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Compte-rendu des articles de D. Villecourt et de D. Wilmart.

PACHEU (J.) L'expérience mystique de Macaire l'Egyptien (Revue

de philosophie, mars-avril 1920, p. 109-136).

[2904 S. Jérôme. ROTHENHAUSLER (P. Matthæus). Hieronymus als Mönch (B.M. II, p. 380-391). [2905 SCHUSTER (Ild.) L'influenza di S. Girolamo sui primordi della vita monastica in Roma (Miscellanea Geronimiana. Roma, Vatic., 1920, p. 115-122). [2906 VACCARI (A. P.) S. Girolamo nel suo convento di Betlemme (Civ. catt. 1709, 3 sept. 1921, p. 385-400).

[2907

CAVALLERA (F.) S. Jérôme et la vie parfaite (Revue d'Ascétique

et de Mystique, 1921, t. II, p. 101-127). [2908 Cassien. PICHERY (Dom E.) Les conférences de C. (La vie spirituelle, 1921, p. 289-298, 366-380).

[2909 S. Martin. DELEHAYE (Hipp.) J. S. Saint Martin et Sulpice Sévère (Anal. Boll. t. XXXVIII, p. 5-136). Bruxelles, 1920, 8°, 136 p. [2910

-

Examinant l'ouvrage par trop radical de Babut, l'auteur est amené à essayer de fixer la chronologie de Sulpice Sévère, de rechercher les sources de ses écrits, de caractériser sa manière, d'en déduire une appréciation de sa tâche d'historien, et à donner un chapitre sur les commencements du culte de S. Martin.

BLOCH (Marc) St-Martin de Tours. A propos d'une polémique Revue d'hist. et de littér. religieuses, VII, 1921, p. 44-57).

Réponse aux objections du R. P. Delehaye.
Monachisme irlandais.

[2911

BOISSONNADE (P.) Les relations entre l'Aquitaine, le Poitou et l'Irlande du V au IX' s. (Bull. Soc. Antiq. de l'Ouest, 3o série, t. IV, 1916-1918, p. 181-202).

[2912

S. Columba. FOWLER (J.-C.). Adamnani vita S. Columbae. Edited from Dr Reeves's text with an introduction in early irish church history, notes and a glossary. New ed. revised. Oxford, Clarendon Press, 1920, 8°, 280 p. [2913

Destiné à l'usage des jeunes étudiants d'université, ce petit volume se recommande par la façon érudite dont l'éditeur le présente. Le Vila S. Columbae d'Adamnan est un joyau de premier ordre; c'est une mine de précieux renseignements sur la vie religieuse et sociale de l'Irlande. Pour en donner l'intelligence M. Fowler a résumé dans une substantielle introduction l'histoire de l'Église en Irlande antérieurement à S. Patrice, fait connaître S. Patrice d'après l'histoire et la légende, les Saints de cette période, donné une vue d'ensemble sur le monachisme irlandais, les écoles monastiques et étudié l'œuvre de Columba en Irlande et à Iona jusqu'à Adamnan inclusivement. Muni de ces connaissances, l'étudiant peut aborder la si intéressante lecture du Vita Columbae, et, si quelque expression inusitée l'arrête, si quelque nom lui est peu familier, il trouvera dans les copieuses notes destinées à élucider le texte une mine de renseignements (p. 189-236, 245-249), un glossaire (p. 237-243), et un index détaillé (p. 250-280).

GREVES (Arthur Perceval). S. Columba as a poet (Contemporary

Review, sept. 1920, p. 361-371).

[2914

MENZIES (L.). S. Columba of Jona. A study of his life, his times and his influence. Londres, Dent, 1920, 8o, XXXII-231 p.

[2915

B. Généralités.

État religieux. -JARRETT (Bède) O. P. The religious life. Londres, The faith Press, 1920, 8°, 227 p.

[2916 Ce petit volume a pour but d'exposer les origines de la vie religieuse, ses notes essentielles, son but, puis de considérer l'évolution de la vie religieuse dans les différents types qui la représentent au cours des siècles: le moine, le chanoine-régulier, les ordres militaires, le religieux mendiant, le clerc régulier, la religieuse, et il se termine par un rapide aperçu histori. que sur la vie religieuse en Angleterre.

