsi : le témoignage externe. suffit pleinement à établir le séjour de Jean en Asie proconsulaire et une certaine connexion entre son enseignement et le contenu de l'évangile mais pas à prouver qu'il en est l'auteur (p. 112). Cet auteur serait un de ses disciples 2. Cela ne va pas cependant sans difficultés. Le premier témoin - presque contemporain est l'auteur du ch. XXI; or

1. Bien qu'il défende contre D. Chapman l'existence de Jean le presbytre, auquel il attribue les 2 petites épîtres, il rattache l'évangile à S. Jean l'apôtre.

2. Plus loin M. S. affirme que, sans les difficultés internes, l'argument traditionnel serait décisif (p. 132).

il affirme l'authenticité absolue. M. S. est obligé d'écrire: «il exagère lorsqu'il attribue la composition de l'évangile à un disciple immédiat du Christ (p. 146). Est-ce vraisemblable qu'il soit si mal renseigné? Lorsqu'un peu plus loin il est question du milieu juif décrit si précisément dans l'évangile M. S. avoue que, non seulement l'écrivain trouvait cette précision dans les souvenirs de Jean mais qu'il a dû connaître lui-même parfaitement la Palestine. Semblable complication pour expliquer la prétention formelle de l'auteur à la qualité de témoin oculaire : « il a aussi connu le Christ et, quoique plus jeune que S. Jean, a parfois vu et entendu Jésus (p. 181).

I

L'évangéliste, pénétré d'idées juives, n'a pris contact que tard avec les spéculations alexandrines, de là la différence entre l'évangile et son prologue. Pas d'attache directe avec Philon. Encore moins avec les mystères païens. Tout au plus pourrait-on admettre une influence de l'ambiance mystique sur S. Paul et S. Jean. La tâche de M. Stanton étant d'examiner la valeur historique de l'évangile, il se livre à une comparaison minutieuse avec les synoptiques. Pour les faits d'abord: l'évangéliste suit surtout S. Marc; il traite assez librement ses sources mais pas de façon fantaisiste. Son témoignage est souvent précieux. M. S. avait déjà montré tout l'arbitraire du point de vue de Loisy ; (pp. 134-139); il pense que le jour est proche où la méthode qui oppose synoptiques et IVe évangile sera « antiquated » (p. 209). Aussi bien cette opposition est-elle inconcevable : la te épître montre que l'évangéliste était pasteur d'une Église, il ne pouvait donc aller à l'encontre de ce qui était communément enseigné au troupeau chrétien. » (p. 212) C'est vrai pour les récits, mais autant pour les discours. M. Stanton estime qu'il s'y trouve beaucoup d'éléments dus au rédacteur, mais « dans l'ensemble les thèmes des discours attribués au Christ viennent de Lui » (p. 283). D'ailleurs l'essentiel de la doctrine était déjà dans les synoptiques (pp. 267-276). En lisant ces pages d'une critique si conservatrice, on a l'impression que le scrupule qui empêche l'auteur d'admettre l'authenticité pure et simple de l'évangile est bien peu appuyć.

Un grand souci d'objectivité caractérise l'enquête de M. Stanton. Cette loyauté sereine est servie par un esprit délicat et mesuré.

D. B. CAPELLE.

E. B. ALLO, O. P. Saint Jean. L'Apocalypse. Paris, Gabalda, 1921, gr. in 8o de CCLXVIII-375 p. Prix: 45 fr.

Le P. Allo est à la fois un traditionnel et un initiateur. Pour ce qu'on est convenu d'appeler les questions d'introduction, il reste dans la stricte ligne des anciens. L'auteur est Jean l'apôtre, fils de Zébédée et cet auteur a également composé les écrits qui, dans la tradition, portent le nom de Jean, le quatrième évangile et les épîtres johanniques.

La situation de forçat qu'avait Jean à Patmos explique suffisamment

1. La nouvelle édition « refondue » du livre de Loisy accentue encore l'outrance de ses positions anciennes.

que son style ait ici quelque chose de heurté et d'imparfait qu'il n'a pas ailleurs. En tout cas, la parenté d'idées, d'images, de style, de procédés entre les divers écrits johanniques, réclame l'unicité d'auteur. Ces anciennes positions de l'exégèse catholique sont défendues avec une science sûre.

Toutefois, où le P. Allo tient le plus fermement à la tradition, c'est dans sa défense de l'unité de l'Apocalypse contre les « Literarkritiker. » Il rejette les prodiges d'ingéniosité de l'interprétation zeitgeschichtlich, qui applique l'Apocalypse à des petits faits de l'époque, prétendant établir par là la date précise de ses sources. Non: le livre est un par le plan qui s'y déroule, par l'uniformité de sa forme littéraire — jusque dans ses barbarismes par l'usage constant des mêmes procédés.

Mais pour l'exégèse le P. Allo est un initiateur. Il condamne impitoyablement l'interprétation par l'histoire universelle et toutes les fantaisies qu'elle a inspirées à Nicolas de Lyre et à Holzhauser; il se garde bien de découvrir, dans l'Apocalypse, sept âges successifs de l'Eglise. Il rejette aussi l'interprétation uniquement eschatologique qui attend la réalisation littérale des symboles apocalyptiques au temps de l'Antéchrist. La vision johannique se rapporte trop clairement à Rome.

