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tout va être anéanti par l'éternelle lumière venue d'en haut; et après cela il n'y aura plus rien de voilé à l'homme, et ses regards pénétreront l'immensité des cieux et les profondeurs de l'infini. En vérité !

III

Peuples du monde, j'ai reçu mission d'en haut pour vous éclairer et vous instruire; et l'œuvre que j'apporte à l'humanité souffrante sera la source vive et intarissable, où tous les enfants de toutes les contrées de la terre et de toutes les nations viendront se désaltérer; car mon œuvre de vérité sera impérissable et immuable, comme Dieu lui-même, "qui est éternel.

Un monde nouveau va sortir du néant. Et quand la face de la terre aura été renouvelée, et que le règne de Dieu sera partout établi, il n'y aura plus parmi les peuples ni misère, ni larmes, ni souffrances, car tout ce qui existe aujourd'hui sera passé; et le règne de Dieu n'aura point de fin, mais à travers les âges de l'avenir toutes choses bonnes et salutaires seront données en surabondance à tous ses enfants.

Peuples, réjouissez-vous! faites éclater votre joie, que toutes les nations bénissent éternellement le saint nom du Seigneur, et que toute bouche humaine exalte sa fidélité, son amour et sa gloire. En vérité !

DÉDICACE

DE MA GRAMMAIRE UNIVERSELLE.

A MADEMOISELLE CLEMENTINE CAYEUX

(A Ivry, près Paris).

Ma chère Sœur,

Le Règne de Dieu, promis à l'humanité par la Parole de Jésus-Christ, sera l'œuvre la plus grande, la plus puissante et la plus magnifique qu'il soit donné aux hommes de voir s'accomplir sur la terre parmi eux.

Le Règne de Dieu, c'est l'explication de tous les mystères sacrés; c'est l'enseignement de toutes les vérités morales, utiles à l'humanité; c'est la réalisation et l'accomplissement de toutes les espérances saintes; c'est l'émancipation de toutes les consciences dominées par l'ignorance et l'erreur: c'est la vie intime de la créature pécheresse avec son Dieu, qui est un Dieu d'amour et dont la miséricorde est infinie. Le Règne de Dieu, c'est le sacerdoce dans la famille; c'est la consolation pour toutes les douleurs humaines; c'est la destruction de la misère et l'extinction du paupérisme parmi les classes souffrantes. Le Règne de Dieu, c'est enfin l'exaltation de la femme; c'est la femme respectée, aimée et considérée comme elle le mérite; c'est la femme glorifiée comme la créature la plus accomplie et la plus parfaite que Dieu ait créé dans ce monde.

Aussi, comme témoignage de cette dernière vérité et afin de montrer à tous l'honneur que l'homme doit à celles qui ont mission d'embellir et de charmer la destinée humaine, j'ai résolu, autant que cela me sera possible, de dédier mon œuvre du spiritualisme à la femme.

C'est là ce qui explique, ma chère Sœur, l'hommage que je crois bon et juste de rendre aujourd'hui à votre sexe dans votre personne, en vous dédiant cette première partie de ma nouvelle doctrine.

Il y a parfois dans la destinée humaine d'étranges incidents, des événements inattendus, qui paraissent incompréhensibles et inexplicables. C'est ainsi que vous-même, vous vivez d'une vie simple et modeste, ignorée de ceux qui sont à vos côtés; mais aujourd'hui votre nom sortira de son obscurité pour passer à la postérité, aussi bien que le nom de celui qui est heureux de vous adresser ces quelques paroles de sympathie chrétienne. Voilà donc un incident inattendu et qui, au premier abord, paraît manquer de raison d'être. Cependant, si l'on cherche bien et si l'on arrive à pénétrer le fond des choses, on reconnaît que toute destinée humaine est toujours marquée du doigt de Dieu, et qu'elle porte avec elle l'empreinte de son éternelle justice.

A l'époque où j'habitais dans le voisinage de votre localité, il me fut donné

de vous faire visite, une ou deux fois, si j'ai bonne mémoire. En causant avec vous, j'appris que par esprit de charité, vous aviez retiré chez vous un petit orphelin, sourd et muet, et plongé dans la misère; que vous vous étiez consacrée à son éducation pendant plusieurs années, et qu'enfin vous étiez parvenue, à force de patience et de dévouement, à l'instruire; de telle sorte qu'il sait aujourd'hui parfaitement lire et écrire, et que, grâce à vos soins et à votre constante sollicitude, votre jeune élève est parvenu à acquérir les véritables notions de la morale chrétienne et la connaissance des devoirs que doit remplir tout bon citoyen.

