Lycée; ou, Cours de littérature, ancienne et moderne, Tom 5A. Costes, 1813 |
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Strona 1
... a ajouté aux travaux d'un homme , un siecle a ajouté aux lumières d'un siecle , et c'est ainsi qu'en réunissant et perpé- tuant leurs efforts , les générations qui se repro- duisent sans cesse , ont balancé la faiblesse de notre 5 . 1 ...
... a ajouté aux travaux d'un homme , un siecle a ajouté aux lumières d'un siecle , et c'est ainsi qu'en réunissant et perpé- tuant leurs efforts , les générations qui se repro- duisent sans cesse , ont balancé la faiblesse de notre 5 . 1 ...
Strona 2
Jean-François de La Harpe. duisent sans cesse , ont balancé la faiblesse de notre nature , et que l'homme , qui n'a qu'un moment d'existence , a prolongé dans l'étendue des siecles la chaîne de ses connaissances et de ses travaux , qui ...
Jean-François de La Harpe. duisent sans cesse , ont balancé la faiblesse de notre nature , et que l'homme , qui n'a qu'un moment d'existence , a prolongé dans l'étendue des siecles la chaîne de ses connaissances et de ses travaux , qui ...
Strona 5
... faiblesse de cet âge de s'approprier d'abord ce qu'il y a de plus aisé à imiter , c'est - à - dire les fautes . Ainsi l'on voit dans les Freres ennemis un Créon , qui , dans le tems même où il n'est occupé qu'à brouiller ses deux neveux ...
... faiblesse de cet âge de s'approprier d'abord ce qu'il y a de plus aisé à imiter , c'est - à - dire les fautes . Ainsi l'on voit dans les Freres ennemis un Créon , qui , dans le tems même où il n'est occupé qu'à brouiller ses deux neveux ...
Strona 10
... faiblesse D'un roi déjà vaincu par sa propre mollesse ; D'un peuple sans vigueur et presque inanimé , Qui gémissait sous l'or dont il était armé , Et qui , tombant en foule , au lieu de se défendre , N'opposait que des morts au grand ...
... faiblesse D'un roi déjà vaincu par sa propre mollesse ; D'un peuple sans vigueur et presque inanimé , Qui gémissait sous l'or dont il était armé , Et qui , tombant en foule , au lieu de se défendre , N'opposait que des morts au grand ...
Strona 12
... faiblesse que de sa vertu ; que le sentiment de l'admiration s'émousse et s'affaiblit trop aisé- ment pour soutenir seul une piece entière ; que les larmes douces qu'elle fait répandre quelque- fois , sont bientôt séchées , au lieu que ...
... faiblesse que de sa vertu ; que le sentiment de l'admiration s'émousse et s'affaiblit trop aisé- ment pour soutenir seul une piece entière ; que les larmes douces qu'elle fait répandre quelque- fois , sont bientôt séchées , au lieu que ...
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Strona 95 - Peignez donc, j'y consens, les héros amoureux; Mais ne m'en formez pas des bergers doucereux ; Qu' Achille aime autrement que Thyrsis et Philène ; N'allez pas d'un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l'amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.
Strona 224 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Strona 173 - Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. •Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence: Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Strona 241 - Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime...
Strona 44 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Strona 205 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable...
Strona 163 - Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle.
Strona 135 - Je meurs dans cet espoir, satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas, source de votre gloire, Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Strona 235 - Toutefois, je l'avoue, en ce comble de gloire, Du Dieu que j'ai quitté l'importune mémoire Jette encore en mon âme un reste de terreur. Et c'est ce qui redouble et nourrit ma fureur. Heureux si, sur son Temple achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin sa haine d'impuissance, Et parmi les débris, le ravage et les morts, A force d'attentats perdre tous mes remords 1 Mais voici Josabet.
Strona 159 - Pour en développer l'embarras incertain , Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non : dans ce dessein je l'aurais devancée; L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée ; C'est moi, prince, c'est moi dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.