Première [-neuvième] lettre à monsieur de Voltaire, Tom 2La Haye, 1774 |
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Strona 122 - L'honneur de le louer m'est un trop digne prix. On me verra toujours, sage dans mes caprices, De ce même pinceau dont j'ai noirci les vices, Et peint du nom d'auteur tant de sots revêtus, Lui marquer mon respect, et tracer ses vertus. — Je vous crois, mais pourtant on crie, on vous, menace. Je crains peu, direz-vous, les braves du Parnasse. Hé! mon Dieu ! craignez tout d'un auteur en courroux, Qui peut...— Quoi?— Je m'entends.— Mais encor?— Taisez-vous!
Strona 171 - Qu'usurperaient sans moi l'injustice et l'audace, Afin que, Sylla mort, ce dangereux pouvoir Ne tombe qu'en des mains qui sachent leur devoir. Enfin je sais mon but, et vous savez le vôtre.
Strona 55 - J'aime en Sertorius ce grand art de la guerre Qui soutient un banni contre toute la terre; J'aime en lui ces cheveux tout couverts de lauriers, Ce front qui fait trembler les plus braves guerriers, Ce bras qui semble avoir la victoire en partage.
Strona 44 - II vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge ! J'en recevrai le coup d'un visage remis...
Strona 126 - Parleront au lieu d'elle, et ne se tairont pas. Toute métaphore, comme on l'a dit, pour être bonne, doit être une image qu'on puisse peindre. Mais comment peindre trois sceptres qu'un bras attache à un trône, et qui parlent? D'ailleurs, puisque les sceptres parleront, il est clair qu'ils ne se tairont pas.
Strona 51 - II n'est rien qui ne cède à l'ardeur de régner; Et, depuis qu'une fois elle nous inquiète, La nature est aveugle , et la vertu muette. Te le dirai-je, Araspe? il m'a trop bien servi; Augmentant mon pouvoir, il me l'a tout ravi : II n'est plus mon sujet qu'autant qu'il le veut être; Et qui me fait régner en effet est mon maître.
Strona vii - Hfez cet Auteur, Vous avez regret qu'avec fon bel efprit, il n'ait pas plutôt fuivi le goût d'un autre que le fien propre : car s'il eût méprifé certaines beautés , qui , à le bien prendre , ne font pas des beautés ; s'il en eût médiocrement déliré quelques autres...
Strona 15 - C'est avoir profité que de savoir s'y plaire. Un poëme excellent, où tout marche et se suit, N'est pas de ces travaux. qu'un caprice produit ; II veut du temps, des soins; et ce pénible ouvrage Jamais d'un écolier ne fut L'apprentissage. Mais souvent parmi nous un...
Strona 236 - N'a que de faux brillans dont l'éclat l'environne; Et celui dont le Ciel pour un fceptrc a fait choix ». Jufqu'À ce qu'il le porte , en ignore le poids. Mille &: mille douceurs y femblent attachées...
Strona 96 - Je 1« voyais tous trois fe hâter fous un maître , Qui , chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être , Et tous trois à l'envi s'emprefler ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.