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AVANT de présenter les obligations qui résultent des droits respectifs de la Bible et de l'homme, et pour mieux les faire sentir, nous devons, en récapitulant sommairement les deux

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parties précédentes, repasser rapidement la route que nous avons déjà parcourue. Peut-être ainsi l'enchaînement logique, débarrassé désormais sans danger de ses détails, obtiendra-t-il une nouvelle force aux yeux du lecteur.

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Notre ouvrage étant destiné à prouver que la Bible est la révélation de Dieu à l'homme et que l'homme a le droit de la lire, notre introduction a commencé par poser les termes de la question,

en faisant remarquer que la divinité du livre une fois prouvée, le droit de le lire ne pourrait être nié en lui-même, et que son exercice universel ne pourrait être entravé qu'autant qu'il y aurait impossibilité de le comprendre; de-là notre division en deux parties: la première, traitant des droits de la Bible sur l'homme, droits qui résultent de sa divinité; et la seconde des droits de l'homme sur la Bible, droits qui résultent de notre nature et de nos besoins.

En affirmant dans notre première partie que la Bible vient de Dieu, nous avons présenté d'abord deux réflexions sur la manière dont nos preuves devaient être envisagées. La première, c'est qu'il n'entre pas dans le plan de Dieu de forcer l'homme à la vérité par une démonstration irrésistible. La vertu, avec ses principes universels et certains, n'impose pas non plus les preuves de son autorité, et les cache même quelquefois sous des exceptions qui nécessitent une attention soigneuse. La formation de notre ca

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