Dans nos conversations plusieurs questions relativement à l'enseignement furent agitées. A ce sujet je vous disais : « Dans l'éducation, l'enseignement « des vérités morales est nul ou à peu près. On devrait enseigner à l'enfance « et à la jeunesse toutes les vérités élémentaires qui rentrent dans le domaine « des connaissances philosophiques et théologiques; on devrait faire un ré«<sumé de ces vérités, qui sont d'une importance de premier ordre, et en << constituer un enseignement rigoureux. »

Vous partageâtes mon opinion en me disant : « Oui, il manque à l'éduca« tion un livre qui renferme les éléments de toutes les connaissances philo«sophiques et religieuses. >>

Le volume qu'il m'est agréable de vous dédier aujourd'hui, ma chère Sœur, va combler cette lacune et résoudre à jamais le problème en question.

Ma Grammaire universelle, en effet, renferme la démonstration mathématique des lois qui servent de base et de fondement à la constitution et à la conservation du monde moral et du monde physique.

J'espère que vous étudierez avec soin ces discussions élémentaires des lois universelles, et qu'il vous sera facile ensuite de pouvoir suivre toutes les démonstrations que renfermeront mes traités sur l'économie, la philosophie et la théologie.

Ainsi c'est à cause de ces diverses circonstances et aussi à cause de votre mérite réel que je suis heureux de pouvoir vous faire hommage de la dédicace de ma Grammaire universelle. Et si cet hommage, justement mérité de vous, doit tourner à votre louange et à votre gloire, dites-moi, si ce ne sera pas une juste récompense de vos soins pieux, de votre dévouement au malheur et de votre persévérance à faire le bien.

Vous voyez donc, ma chère Sœur, qu'en vous faisant hommage de la dédicace de cette première partie de ma nouvelle doctrine, c'est de ma part un acte de raison et de justice; vous voyez que dans la destinée humaine tout se lie et s'enchaîne, que les incidents de la vie, les plus inexplicables en apparence, ont leur raison d'être, et qu'ici comme partout ailleurs on reconnaît toujours le doigt de Dieu et son éternelle justice.

Celui qui gouverne toutes choses ici-bas a voulu que l'hommage public que je vous rends aujourd'hui fût le salaire de vos bonnes œuvres.

Je prie Dieu, ma chère Sœur, afin qu'il répande ses bénédictions sur vous et sur tous ceux qui vous sont chers.

Croyez à la sincérité de mon amitié et de ma sympathie chrétiennes.

J.-L. VAÏSSE.

SIMPLES NOTES D'AVERTISSEMENT

A PROPOS DES THÉORIES DE MA GRAMMAIRE UNIVERSELLE ET PLUS PAR-
TICULIÈREMENT DE MA THÉORIE DES EFFETS ET DES CAUSES.

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L'esprit humain, dans les développements de ses connaissances de toute nature, a toujours procédé, et procédera sans cesse, en allant du simple au composé, du connu à l'inconnu.

Cette méthode est la plus logique, la plus naturelle et la seule praticable, on peut le dire, pour arriver à la connaissance de toute vérité.

II

Aussi les trois théories qui composent ma Grammaire universelle, et plus particulièrement la théorie des effets et des causes, qui est le point de départ de ma doctrine, se composent d'éléments tellement simples, tellement ordinaires, qu'on pourrait parfaitement les qualifier de naïvetés.

Cependant je puis assurer au lecteur que ces théories, toutes naïves qu'elles sont, nous conduiront à l'explication des phénomènes les plus élevés et à la solution des problèmes les plus difficiles à résoudre.

Elles sont la clef de ma doctrine du spiritualisme. On en jugera du reste par mes démonstrations économiques, philosophiques et théologiques, à mesure que je les livrerai à la publicité.

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III

Que le lecteur veuille done accorder à cette première partie de ma doctrine du spiritualisme toute l'importance qu'elle a en elle-même, et qu'il ne la juge qu'avec connaissance, non pas de cause, mais d'effet.

En d'autres termes, que le lecteur attende de connaître toute la doctrine du spiritualisme afin de se rendre compte de la valeur des éléments dont se compose ma grammaire, et alors il pourra apprécier, par lui-même, l'utilité et l'importance de ces théories élémentaires.

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