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Il frappe sa poitrine et confesse son indignité, disant trois fois :

EIGNEUR, je ne suis D S digne que vous entries

en moi; mais dites seulement une parole, et mon âme sera guérie.

OMINE, non sum di

gnus ut intres sub tectum meum: sed tantum dic verbo, et sanabitur anima mea.

Au moment de consommer la sainte Hostie:

E me donne à vous, ô

ORPUS Domini nostri tre Jesu Christi custovotre demeure: faites en diat animam meam in

Jamon Sauveur, pour être

moi selon votre bon plaisir. | vitam æternam. Amen.

Le Prêtre prend le Calice avec actions de grâces:

UE pourrai-je rendre à l UID retribuam DomiDieu pour tous les biens no pro omnibus qu'il m'a faits? Je prendrai le que retribuit mihi ? Calice du salut, j'invoquerai Calicem salutaris accile Nom du Seigneur, et je piam, et Nomen Domini serai délivré de mes enne-invocabo. Laudans invomis.

cabo Dominum, et ab inimicis meis salvus ero. ANGUIS Domini nostri

E m'unis à vous, ô mon J'Sauveur ! Unissez-vous à S Jesu Christi custodiat moi; que nous ne nous sé-animam meam in vitam parions jamais. æternam. Amen.

La Communion étant faite, pendant que le Prêtre purifie le Calice pour la première fois :

ous m'avez visité dans le temps, ô mon Dieu ! Faites que je garde les fruits de cette visite pour l'éternité.

UOD ore sumpsimus, Domine, pura mente capiamus; et de munere temporali fiat nobis remedium sempiternum.

Pendant que le Prêtre purifie le Calice pour la seconde fois :

B

ENI Soyez-Vous, ô mon
Sauveur, qui m'avez ini.

ORPUS tuum, Domine, quod sumpsi, et San

LE TEMPS DE NCEL. T. II.

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guis, quem potavi, adhæ reat visceribus meis: et præsta ut in me non remaneat scelerum macula, quem pura et sancta refecerunt Sacramenta.Qui | vivis et regnas in sæcula sæculorum. Amen.

tié au sacré mystère de votre Corps et de votre Sang. Que mon cœur et mes sens conservent, par votre grâce, la pureté que vous leur avez donnée, et que votre sainte présence demeure toujours en moi.

Le Prêtre, ayant lu l'Antienne dite Communion, se retourne vers le peuple et le salue; après quoi il récite les Oraisons appelées Postcommunion. Puis il dit :

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LACEAT tibi, sancta

PTrinitas, obsequium servitutis meæ, et præsta ut sacrificium, quod oculis tuæ Majestatis indignus obtuli, tibi sit acceptabile, mihique, et omnibus pro quibus illud obtuli, sit, te miserante, propitiabile. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

B'

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RACES Vous soient ren

dues, adorable Trinité, pour la miséricorde dont vous avez daigné user envers moi, en me permettant d'assister à ce divin Sacrifice; pardonnez la négligence et la froideur avec lesquelles j'ai reçu un si grand bienfait, et daignez ratifier la bénédiction que votre ministre va répandre sur moi en votre saint Nom.

Le Prêtre étend ses mains et bénit, en disant:

ENEDICAT

vos omni- UE le Dieu tout-puissant potens Deus, Pater."; vous bénisse : le Père, et Filius, et Spiritus le Fils et le Saint-Esprit. Sanctus.

R. Amen.

. Dominus vobiscum;

R. Et cum spiritu tuo.

R. Amen.

vous:

Le Seigneur est avec

R. Et avec votre esprit.

LE DERNIER ÉVANGILE.

Le commencement du saint | Initium sancti Evangelii Evangile selon saint Jean.

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CHAP. I.