MORIN (D. G.), O. S. B. L'idéal monastique et la vie chrétienne des premiers jours. 3o éd. Paris, Lethielleux et Desclée, 1921, 16o, 185 p. Collection Pax » III.

[2917

VÁRKONYI (Dr P. Fidel). A monaszticus szerzetes-eszmény Irta: Germain Morin, Maredsous-i benedíktínus. A francia aredetínek másodík kiadása után készült fordítás. Pannonhalma, 1918, 114 p.

Traduction hongroise de l'ouvrage de D. Morin.

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[2918

D. BESSE, O. S. B. Le moine bénédictin. Paris,

Art catholique, 1921, 8°, 205 p. Prix: 12 fr.

[2919

A celui qui désirait savoir ce qu'est un monastère bénédictin au XX siècle, le R. P. Dom Besse avait donné la meilleure réponse dans un livre qui a eu les honneurs de plusieurs éditions. C'est que l'auteur procédait d'une façon pratique en donnant de la vie religieuse et bénédictine une idée nette et concrète, avec cette largeur de vue qui le caractérisait, avec l'expérience de nombreuses années et une érudition de bon aloi. Vie de sanctification personnelle dans le cadre claustral, vie de piété, vie de travail, vie d'apostolat, vie d'étude, les différents aspects de la vie bénédictine étaient mis en relief et expliqués à l'aide de la Règle et des traditions de l'ordre.

La nouvelle édition n'offre guère de changements: nous avons relevé au chapitre II une addition sur les oblats séculiers, à la fin du chapitre III une addition sur le commentaire de D. Delatte, aux chapitres VI, VIII et IX des additions sur les moniales, et au chapitre VIII la suppression de ce qui concernait l'école artistique de Beuron. L'illustration est différente de celle de l'édition précédente; on y trouve un portrait de Mabillon, des vues du Mont-Cassin, de la Chaise-Dieu, du Mont-Serrat, de Solesmes. Monachisme bénédictin. CABROL (D. F.), O. S. B. Benedictine Monachism. An appreciation (Pax, nov. 1920, p. 138-155).

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[2920

GLOGGER (Abt Plazidus). Ein beteutendes Werk vom Mönchtum

(B. M. III, 1921, p. 164-169, 240-246).

Comptes-rendus de l'ouvrage de Dom C. Butler.

[2921

DUTILLEUL (Jos.). L'idéal monastique du M. A. d'après les témoignages du temps (Études, 20 juillet 1920, p. 129-155).

[2922

Nombreuses furent aux XIo et XIIe siècles les vocations vers le cloître venant de tous les milieux sociaux. Il y eut un courant large de vocations surnaturelles, aspirant à s'élever au dessus de la terre, éprises d'un grand idéal de sainteté, capables des plus grands sacrifices pour suivre le Christ. Les nombreux exemples et les textes si variés réunis par l'auteur constituent une lecture aussi instructive qu'attrayante.

Ascétisme. POURRAT (P.). La Spiritualité chrétienne. II. Le MoyenAge. Gabalda, 1921, 16o, XI-521 pp. [2923

Le deuxième volume du travail de M. Pourrat nous intéresse particulièrement, car l'époque qu'il traite a pour premiers représentants les écrivains de l'école bénédictine: piété avant tout affective, puisée en grande partie dans l'intelligence et le goût de la liturgie, appuyée sur l'Écriture et la tradition, nourrie par une contemplation habituelle des grands mystères de la vie du Sauveur et un contact continuel avec les souvenirs édifiants des athlètes de la foi. Certes il y a encore presque tout à faire pour suivre les filiations de cette école à travers les ramifications multiples des foyers de vie monastique du M. A. M. Pourrat ne peut qu'indiquer les grandes lignes Cluny, Cîteaux, le Bec, Bingen, Schoenau, Helfta pour aboutir à Louis de Blois au XVIe siècle. A côté de S. Anselme, c'est S. Bernard qui occupe la place d'honneur, et il la mérite, car l'école cistercienne primitive, telle qu'elle nous apparaît dans Guerric, Aelred et autres, c'est bien l'efflorescence de l'ascèse bénédictine des beaux jours. Guillaume de St-Thierry et tant d'autres passés à Cîteaux ou élevés à Citeaux, Pierre de Celle, Rupert partagent les mêmes vues, aspirent au même idéal. Mais on s'est si peu occupé de ce monde ascétique et de ses productions, des vies de leurs principaux représentants; il y a encore tout à faire pour reconstituer le tableau fidèle de la vie intérieure des cloîtres de cette époque. On ne possédera une histoire sérieuse de la spiritualité bénédictine que lorsqu'on se sera décidé à relire ces œuvres et ces vies, à parcourir les livres liturgiques et les chroniques en fonction d'une histoire de l'ascèse, et il faut en dire autant de la composition des bibliothèques claustrales.

