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>> Nul ne peut voir le royaume de Dieu, s'il ne naît de nouveau.

» L'Éternel est près de ceux qui ont le cœur déchiré, et il délivre ceux qui ont l'esprit abattu.

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Ayant donc, mes bien-aimés, de telles promesses, nettoyons-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

>> Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles.

La femme peut-elle oublier son enfant qu'elle allaite, encore ne t'oublierai-je pas, Moi. >>> Quiconque me confessera devant les hommes, le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux.

» Or, nous savons aussi que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu.»>

Nous pourrions citer des milliers de passages de ce genre. Ils sont tels qu'ils doivent nécessairement éclairer, instruire, encourager quiconque les lit avec foi. On a beau multiplier les

attaques contre la Bible et arguer des obscurités qu'elle renferme; quelles que soient ces obscurités, elles ne peuvent annuler les avantages attachés à des enseignements si clairs, revêtus de l'autorité divine, et de la vérité desquels par conséquent le lecteur est pleinement convaincu.

Placé au milieu de mes semblables, j'entends de toutes parts un concert de bénédictions s'élever en faveur d'un livre divin. Ignorants et savants s'accordent à le bénir et à lui attribuer des effets immenses sur toute leur destinée. J'observe leur vie, et je vois les changements notables que ce livre a opérés en eux; je vois des effets admirables et nombreux de sa lecture. L'un reconnaît que la Bible l'a arrêté dans la voie de l'indifférence, l'autre que par elle il a vu se dissiper ses doutes; celui-ci qu'elle a rendu la paix à sa conscience angoissée, celui-là qu'elle l'a éclairé et fortifié sur ses devoirs. Des présomptions favorables à ce livre s'élèvent dans

mon esprit; je sens le désir, je forme le projet, j'ai le droit de le lire, et d'y chercher les avantages que tant d'autres y ont trouvés. Il ne se peut que je sois frappé d'exclusion dans la participation aux bienfaits universels qu'il répand en tous lieux. J'ai ma place au partage des trésors spirituels de la Parole divine.

N'eussions-nous, pour établir la légitimité de ce droit, d'autre fondement que les résultats de son exercice, c'en serait un indestructible...

Des progrès incontestables pour le genre humain sont dûs à la lecture de l'Ecriture-Sainte. Ces progrès érigent en droit le moyen qui les a amenés. L'amélioration est à la fois la conséquence et la preuve du droit d'améliorer.

On voit que le droit tient essentiellement à l'excellence des résultats de la lecture du LivreSaint. Pour nier le droit, il faudrait nier la réalité ou la bonté des effets produits par cette lecture.

CHAPITRE NEUVIÈME.

Le droit de lire la Bible résulte de son propre témoignage.

Nous avons réservé pour dernière preuve du droit de lire la Bible celle qui, à nos yeux, est la plus concluante, le propre témoignage de la Bible elle-même.

Nous devons nous hâter de reconnaître qu'il y a ici en apparence une pétition de principe, et qu'on pourrait paraître en droit de nous dire : Faut-il donc d'abord lire la Bible pour se convaincre qu'on peut la lire?

Cette accusation serait juste si nous débutions par la preuve contenue dans ce chapitre; mais, ou nous nous abusons étrangement, ou la méditation des chapitres précédents doit lever tout scrupule sur le droit de connaître la révélation divine. Ayant donc, par des considérations en dehors du témoignage de la Bible, établi clairement et solidement ce droit, rien ne s'oppose plus à ce que nous le corroborions par les déclarations inspirées. Convaincus de ce droit déjà avant d'ouvrir la Bible, nous l'ouvrons et nous l'entendons le reconnaître elle-même d'une manière désormais absolue.

En procédant ainsi, nous avons tout à gagner, rien à perdre ; si nos préliminaires sont erronés, si nos arguments sont mauvais, eh! bien, la

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