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établi à Varsovie. Mais M. Niemcewiez s'est distingué aussi dans la carrière des lettres on a de lui un roman intitulé John von Tencyn, des fables, des pièces de théâtre dont l'une a pour principal personnage Casimir le Grand, un recueil de mémoires historiques, une histoire des rois de Pologne, &c. Le traducteur anglais de Levi and Sarah y a joint une préface et des notes.

The Life of Titian, &c.; la Vie du Titien, avec des anecdotes sur d'autres personnages célèbres, Pierre Arétin, Bellini, Bembo, Benvenuto Cellini, François Ier, les papes Léon X, Clément VII, Paul III, le duc d'Urbin, Michel-Ange, le Giorgion, le Tintoret, Vasari, &c....), par M. James Northcote. Londres, Colburn et Bentley, 1830, 2 vol. in-8°.

!

NOTA. On peut s'adresser à la librairie de M. LEVRAULT, à Paris, rue de la Harpe, n° 81, et à Strasbourg, rue des Juifs, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des Savans. Il faut affranchir les lettres et le prix présumé des ouvrages.

TABLE.

Mémoires de l'Académie royale des sciences de l'Institut de France; tom. VIII et IX. (Deuxième article de M. Chevreul.)......

Lois de Manou, publiées en sanscrit, par M. Auguste Loiseleur-Deslonchamps. (Article de M. Chézy.).....

Geschichte der Ost Mongolen und ihres furstenhauses, par L. J. Schmidt. (Article de M. Abel-Rémusat.)... ....

Réflexions sur la décadence des sciences en Angleterre et sur quelques-unes
des causes qui l'amènent, par M. Charies Babbage. ( Article de M. Biot)....
Considérations géologiques et physiques sur la cause du jaillissement des eaux
des puits forés ou fontaines artificielles, par M. le vicomte Héricart de Thury.
(Article de M. Tessier.).......!

Œuvres diverses, italiennes et françaises, d'Ennius Quirinus Visconti, publiées
par le docteur J. Labus. (Article de M, Raoul-Rochette.)..
Nouvelles littéraires..

Pag. 5,

18

27,

49.

56,

61.

FIN DE LA TABLE.

Corrections et additions au cahier de décembre.

Pag. 739, 1. 2, ΥΦΗΓΗΣΩΣ, lis. ΥΦΗΓΗΣΕΩΣ. Ρ. 741, I. 93, chronologie, lis. chorographie. Note 2, diayexpn', lis. day capñs. P. 742, notes; transposez les notes 4 et 5. P. 743, I. 19, expériences, lis. phénomènes; 1. 26, lis. de après éxtivo. P. 744, I. 16, lis. et retrancher; 1. 23, lis, revμatur; 1. 26, long-temps, lis. pour plusieurs raisons. Note 1, I. 5, lis. merevor; I. 6, TWY, Tir. P. 745, not. 2, lis. iuπyar. P. 746, a le même centre que, lis, est placé au centre méme de. Note 1, 1. 1, lis. τὴν, τῆς; 1. 2, περὶ τὸ αὐτὸ τὸ κέντρον τῆς (lis. τῷ τῆς) σφαίρας, lis. περὶ αὐτὸ τὸ κέντρον τῆς σφαίρας. P. 747, 1. 18, après sur les cartes, ajoutez: et l'indication des lieux situés sous les mêmes parallèles, 1. 24 dons, lis. dans. Note 2, lis. Tv. Not. 3, après izbamórar, ajoutez (1. ἐπιβαλόντων). Note 4, lisez Καρχηδόνι, αναγραφής, ηξιώς του. Ρ. 748, lig. 9, 1, Arbelès, lis. Arbèles; I. 18, ajoutez (1), et 20, ajoutez (2),.

JOURNAL ·

DES SAVANS.

FÉVRIER 1831.

