Lycée; ou, Cours de littérature, ancienne et moderne, Tom 5A. Costes, 1813 |
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Strona 66
... OSMIN . Et depuis quand , Seigneur , entre - t - on dans ces lieux , Dont l'accès était même interdit à nos yeux ? Jadis une mort prompte eût suivi cette audace . Le secret impénétrable du serrail est déjà ca- ractérisé , et la ...
... OSMIN . Et depuis quand , Seigneur , entre - t - on dans ces lieux , Dont l'accès était même interdit à nos yeux ? Jadis une mort prompte eût suivi cette audace . Le secret impénétrable du serrail est déjà ca- ractérisé , et la ...
Strona 67
... Osmin ne fait que d'arriver : il faut qu'il rende compte au visir , d'un voyage entre- pris par son ordre . Le visir ne l'écoute qu'en attendant la sultane dans l'intérieur du serrail , jusqu'alors inaccessible . Ce que va dire Osmin ...
... Osmin ne fait que d'arriver : il faut qu'il rende compte au visir , d'un voyage entre- pris par son ordre . Le visir ne l'écoute qu'en attendant la sultane dans l'intérieur du serrail , jusqu'alors inaccessible . Ce que va dire Osmin ...
Strona 68
... Osmin ! Quoi ! tu crois , cher Osmin , que ma gloire passée Flatte encore leur valeur , et vit dans leur pensée ? Crois - tu qu'ils me suivraient encore avec plaisir , Et qu'ils reconnaîtraient la voix de leur visir ? OSMIN . Le succès ...
... Osmin ! Quoi ! tu crois , cher Osmin , que ma gloire passée Flatte encore leur valeur , et vit dans leur pensée ? Crois - tu qu'ils me suivraient encore avec plaisir , Et qu'ils reconnaîtraient la voix de leur visir ? OSMIN . Le succès ...
Strona 70
... Osmin eût voulu dire pourquoi , c'eût été le poëte français qui aurait parlé ; car il y en avait assez entre des Turcs qui s'entendent . Ce n'est pas que des détails de cette nature ne puis- sent ailleurs être bien amenés ; mais ils ...
... Osmin eût voulu dire pourquoi , c'eût été le poëte français qui aurait parlé ; car il y en avait assez entre des Turcs qui s'entendent . Ce n'est pas que des détails de cette nature ne puis- sent ailleurs être bien amenés ; mais ils ...
Strona 71
... Osmin , pour un visir ! Mais j'ai plus dignement employé ce loisir . J'ai su lui préparer des craintes et des veilles , Et le bruit en ira bientôt à ses oreilles . OSMIN . Quoi done ? qu'avez - vous fait ? ACOMA T. J'espere qu'aujourd ...
... Osmin , pour un visir ! Mais j'ai plus dignement employé ce loisir . J'ai su lui préparer des craintes et des veilles , Et le bruit en ira bientôt à ses oreilles . OSMIN . Quoi done ? qu'avez - vous fait ? ACOMA T. J'espere qu'aujourd ...
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Abner ABSALON Achille Acomat Agamemnon aime amant amour Andromaque Aricie assez Assuérus Atalide Athalie Bajazet beautés Bérénice Britannicus Burrhus Calchas caractere chose ciel Cinna cinquieme acte Clytemnestre cœur comte d'Essex Corneille courroux crime cruelle d'Acomat d'Athalie d'Eriphile d'Hippolyte d'Iphigénie David dessein devant Dieu dieux dire doit dramatique ennemis Euripide eût faiblesse fille fils frere fureur gloire Grecs haine Hermione héros Hippolyte homme Iphigénie j'ai jamais Joad Joas Josabeth Junie l'amour l'art l'auteur Ladislas laisse larmes long-tems Madame main malheurs maniere Manlius Mardochée Mathan ment mérite Mithridate mœurs Monime mort Narcisse Néron Oreste Osmin paraît parler passion pere péril personnage peuple Phédre piece pleurs poëte premiere prince Pyrrhus qu'un Racine raison reine reproche reste rien rival rôle Roxane sais sang scene secret Seigneur Séneque sentimens sentiment serait Servilius seul sort spectateur style sujet sultane talent tems théâtral théâtre Thésée Thomas Corneille tion tragédie tragique vengeance veut Voilà Voltaire yeux
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Strona 95 - Peignez donc, j'y consens, les héros amoureux; Mais ne m'en formez pas des bergers doucereux ; Qu' Achille aime autrement que Thyrsis et Philène ; N'allez pas d'un Cyrus nous faire un Artamène ; Et que l'amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.
Strona 224 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Strona 173 - Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. •Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence: Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Strona 241 - Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné. Et d'un sceptre de fer veut être gouverné; Que, s'il n'est opprimé, tôt ou tard il opprime...
Strona 44 - Seigneur, j'ai tout prévu pour une mort si juste : Le poison est tout prêt. La fameuse Locuste A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes yeux; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie, Que le nouveau poison que sa main me confie.
Strona 205 - N'est point tel que l'erreur le figure à vos yeux : L'Éternel est son nom, le monde est son ouvrage; II entend les soupirs de l'humble qu'on outrage, Juge tous les mortels avec d'égales lois, Et du haut de son trône interroge les rois. Des plus fermes États la chute épouvantable, Quand il veut, n'est qu'un jeu de sa main redoutable...
Strona 163 - Ni que du fol amour qui trouble ma raison Ma lâche complaisance ait nourri le poison. Objet infortuné des vengeances célestes, Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes. Les dieux m'en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang, Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle De séduire le cœur d'une faible mortelle.
Strona 135 - Je meurs dans cet espoir, satisfaite et tranquille. Si je n'ai pas vécu la compagne d'Achille, J'espère que du moins un heureux avenir A vos faits immortels joindra mon souvenir; Et qu'un jour mon trépas, source de votre gloire, Ouvrira le récit d'une si belle histoire.
Strona 235 - Toutefois, je l'avoue, en ce comble de gloire, Du Dieu que j'ai quitté l'importune mémoire Jette encore en mon âme un reste de terreur. Et c'est ce qui redouble et nourrit ma fureur. Heureux si, sur son Temple achevant ma vengeance, Je puis convaincre enfin sa haine d'impuissance, Et parmi les débris, le ravage et les morts, A force d'attentats perdre tous mes remords 1 Mais voici Josabet.
Strona 159 - Pour en développer l'embarras incertain , Ma sœur du fil fatal eût armé votre main. Mais non : dans ce dessein je l'aurais devancée; L'amour m'en eût d'abord inspiré la pensée ; C'est moi, prince, c'est moi dont l'utile secours Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.