Il rejette tout autant l'interprétation diamétralement opposée d'Alcazar et de Bossuet qui trouve les symboles apocalyptiques complètement réalisés par l'histoire de l'Eglise primitive. Par delà ces écoles qui, pour les grandes lignes, avaient fini par se partager les exégètes, il remonte volontiers aux commentateurs les plus anciens: il recherche auprès d'eux, à l'état de disjecta membra, quelques vues bien traditionnelles.

Au reste, l'origine de chaque symbole est soigneusement recherchée : la Bible, l'Apocalyptique juive, l'art plastique grec, les idées de l'époque, tout cela est mis à contribution pour expliquer comment sont nées dans l'esprit du visionnaire inspiré tant d'images fantastiques.

Se gardant sagement des applications trop précises, le P. Allo voit dans l'Apocalypse l'esquisse prophétique de la lutte entre l'Eglise et le Monde hostile et les caractères de cette lutte. Digne objet de la révélation mais où les amateurs de prédictions d'événements minimes ne trouveront pas leur compte.

L'auteur a mis beaucoup de soin à rechercher le plan de l'ouvrage. On le trouvera peut-être très compliqué, mais il s'agit d'un livre qui est loin d'être simple. La partie strictement prophétique est divisée en deux sections. La première, de VII à XI, comprend la vision du livre aux sept sceaux et celle des sept trompettes. Les sept sceaux décrivent une scène céleste le plan divin concernant le monde profane se décide au ciel. Le premier sceau avec le cheval blanc qui s'en va pour vaincre, c'est le Christ allant à la conquête du monde (prédication de l'Evangile). Les sceaux suivants symbolisent les fléaux qui vont frapper les incrédules. Au septième sceau, qui allait amener la fin de tout, le visionnaire se ménage un recommencement. Ainsi s'introduisent les sept trompettes. Elles décrivent l'exécution sur terre du plan divin. Les quatre premières, en un schéma logique d'après la division du monde en ses parties, annoncent des fléaux qui frappent la mer, la terre, les eaux douces et les astres. Ce sont des symboles repris de la littérature prophétique de l'Ancien Testament.

Les deux trompettes suivantes signalent les fléaux qui frappent directement les hommes : les sauterelles prédisent des peines morales; la cavalerie diabolique apporte le fléau de la guerre. Ici reparaît le procédé de transition: avant la septième trompette voici l'ange au petit livre. Ayant dévoré ce livre, Jean devra encore prophétiser sur des nations, des tribus et des peuples. Cette prophétie formera la seconde section.

Celle-ci, la plus importante et la plus précise, va reprendre la description précédente en l'envisageant par rapport à l'Eglise.

Les chapitres XII et XIII opposent les deux adversaires qui vont entrer en lutte l'Eglise, représentée par la Femme, la puissance hostile symbolisée par le Dragon et sa double incarnation dans les deux bêtes (puissance civile et puissance philosophique ou religieuse). Ici S. Jean vise clairement la Rome païenne et persécutrice. Les sept coupes décrivent ensuite les fléaux qui vont fondre sur cette Rome. La septième amène sa chute par un tremblement de terre, chute décrite à nouveau, de façon très claire, dans les chapitres XVII et XVIII, où Rome périt par le feu: la différence même des deux catastrophes montre qu'il s'agit simplement de symboles. Ce n'est pas cependant la fin de tout, la bête pourra renaître mais elle est vouée au sort de la grande Babylone. Le triomphe final des justes est assuré et reste tonjours en perspective. Par là l'Apocalypse est eschatologique elle était destinée à soutenir le courage des persécutés par la vision du triomphe collectif et complet des justes, tel qu'il se réalisera à la parousie.

Nous ne pouvons songer à entrer dans le détail du commentaire. La vaste érudition dont il témoigne est, à nos yeux, moins précieuse que l'orientation générale de son exégèse. L'analyse qui vient d'en être faite a montré dans quelle ligne ferme il se tient.

Le livre du P. Allo marque une date dans l'interprétation sobre et raisonnable de l'Apocalypse.

Liége.

H. RONGY

CHARLAND (P. V.) FF. PP. Le culte de Sainte Anne en Occident. Seconde période, de 1400 (environ) à nos jours. Québec, 1921, 329. Grande Allée, gr. in-8°, 526 pp.

Ce volume représente une somme considérable de travail. L'auteur a passé en revue le culte de Ste Anne dans les différents ordres religieux et les différents pays de la catholicité, et accumulé des matériaux aussi nombreux que variés, qui lui ont permis de montrer combien ce culte était répandu et populaire. Il y a là beaucoup à glaner pour l'histoire de la liturgie.

Nous nous arrêterons aux pages que l'auteur consacre à l'ordre bénédictin. Il a relevé le mérite de l'abbé Trithème: rien d'étonnant, car à son époque la célèbre congrégation bénédictine de Bursfeld entourait Ste Anne d'un culte particulier (v. Studien und Mitteil, aus dem Bened. Orden, t. XXII, 406-407). Signalons un autel à Silos (Espagne) au XIVe siècle (D. Férotin, Hist. de l'abbaye de Silos, Paris, 1897, p. 350; Cartulaire...... de Silos, Paris, 1897, p. 338); un autel chez les Bénédictines de Thorn dès 1365 (Anal. Vatic. Belgica, t. VII, no 1452); un autel

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