ANNALS and antiquities of Rajasthan, or the central and western Rajpoot states of India: by lieutenant-colonel James Tod, late political agent to the western Rajpoot states; vol. I. — Annales et antiquités du Rajasthan, ou des états des Rajpoutes dans les régions centrales et occidentales de l'Inde, M. le lieutenant-colonel J. Tod, ci-devant agent politique auprès des états occidentaux des Rajpoutes; tome I. Londres, 1829, xxx et 806 pages grand in-4°, avec divers tableaux et planches gravés.

par

SECOND ARTICLE.

Ce n'est plus maintenant de l'histoire antique et de l'origine des Rajpoutes en général que je vais m'occuper: avec l'auteur des Annales du Rajasthan, nous passons à l'histoire particulière de la race royale de l'état de Méwar. Cette race, qui a résisté pendant huit siècles entiers à tous les efforts des conquérans mahométans, et dont le chef est connu sous le nom de Rana, est considérée par toutes les tribus indiennes comme la légitime héritière du trône de Rama, et comme la branche la plus ancienne des Souryavansa ou descendans du soleil. L'époque la plus reculée que, d'après ses propres traditions, on puisse assigner à l'origine de sa puissance, ne remonte pas plus haut cependant que l'an 145 de l'ère chrétienne:

car, suivant les documens indiqués par M. Tod, ce fut vers ce temps que Kéneksen, fondateur de cette dynastie, abandonnant les contrées les plus septentrionales de l'Inde, vint se fixer dans la presqu'île de Sauraschtra, ou Guzarate, et s'y forma un état indépendant, aux dépens d'un prince de la race de Prémara, autrement nommée Puar. La capitale du nouvel état étoit Balabhipoura, ville dont le nom s'est conservé jusqu'à nos jours dans celui d'un lieu assez obscur, appelé Balbhi. M. Tod fait observer que la contrée située aux environs et au nord de Balabhipoura, est appelée Bhal. Il lui paroît probable que ce nom vient de Balla, qui doit avoir été, suivant lui, la dénomination de l'ancienne race des souverains Rajpoutes du Méwar, avant qu'elle prît, comme nous le dirons bientôt, le nom de Grahilote; et eu égard aux contrées de l'Inde desquelles Kéneksen émigra pour venir dans le Sauraschtra, il se croit fondé à penser que cette race, quoique entée plus tard sur la tige de Rama, appartenoit réellement à l'une de ces colonies scythiques qui étoient venues s'établir dans le Moultan et dans les régions septentrionales de l'Inde. Quoi qu'il en soit de ces hypothèses, qui nous semblent ne reposer que sur des fon demens assez légers, Balabhipoura ne fut pas la seule ville fondée dans le Sauraschtra par Kéneksen ou ses successeurs; on leur attribue l'origine de plusieurs autres villes, telles que Birnaga, Vijyapour, Vidarba, nommée plus tard Sihora, et Gayni ou Gajni, qui est la même que Cambaye.

De la fondation de ce petit état par Kéneksen, M. Tod passe immédiatement à sa destruction, qui eut lieu près de quatre siècles plus tard, lorsque cette contrée fut envahie par des barbares. La race des Souryavansa en fut expulsée, Balabhipoura tomba au pouvoir des étrangers, et toute la famille royale périt, à l'exception de la princesse femme du chef, Silladitya. Cette princesse, qui étoit de la race royale de Prémara, étoit alors enceinte réfugiée dans une grotte, au milieu des montagnes de Mallia, elle mit au monde un fils qui fut nommé Goha, c'est-à-dire, ne dans une caverne, et dont l'éducation fut confiée à des brahmines. Du nom de Goha la tribu prit celui de Gohilote, dans l'idiome classique Grahilote, et par corruption Ghelote. Les lieux où Goha étoit élevé étoient habités par les Bhil, race sauvage, et l'élève des brahmines, grandissant, montroit bien moins de dispositions à écouter les leçons de ses maîtres qu'à prendre part aux exercices, à la chasse et aux divertissemens des jeunes rajpoutes dont il recherchoit la société. Son goût pour cette vie à demi barbare lui concilia l'estime des Bhil, qui le choisirent pour leur roi, et ses descendans occupèrent durant huit générations le trône