Mais la matière est tellement vaste que l'auteur doit se borner à indiquer les diverses écoles et à esquisser rapidement la nature de leur spiritualité : l'école mystique des Victorins, la spiritualité spéculative de la scolastique, les écoles franciscaine et dominicaine, si riches en représentants et en œuvres, l'école mystique de Groenendael (qui avait son siège dans le Brabant) et qui trouva des continuateurs en Tauler, en Gérard Groot, puis prit une direction plus pratique, plus simple chez les Frères de la vie commune et dans la Congrégation de Windeshein, d'où sortit l'Imitation, puis l'école Cartusienne, école affective, toute pénétrée de l'esprit de la tradition monastique, tandis que Pierre d'Ailly, Jean Gerson, Nicolas de Cuse s'efforcèrent de réagir contre les excès de la spéculation des faux mystiques et de tracer une voie sûre pour arriver à connaître et à aimer Dieu. A Nicolas de Cuse il y avait lieu de rattacher cette école bénédictine des moines de Melk, de Bursfeld et d'autres centres réformateurs du

XVe siècle, dont un des principaux fut l'abbaye de Castel. Mais les noms. se pressent et l'espace est limité.

Le travail de M. Pourrat est un guide généralement instruit et averti; puisse-t-il être un précurseur et un semeur d'idées. Nous ne discutons pas le fond de la doctrine, au sujet duquel on pourra lire les remarques de D. Huyben dans la Vie spirituelle de janvier 1922, p. 298-311.

Mystique. P. Vincente de PERALTA, O. M. Cap. Franciscanismo. Misticos Franciscanos (Estudios franciscanos, 1921, mars, p. 187-210; août, p. 110-144). [2924

Après avoir exposé le développement progressif de la théologie mystique durant l'époque des SS. Pères et montré l'importance de S. Grégoire le Grand, l'auteur passe en revue les principaux écrivains du M. A. antérieurs au XIIIe siècle. Il va de soi que nombre d'écrivains bénédictins font l'objet de ses recherches: Bède, Raban Maur, S. Anselme, Otloh de St. Emmeran, Jean de Fécamp, Rupert, S. Bernard, Ste Hildegarde, Ste Elisabeth de Schoenau, Guillaume de St-Thierry.

Profession. ROTHENHAEUSLER. (Aeltestes Mönchtum und klösterliche Beständigkeit. (B. M. III, 1921, p. 87-95. 223-237).

[2925

GOUGAUD (Louis), O. S. B. Une dévotion du M. A.: mourir sous

le froc. (Revue des Jeunes, nov. 1920, p. 428-438).

[2926

Oblats. D. BESSE. Les oblats de S. Benoît. Paris, Art cathol., 1918, 32°, 110 p. [2927 OLIGER. (P. Livarius), O. F. M. De pueris oblatis in Ordine Minorum (cum textu hucusque inedito Fr. Johannis Pecham). (Arch. Franc. hist. VIII, 1915. p. 389-447; X, 1917, p. 271-288). Liturgie. -MARTIN (J.-B.). Bibliographie liturgique de l'Ordre de S. Benoît. (RM. XI, 1921, p. 47-59, 125-149).

[2928

[2929

SCHUSTER (I.), O. S. B. Monachismo e liturgia a Roma nell' alto Medio Evo. (Riv. liturgica, V, 1918, p. 7-24, 145-155, 193-208, 241-249).

[2930

SCHEPENS (Prosper). L'office du chapitre à Prime. (Recherches de

science relig. XII, 1921, p. 222-227).

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[2931

Études. KOPERSKA (Apollonia). Die Stellung der religiösen Orden zu den Profan Wissenschaften im 12. und 13. Jahrh. Fribourg, Gschwend, 1914, 8o, XVI-211 pp.

