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me,

Præsta, Pater piissi- Faites-nous cette grâce, ô Père très miséricordieux, et vous, ô Fils unique, égal au Père, vous qui, avec l'Esprit consolateur, régnez dans tous les siècles. Amen.

Patrique compar Unice,
Cum Spiritu Paraclito
Regnans per omne sæcu-
lum. Amen.

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ANT. Sauvez-nous, Sei- ANT. Salva nos, Dogneur, durant la veille; gar- mine, vigilantes; custodi dez-nous durant le sommeil: nos dormientes: ut vigiafin que nous puissions veil- lemus cum Christo, et ler avec Jésus-Christ, et que requiescamus in pace. nous reposions dans la paix.

ORAISON.

Vine, habitationem

quæsumus Do

istam, et omnes insidias inimici ab ea longe repelle: Angeli tui sancti habitent in ea, qui nos

ISITEZ, s'il vous plaît, Seigneur, cette maison, et éloignez-en toutes les embûches de l'ennemi; que vos saints Anges y habitent, qu'ils nous y gardent dans la paix, et que votre béné- in pace custodiant: et diction demeure toujours benedictio tua sit super sur nous. Par Jésus-Christ | nos semper. Per Domivotre Fils, notre Seigneur, num nostrum Jesum qui, étant Dieu, vit et règne Christum Filium tuum, avec vous, en l'unité du qui tecum vivit et regnat Saint-Esprit, dans tous les in unitate Spiritus Sancsiècles des siècles. Amen. ti Deus, per omnia sæcula sæculorum. Amen. y. Dominus vobiscum;

. Le Seigneur soit avec

vous;

R. Et avec votre esprit.
. Bénissons le Seigneur.

R. Rendons grâces à Dieu . Que le Seigneur toutpuissant et miséricordieux, le Père, le Fils et le SaintEsprit, nous bénisse et nous

conserve.

F

R. Amen.

R. Et cum spiritu tuo. . Benedicamus Do

mino.

R. Deo gratias.

y. Benedicat et custodiat nos omnipotens et misericors Dominus, Pater, et Filius, et Spiritus Sanctus. R. Amen.

ANTIENNE A LA SAINTE VIERGE.

ÉCONDE Mère du Rédemp. teur, vous qui êtes

Porte du ciel sans cesse ouverte, et l'Etoile de la mer, secourez ce peuple qui tombe, mais qui désire se relever. Au grand étonne

A

LMA Redemptoris Mater, quæ pervia, cœli

Porta manes, et Stella maris, succurre cadenti,

Surgere qui curat po

pulo. Tu quæ genuisti, ment de la nature, Vous

Natura mirante, tuum sanctum Genitorem. Virgo prius ac posterius, Gabrielis ab ore Sumens illud Ave, peccatorum miserere.

y. Post partum, Virgo, inviolata permansisti.

R. Dei Genitrix, intercede pro nobis.

avez donné naissance à votre divin Auteur. Vierge dans la conception, Vierge après l'enfantement, vous à qui Gabriel adresse le salut, daignez prendre pitié des pauvres pécheurs.

y. Après l'enfantement, ô Vierge, vous êtes demeurée sans tache.

R. Mère de Dieu, intercédez pour nous.

ORAISON.

EUS qui salutis æterDEUS næ, beatæ Mariæ virginitate fœcunda, humano generi præmia præstitisti tribue, quæsumus, ut ipsam pro nobis intercedere sentiamus per quam meruimus auctorem vitæ suscipere Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum. Amen.

ỳ. Divinum auxilium maneat semper nobis

cum.

R. Amen.

DIEU qui, par la virginité féconde' de la bienheu reuse Marie, avez procuré au genre humain le prix du salut éternel; accordeznous, s'il vous plaît, de ressentir les effets de l'intercession de celle par qui nous avons reçu l'auteur de la vie, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils. Amen.

. Que le secours divin demeure toujours avec nous. R. Amen.

L'EPIPHANIE DE NOTRE-SEIGNEUR.

A Fête de l'Epiphanie est la suite du mystère de Noël ; mais elle se présente, sur le Cycle chrétien, avec une grandeur qui lui est propre. Son nom, qui signifie Manifestation, indique assez qu'elle est destinée à honorer l'apparition d'un Dieu au milieu des hommes.

Ce jour, en effet, fut consacré durant plusieurs siècles à fêter la Naissance du Sauveur; et lorsque, vers l'an 376, les décrets du Saint-Siège obligèrent toutes les Eglises à célébrer désormais, avec Rome, le mystère de la Nativité au 25 décembre, le 6 janvier ne fut pas entièrement déshérité de son antique gloire. Le nom d'Epiphanie lui resta avec la glorieuse mémoire du Baptême de JésusChrist, dont une tradition fixe l'anniversaire à ce jour.

L'Eglise Grecque donne à cette Fête le vénérable et mystérieux nom de Théophanie, si célèbre dans l'antiquité pour signifier une Apparition divine. On trouve ce nom dans Eusèbe, dans saint Grégoire de Nazianze, dans saint Isidore de Péluse; il est le propre titre de la Fête dans les livres liturgiques de l'Eglise Grecque.

Les Orientaux appellent encore cette solennité les saintes Lumières, à cause du Baptême que l'on conférait autrefois en ce jour, en mémoire du Baptême de Jésus-Christ dans le Jourdain. On sait

que le Baptême est appelé dans les Pères illumination, et ceux qui l'ont reçu illuminés.

Enfin, nous nommons familièrement, en France, cette fête la Fête des Rois, en souvenance des Mages, dont la venue à Bethlehem est particulièrement solennisée aujourd'hui.

L'Epiphanie partage avec les Fêtes de Noël, de Pâques, de l'Ascension et de la Pentecôte, l'honneur d'être qualifiée de jour très saint, au Canon de la Messe; et on la range parmi les fêtes cardinales, c'est-à-dire parmi les solennités sur lesquelles repose l'économie de l'Année liturgique. Une série de six Dimanches emprunte d'elle son nom, comme d'autres successions dominicales se présentent sous le titre de Dimanches après Pâques, Dimanches après la Pentecôte.

Par suite de la Convention faite en 1801 entre Pie VII et le Gouvernement français, le légat Caprara procéda à une réduction des fêtes, et la piété des fidèles en vit, à regret, supprimer un grand nombre. Il y eut des solennités qui ne furent pas supprimées, mais dont la célébration fut remise au Dimanche suivant. L'Epiphanie est de celles qui subirent ce sort ; et toutes les fois que le 6 janvier n'est pas un Dimanche, nos Eglises voient retarder jusqu'au Dimanche suivant les pompes qui accompagnent un si grand jour dans tout l'univers catholique. Espérons que des jours meilleurs luiront enfin sur notre Eglise, et qu'un avenir plus heureux nous rendra les joies dont la sage condescendance du Saint-Siège nous a sevrés pour un temps.

Ce jour de l'Epiphanie du Seigneur est donc véritablement un grand jour ; et l'allégresse dans laquelle nous a plongés la Nativité du divin Enfant doit s'épanouir, tout de nouveau, dans cette

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