U commencement était le

secundum Johannem. CAP. I.

erat Vent principio erat Ver

avec Dieu, et le Verbe était apud Deum, et Deus erat Dieu. Il était dans le prin- Verbum. Hoc erat in cipe avec Dieu. Toutes cho- principio apud Deum. ses ont été faites par lui et Omnia per ipsum facta rien n'a été fait sans lui. sunt; et sine ipso factum Ce qui a été fait, était est nihil. Quod factum vie en lui, et la vie était la est, in ipso vita erat, et lumière des hommes et la vita erat lux hominum : lumière luit dans les ténè- et lux in tenebris lucet, bres, et les ténèbres ne l'ont et tenebræ eam non compoint comprise. Il y eut un prehenderunt. Fuit homo homme envoyé de Dieu, qui missus a Deo, cui nomen s'appelait Jean. Il vint pour erat Johannes. Hic venit servir de témoin, pour ren- in testimonium, ut testidre témoignage à la lumière, monium perhiberet de afin que tous crussent par lumine, ut omnes credelui. Il n'était pas la lumière, rent per illum. Non erat mais il était venu pour ren- ille lux, sed ut testimodre témoignage à Celui qui nium perhiberet de luétait la lumière. Celui-là mine. Erat lux vera, quæ était la vraie lumière qui illuminat omnem homiéclaire tout homme venant nem venientem in hunc en ce mode. Il était dans le mundum. In mundo erat, monde, et le monde a été et mundus per ipsum fait par lui, et le monde ne factus est, et mundus l'a point connu. Il est venu eum non cognovit. In chez soi, et les siens ne l'ont propria venit, et sui eum point reçu. Mais il a donné non receperunt. Quotà tous ceux qui l'ont reçu le quot autem receperunt pouvoir d'être faits enfants eum, dedit eis potestade Dieu, à ceux qui croient tem filios Dei fieri, his en son Nom, qui ne sont qui credunt in Nomine point nés du sang, ni de la ejus : qui non ex sanguivolonté de la chair, ni de la nibus, neque ex volunvolonté de l'homme, mais de tate carnis, neque ex Dieu même. ET LE VERBE | voluntate viri, sed ex

Deo nati sunt. ET VERBUM CARO FACTUM EST, et habitavit in nobis et vidimus gloriam ejus, gloriam quasi Unigeniti a Patre, plenum gratiæ et veritatis.

S'EST FAIT CHAIR, et il a habité en nous, et nous avons vu sa gloire, sa gloire comme du Fils unique du Père, étant plein de grâce et de vérité.

CHAPITRE III.

PRATIQUE DE LA SAINTE COMMUNION
AU TEMPS DE NOEL.

AVANT LA COMMUNION.

ACTE DE FOI.

vous apprêtez à descendre en moi, ô Dieu éterVuel, et rien n'annonce l'approche de votre divine Majesté. De même que dans la nuit sacrée de Bethlehem votre entrée fut humble et silencieuse, aucun bruit, aucun éclat n'annoncera la visite que vous allez me faire. Un petit enfant enveloppé des langes eucharistiques va venir en moi sous l'apparence d'un pain léger et vil aux yeux de la chair, et je posséderai en moimême Celui qui a tiré toutes choses du néant, le Juge suprême des vivants et des morts ! Oh! combien je dois anéantir ma raison en présence d'un si haut mys tère ! Mais combien aussi j'aime à contempler ces abaissements incompréhensibles d'un Dieu qui ne s'humilie que pour me relever! Ma raison ne l'eût jamais pressenti, je le sais; mais, bien loin de savoir ce que peut l'amour infini d'un Dieu pour ses créatures, sais-je seulement ce que c'est que mon néant et mon péché, cet autre abime, au fond duquel vous descendez, ô mon Sauveur, pour me chercher ? O Dieu-Enfant, mon cœur touché et reconnaissant croit à votre amour, et votre amour lui révèle votre puissance. Je viens à vous sans raisonner, comme vinrent les bergers, à la parole de l'Ange. Il leur fut dit : Il vous est né un Sauveur qui est le Christ du Seigneur; vous le reconnaîtrez à la faiblesse de l'enfance, à l'humilité des langes, à la pauvreté de la crèche. Aussitôt ils partirent, et étant arrivés ils trouvèrent ce qui leur avait été annoncé, et ils crurent en lui. Ainsi je veux

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