beatæ Mariæ virginitate rie. Cette puissante Reine re- UM etiam dies Leoca NE autre fois, on célé-. brait la Fête de sainte UNE Cdia festus ageretur, toi triomphe ma souve<< raine Maîtresse, qui ha<< bite les hauteurs du ciel. >> Au moment où elle disparaissait, Ildefonse, saisissant l'épée de Recesvinthe, qui était présent à cette apparition, coupa une partie du voile dont la tête de Léocadie était couverte, et la renferma, avec une grande usque hodie servatur. pompe, ainsi que l'épée du Roi, dans le trésor de l'Eglise, où on la garde encore aujourd'hui. écrivit beaucoup de multa luculen I livres d'un style rempli Stiori sermone, sed de clarté ; mais il en a laissé variis molestiarum occuquelques-uns imparfaits, à pationibus impeditus, cause de ses grandes occupations. Enfin, il termina sa vie par une heureuse mort, ayant siégé, comme Evêque, neuf ans et deux mois. Il fut enseveli dans la Basilique de Sainte-Léocadie, vers l'an du Seigneur six cent soixante-sept, Recesvinthe régnant en Espagne. Durant l'occupation générale de ce pays par les Sarrasins, son corps fut transféré dans la ville de Zamora. Il y repose avec honneur, dans l'Eglise de Saint-Pierre, entouré des marques de la vénération du peuple. H aliqua imperfecta reliquit. Obiit tandem feliciter, cum sedisset in Episcopatu annos novem, menses duos; sepultusque est in Basilica Leocadiæ, circa annum Domini sexcentesimum sexagesimum septimum, Recesvintho in Hispania regnante. Cujus corpus in generali a Sarracenis Hispaniarum occupatio ne, in civitatem Zamorensem translatum est, et in Ecclesia beati Petri honorifice quiescens, magna illius populi religione colitur. ONNEUR à vous, saint Pontife, qui vous élevez, avec tant de gloire, de cette terre d'Espagne si féconde en vaillants chevaliers de Marie! Allez prendre place auprès du berceau oti cette Mère incomparable veille avec amour sur l'Enfant, qui, étant à la fois son Dieu et son fils, a consacré sa virginité, loin de l'altérer. Recommandez-nous à sa tendresse; rappelez-lui qu'elle est aussi notre Mère. Priez-la d'entendre les hymnes que nous chantons à sa gloire, et de faire agréer à son Emmanuel l'hommage de nos curs. Pour être accueillis par cette auguste Souveraine, nous ose rons, ô Docteur de la Virginité de Marie, emprunter votre organe, et lui dire avec vous: « Je viens à vous maintenant, ô vous, seule Vierge Mère de Dieu; je me prosterne à vos pieds, seule coopératrice de l'incarnation de mon Dieu; je m'humilie devant vous, seule << Mère de mon Seigneur. Je vous supplie, unique servante de votre Fils, d'obtenir que mon péché « soit effacé, d'ordonner que je sois purifié de l'iniquité de mes oeuvres. Faites-moi aimer « la gloire de votre virginité; révélez-moi la dou<«< ceur de votre Fils; donnez-moi de parler, selon « la sincérité, de la foi de votre Fils, et de la dé«fendre. Accordez-moi de m'attacher à Dieu et à « vous, de servir votre Fils et vous: lui, comme «mon Créateur; vous, comme la Mère de mon « Créateur; lui, comme le Seigneur des armées; «< vous, comme la servante du Maître de toutes «< choses; lui, comme un Dieu; vous, comme la << Mère d'un Dieu; lui, comme mon Rédempteur; <«< vous, comme l'instrument de ma rédemption. «S'il a été le prix de mon rachat, sa chair a été « formée de votre chair; c'est de votre substance << mortelle qu'il a pris le corps mortel par lequel <«il a effacé mes péchés ; ma nature qu'il a empor«tée, au-dessus des Anges, jusque dans la gloire << du trône de son Père, il a daigné l'emprunter à <<< votre substance. Donc, je suis votre esclave, car votre Fils est «mon Seigneur. Vous êtes ma Dame, car vous << êtes la servante de mon Seigneur. Je suis l'es<«< clave de la servante de mon Seigneur, car vous, qui êtes ma Dame, vous êtes la Mère de mon Seigneur. Faites, je vous en supplie, Vierge «sainte, que je possède Jésus, par ce même Esprit dont la vertu vous a fait enfanter Jésus; que « je connaisse Jésus, par le même Esprit qui vous << a fait connaître et concevoir Jésus; que je parle << de Jésus, par le même Esprit dans lequel vous « vous êtes dite la servante du Seigneur; que << j'aime Jésus, par le même Esprit dans lequel << vous l'adorez, comme votre Seigneur, et le con«sidérez amoureusement comme votre Fils; que « j'obéisse enfin à Jésus, aussi sincèrement que <«< lui-même, étant Dieu, vous était soumis et à « Joseph. » XXIV JANVIER. SAINT TIMOTHEE, ÉVÊQUE ET MARTYR. LA veille du jour où nous allons rendre grâces à Dieu pour la miraculeuse Conversion de l'Apôtre des Gentils, la mar che du Cycle nous ramène la fête du plus cher disciple de cet homme sublime. Timothée, l'infatigable compagnon de Paul, cet ami à qui le grand Apôtre écrivit sa dernière lettre, peu de jours avant de verser son sang pour JésusChrist, vient attendre son maître au berceau de l'Emmanuel. Il y trouve déjà Jean le Bien-Aimé, avec lequel il a porté les sollicitudes de l'Eglise d'Ephèse; il y salue Etienne et les autres Martyrs qui l'y ont devancé, et leur présente la palme qu'il a lui-même conquise. Enfin, il vient apporter à l'auguste Marie les hommages de la chrétienté d'Ephèse, chrétienté qu'elle a sanctifiée de sa présence, et qui partage, avec celle de Jérusalem, la gloire d'avoir possédé dans son sein celle qui n'était pas seulement, comme les Apôtres, le témoin, mais, en sa qualité de Mère de Dieu, l'ineffable instrument du salut des hommes. Lisons maintenant, dans les Offices de l'Eglise, le court récit des actions de ce laborieux disciple des Apôtres. IMOTHEUS, Lystris in TIMOTHÉE, né à Lystres, en |