Première [-neuvième] lettre à monsieur de Voltaire, Tom 2La Haye, 1774 |
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Strona 90
... Iliade ; Cor- neille a fait Nicomède après Cinna : mais il falloit le génie de Corneille pour réuffir dans un genre d'autant plus diffi- cile qu'il n'a aucune reffource pour féduire , qu'il ne parle point au cœur , & qu'il s'adresse à ...
... Iliade ; Cor- neille a fait Nicomède après Cinna : mais il falloit le génie de Corneille pour réuffir dans un genre d'autant plus diffi- cile qu'il n'a aucune reffource pour féduire , qu'il ne parle point au cœur , & qu'il s'adresse à ...
Strona 129
... les paroles de cette profe ( a ) Voyez les Remarques de Mme . Dacier , à la fuite de fa Traduction de l'Iliade . ( b ) Polyeucte , Acte premier , Scène première . I font précises , fi le fens eft clair , s'il à M. de Voltaire . 129.
... les paroles de cette profe ( a ) Voyez les Remarques de Mme . Dacier , à la fuite de fa Traduction de l'Iliade . ( b ) Polyeucte , Acte premier , Scène première . I font précises , fi le fens eft clair , s'il à M. de Voltaire . 129.
Strona 17
... Iliade eft pleine de Dieux & de combats peu vraisemblables . Qu'Homère n'eft peut - être pas l'Auteur de tout cet ouvrage ( 2 ) ; absurdité avancée par ( 1 ) Chapitre I. ( 2 ) Chapitre II , B Perraut , & foudroyée par Despréaux . Que ...
... Iliade eft pleine de Dieux & de combats peu vraisemblables . Qu'Homère n'eft peut - être pas l'Auteur de tout cet ouvrage ( 2 ) ; absurdité avancée par ( 1 ) Chapitre I. ( 2 ) Chapitre II , B Perraut , & foudroyée par Despréaux . Que ...
Strona 18
... Iliade , avec quelqu'apparence de raifon ( 1 ) ; quoiqu'au chapitre qui concerne Milton , l'Auteur dife que le Paradis perdu eft un ouvrage plus fingulier que naturel , plus plein d'imagination que de graces , & de har- . dieffe que de ...
... Iliade , avec quelqu'apparence de raifon ( 1 ) ; quoiqu'au chapitre qui concerne Milton , l'Auteur dife que le Paradis perdu eft un ouvrage plus fingulier que naturel , plus plein d'imagination que de graces , & de har- . dieffe que de ...
Strona 19
... Iliade étoit de la plus belle & de la plus fage économie . Vous aviez raison , lui dis - je ; mais vous ferez bien de ne le plus croire , quand vous voudrez trouver supportables le plan & l'éco- nomie de la Henriade . Tenez , ajoutai ...
... Iliade étoit de la plus belle & de la plus fage économie . Vous aviez raison , lui dis - je ; mais vous ferez bien de ne le plus croire , quand vous voudrez trouver supportables le plan & l'éco- nomie de la Henriade . Tenez , ajoutai ...
Kluczowe wyrazy i wyrażenia
affez ainfi amour Andromaque auffi auroit avez avoit beau Bourbon Britannicus c'eft C'eſt caractère Céfar chant chofe Cinna cœur combats Corneille d'Aumale Defpréaux deftin Difcorde difcours dire doit efprit eft-ce eſt étoit expreffion expreffions fang fans favoir fecond fecours felon femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fignifie fimple foit fon Héros fon Poëme fonge font fous fouvent françois ftile fublime fuis fuite fuivant fujet fur-tout génie gloire goût grace Guerrier Henri Henri IV Henriade Héraclius Homère homme Ibid intéreffant jufte l'Auteur l'efprit l'Epopée l'Iliade l'inverfion laiffe Ligue Lucain mauvaiſe Mayenne merveilleux Monfieur n'eft n'eſt neille Nicomède noble paffe paffions parler paroître penfer perfonnages perfonne Phèdre Philofophe phrafe phraſe plaifir plufieurs poéfie Poëme épique Poëte poétique Pompée pouvoit préfente prefque profe puiffe puifque Racine raifon récit refte rien Rodogune Rome s'eft Saint Louis Scène Sertorius ſes tems tion Tragédie Valois Virgile Viriate Voltaire ככ
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Strona 122 - L'honneur de le louer m'est un trop digne prix. On me verra toujours, sage dans mes caprices, De ce même pinceau dont j'ai noirci les vices, Et peint du nom d'auteur tant de sots revêtus, Lui marquer mon respect, et tracer ses vertus. — Je vous crois, mais pourtant on crie, on vous, menace. Je crains peu, direz-vous, les braves du Parnasse. Hé! mon Dieu ! craignez tout d'un auteur en courroux, Qui peut...— Quoi?— Je m'entends.— Mais encor?— Taisez-vous!
Strona 171 - Qu'usurperaient sans moi l'injustice et l'audace, Afin que, Sylla mort, ce dangereux pouvoir Ne tombe qu'en des mains qui sachent leur devoir. Enfin je sais mon but, et vous savez le vôtre.
Strona 55 - J'aime en Sertorius ce grand art de la guerre Qui soutient un banni contre toute la terre; J'aime en lui ces cheveux tout couverts de lauriers, Ce front qui fait trembler les plus braves guerriers, Ce bras qui semble avoir la victoire en partage.
Strona 44 - II vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge ! J'en recevrai le coup d'un visage remis...
Strona 126 - Parleront au lieu d'elle, et ne se tairont pas. Toute métaphore, comme on l'a dit, pour être bonne, doit être une image qu'on puisse peindre. Mais comment peindre trois sceptres qu'un bras attache à un trône, et qui parlent? D'ailleurs, puisque les sceptres parleront, il est clair qu'ils ne se tairont pas.
Strona 51 - II n'est rien qui ne cède à l'ardeur de régner; Et, depuis qu'une fois elle nous inquiète, La nature est aveugle , et la vertu muette. Te le dirai-je, Araspe? il m'a trop bien servi; Augmentant mon pouvoir, il me l'a tout ravi : II n'est plus mon sujet qu'autant qu'il le veut être; Et qui me fait régner en effet est mon maître.
Strona vii - Hfez cet Auteur, Vous avez regret qu'avec fon bel efprit, il n'ait pas plutôt fuivi le goût d'un autre que le fien propre : car s'il eût méprifé certaines beautés , qui , à le bien prendre , ne font pas des beautés ; s'il en eût médiocrement déliré quelques autres...
Strona 15 - C'est avoir profité que de savoir s'y plaire. Un poëme excellent, où tout marche et se suit, N'est pas de ces travaux. qu'un caprice produit ; II veut du temps, des soins; et ce pénible ouvrage Jamais d'un écolier ne fut L'apprentissage. Mais souvent parmi nous un...
Strona 236 - N'a que de faux brillans dont l'éclat l'environne; Et celui dont le Ciel pour un fceptrc a fait choix ». Jufqu'À ce qu'il le porte , en ignore le poids. Mille &: mille douceurs y femblent attachées...
Strona 96 - Je 1« voyais tous trois fe hâter fous un maître , Qui , chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être , Et tous trois à l'envi s'emprefler ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.