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CHAPITRE VIII

TRIOMPHE DU CHRISTIANISME.

L'OEUVRE DES CONCILES.

S'il est vrai que la métaphysique religieuse du monde gréco-romain ait été supérieure à celle du christianisme; s'il est absolument incontestable que par ses doctrines morales le monde païen s'élevait bien au-dessus de l'enseignement évangélique, comment se fait-il qu'il ait pu abdiquer tout ce glorieux passé de la Grèce et de Rome, pour s'abaisser à la mesure de la philosophie de saint Pierre, de saint Paul et de saint Jean? Comment les représentants de cette grande civilisation grecque, qui avait transformé le monde, ont-ils pu faire à une médiocre conception juive l'honneur de lui sacrifier l'enseignement des plus grands esprits qui aient honoré l'humanité? Ce qui nous étonne, nous, ce n'est pas, comme le répètent les panégyristes du christianisme, le miracle qui a tout d'un coup élevé les païens à la hauteur des prétendues sublimités de l'enseignement nouveau ; loin de là, la question nous paraît se poser tout à l'inverse comment est-il possible que le dédain des nations civilisées n'ait pas opposé un obstacle infranchissable à la diffusion du culte de ce messie fantastique qui devait venir assis sur des nuages pour juger les vivants et les morts?

prus aksine. Nous en avons cité des exer

où nous avons parlé de la charité chas
rions en ajouter d'autres, ceux-ci: Si q
point Notre-Seigneur Jésus-Christ, qa'.. -
Notre Seigneur vient.» Paul, I aux Cor., xv.
vous-mime ou un ange du ciel vous évina).
ment que nous vous avons évangélisés, qu'il so't i
Paul, aux Galat., 1.8. C'est-à-dire qu'il soit n
perisse. Mais il faudrait tout citer. Cette épara
en particulier n'est que le développement d
il n'y a de grâce et de justification que dans la :
Tous ceux qui ne croient pas à Jésus iront auA
éternelles. C'est ce que les docteurs chrétiens,
sumé en cet adage énergique: Hors de l'Église, į

salut.

1

Pour terminer l'examen des doctrines de l'É* siècle, il nous reste à exposer une théorie qui. moment une grande influence, mais qui a été depuis ' négligée, c'est la théorie du Verbe ou de la parole di L'Église primitive l'avait adoptée surtout parce qu'e.. trouvait une explication de la Trinité, un moyen de e 1cilier la triplicité divine avec l'unité. De même que l'1prit-Saint était la divinisation du souffle de Iahveh, Christ était la personnification de la parole créatrice, Į la vertu de laquelle lahveh avait créé la lumière et tout l'univers. La Trinité se trouvait ainsi tout entière dans le trois premiers versets de la Genèse, pour prendre part à la création.

1. « Dans le principe Elohim créa le ciel et la terre. » Voilà le Père. - II. « Mais la terre était déserte et vide, et les ténèbres étaient sur la surface de l'abîme; et le souffle d'Elohim (le Saint-Esprit) couvait sur les eaux; - III. Et

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1. infiniment plus sensibles

fferts qu'à la hauteur des

e prenait dans le mythe nt, de la rédemption, la leaux intelligences infé

rent prendre d'abord hain avenir de bonheur me de Dieu qu'ils reondes sous la forme de Les détournait et les con

res présentes; car il ne orable la situation des upidité romaine, me..incessantes des bar...ir la décadence; l'abroche. La tête de la veau des multitudes res, les affranchis, Pomplaçaient leurs in le niveau gémment abaissé entrer de plein

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