[2932

Lorsqu'il est question de définir, d'exposer la position prise par les Ordres religieux vis-à-vis des sciences profanes avant le XIIIe siècle, on éprouve quelque gêne. Et tout d'abord il importe de noter qu'à cette époque, ce qu'on appelle l'ordre bénédictin était un agglomérat de familles plus ou moins puissantes, de maisons-mères avec des dépendances plus ou moins nombreuses et de monastères isolés, souvent sans lien juridique commun, sans autorité centrale, livrées à leurs propres ressources et à la direction de chefs sans initiative, absorbés souvent par les affaires matérielles. L'idée fondamentale du monachisme est que la vie du moine est une vie de retraite et de sanctification personnelle, conséquemment que l'étude n'y entre que dans la mesure où la lectio contribue à son perfectionnement

religieux. Mais, comme au cours des siècles, les moines ont été élevés au sacerdoce et que des monastères sont devenus des centres importants de vie religieuse, économique et sociale, l'étude a pris une place plus importante et même des écoles ont été créées. Il y a des courants d'opinion: les uns sont pour l'étude, les autres contre. Encore dans les diatribes de ceux-ci, faut-il faire place à des exagérations contredites par les faits. Toutefois les écoles monastiques diminuèrent au XIIe siècle; il manqua des chefs, il manqua l'intelligence des temps nouveaux. Cîteaux fut logique en revenant au travail manuel sérieux; mais Cîteaux lui même subit l'influence du monde ambiant, et, quand les ordres mendiants, voués à la prédication, fixèrent leurs maisons d'étude auprès des Universités, quand on comprit la nécessité de la haute culture intellectuelle, on se rapprocha de ces centres. Mais dans l'ordre bénédictin, ce furent des initiatives isolées, sans pensée directrice, parce qu'il manquait une autorité centrale et conséquemment une impulsion intelligente. D'ailleurs, la société monastique du XIIIe siècle commença à se laisser absorber par le monde féodal; l'abbaye se transforma graduellement en un chapitre de prébendiers, dont les intérêts directs ne sont pas de nature intellectuelle. Il y aura des personnalités distinguées, il y aura peu d'écrivains. Ceux qui auraient eu le temps de prendre une large part au grand mouvement théologique du XIIIe siècle n'avaient plus la compréhension collective de son importance, encore une fois faute de chefs et faute de confédération.

--ENDRES (Jos. Ant.). Forschungen zur Gesch. der frühmittelalterlichen Philosophie (Beiträge zur Gesch. der Philosophie des M. A. XVII, 2-3). Munster, Aschendorff, 1915, 8°, IV-152 pp. [2933

Le D' Endres a réuni en un volume une série d'études parues dans divers périodiques et dans lesquelles il s'était efforcé de préciser les tendances philosophiques de quelques écrivains du haut Moyen-Age. Quelques-unes sont inédites. Nous y relevons: I. L'Ecole d'Alcuin : Alcuin, Frédégise, Candide Wizo, Ermenric d'Ellwangen (p. 1-18). IV. Les antidialecticiens: Gérard de Czanad (p. 52-64), Otloh de St-Emmeran (p. 6487). V. Attitude de Lanfranc vis-à-vis de la dialectique (p. 114-129); VI. Débuts du nominalisme : Abélard comme témoin des doctrines de Roscelin (p. 139-149).

POOLE (REGINALD LANE). Illustrations of the history of medieval thought and learning. 2o éd. revue, Londres, S.P.C.K. 1920, 8o, XIII327 PP. [2934

Cet ouvrage, épuisé et cependant redemandé, dans son ensemble appartient à 1884 plutôt qu'à 1920 ; l'auteur n'a cru devoir y faire que les changements réclamés par des raisons majeures, sauf pour les deux chapitres sur Bernard de Chartres et Abélard.

Certes c'est un vaste champ d'investigation que celui que parcourt M. Poole, entraîné à relier avec le passé deux auteurs favoris, Jean de Salisbury et Wiclef. C'est l'histoire de la pensée et du mouvement scientifique depuis la ruine de l'Emire romain jusqu'à la veille de la Renaissance, vue en dehors de l'Église, et peut-être parfois non sans certaines idées confessionnelles dont il est difficile de se dépouiller. Lorsqu'il est

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