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ou subsiste la jouissance du droit lui-même. Est-il donc vrai que ce droit, d'une légitimité si incontestable, d'une importance si souveraine, rencontre dans l'exercice une impossibilité avérée? Après que l'Écriture et le bon sens l'ont proclamé, en serait-on réduit à l'abandonner? Ou bien les difficultés que son application soulève sont-elles plus apparentes que réelles, et plus souvent affirmées que prouvées? C'est ce que nous allons examiner avec soin.

CHAPITRE PREMIER.

Possibilité de comprendre la Bible.

Ses limites.

TACHONS d'abord de bien nous entendre.

La Bible est le livre où l'homme doit trouver le salut. S'il l'y trouve, elle aura rempli son but à son égard.

En affirmant que tout homme peut comprendre la Bible, nous affirmons purement et simplement que tout homme peut y trouver le chemin du ciel, de la vraie piété dans cette vie, et de la félicité dans l'autre.

Loin de nous l'idée que dans la partie critique des études bibliques tout homme soit également compétent, et que toute controverse puisse être résolue par les simples ou même par les érudits. On sentira plus tard la réalité et l'importance de cette restriction. Il suffit de faire remarquer en ce moment, que, même dans ces limites, la révélation atteint le but qu'elle se propose. Si quelqu'un demande que les questions les plus abstraites, les points les plus ardus de la critique sacrée soient du domaine des masses, nous ne demandons pas tant, quant à nous nous tenons seulement à ce que l'homme puisse comprendre la Bible assez pour devenir croyant, saint, heureux et sauvé nous ne demandons pas plus.

Nous appelons les vérités qui mènent à ce résultat vérités essentielles. Or, ce sont ces vérirités essentielles, fondamentales, qui sont en question, et c'est d'elles que nous disons que tout homme peut les comprendre et les recevoir.

Mais, à ce premier pas, on nous arrête; on nie cette distinction si claire, entre des doctrines essentielles et des doctrines secondaires. On demande que nous en démontrions la réalité.

Nous éprouvons, il faut en convenir, quelqu'embarras pour satisfaire à cette demande. Cette distinction est si simple, si naturelle, si facile à saisir, qu'à moins d'une préoccupation inconcevable, elle doit être présente à l'esprit de ceux qui demandent qu'on la leur fasse voir, tout comme au nôtre, et qu'il est difficile de trouver dans cette objection autre chose qu'une chicane. En effet, comment entreprendre de démontrer au long que la fixation d'une date incertaine de l'histoire juive diffère en impor

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