en

de cette tribu, dont la capitale étoit Édat, jusqu'à ce que Nagadit, le huitième de ces princes, fut tué dans une partie de chasse par les Bhil, las d'obéir à un étranger. Nagadit laissoit un jeune enfant de trois ans, nommé Bappa, qui trouva un asyle auprès d'un chef de la race des Solanki, dans la ville de Nagda. Bappa, dont les aventures romanesques ressemblent bien plus à de la mythologie qu'à de l'histoire, reçut le plus gracieux accueil d'un prince de la race de Prémara, à la cour duquel il vint chercher de l'emploi. Tandis qu'il s'y trouvoit, la célèbre place de Tchitore fut assaillie par un ennemi étranger, et ce fut presque uniquement à la bravoure de Bappa que Tchitore et les contrées qui en dépendoient durent leur salut; mais celui-ci profita du crédit que lui avoit procuré sa victoire, et de la confiance qu'il avoit inspirée aux vassaux de son bienfaiteur, pour usurper sa place, et s'asseoir sur le trône de Tchitore. Quoique le silence que garde l'histoire sur les princes qui séparent Goha de Bappa, puisse faire douter de l'authenticité de ces antiques traditions, et que l'absurdité de la légende qui concerne Bappa fortifie ces soupçons, cependant il y a lieu de croire que la fable ici repose sur un fondement historique. En conséquence, il étoit important de fixer l'époque qu'il convient d'assigner à Bappa, et de reconnoître les étrangers qu'il défit, et après la retraite desquels il poussa ses conquêtes jusqu'à Gajni, qui étoit le port de Balabhipoura. Il falloit aussi déterminer, si la chose étoit possible, la date de l'invasion et de la destruction de Balabhipoura, par les barbares qui en avoient expulsé les descendans de Kéneksen. Les recherches opiniâtres de M. Tod, à cet égard, ont été couronnées du plus heureux succès: elles fixent ce dernier événement à l'an 524 de J. C., et l'occupation de Tchitore et de la principauté de Méwar par Bappa, à l'an 720 ou environ. Beaucoup de faits rapprochés par le savant auteur ne laissent guère lieu de douter que les étrangers défaits par Bappa devant Tchitore, ne soient les musulmans qui, sous le khalifat de Walid, commandés par Mohammed, fils de Kasem, envahirent le Sind, et qui, s'il faut en croire les historiens arabes, poussèrent leurs conquêtes jusqu'au Gange. Quant aux barbares qui firent une invasion dans le Sauraschtra vers l'an 524, M. Tod pense qu'ils étoient de race scythique, et que vraisemblablement ils appartenoient à la même colonie de cette nation qui est connue sous la dénomination d'Indo-Scythes, que Cosmas, dans la première partie du VI. siècle, trouva établie sur les bords de l'Indus, et qu'il désigne sous le nom d'Abtélites, les Hayatela des historiens arabes.

Le souvenir de Bappa est conservé, suivant M. Tod, par un document plus authentique que ces traditions, je veux dire par une inscription qui appartient au règne de Sakti-Komar, neuvième successeur de Bappa

sur le trône de Méwar, et qui est de l'an 978 de J. C. (1). Dans cette inscription, il est fait mention de Bappa sous le nom de Sayil. M. Tod a eu soin d'observer que Bappa, mot qui signifie enfant, n'est point un nom propre, et que le prince connu sous cette dénomination est souvent appelé Sayila ou Sayil-Adhès, c'est-à-dire, seigneur des montagnes. Cette synonymie et plusieurs autres sont énoncées sans preuves par notre auteur; nous devons supposer qu'elles ne sont point sujettes à contestation. Quant au mot Bappa, nous avons déjà eu occasion d'observer dans ce journal, en rendant compte des mémoires attribués à Djé hanghir et publiés par M. Price, que c'étoit ainsi que le grand Mogol Acbar avoit coutume d'appeler son fils Sélim, le même qui lui succéda sous le nom de Djehanghir (2).

. Tout ce qui a été dit sur l'antique origine des princes Rajpoutes de Méwar, et qui a eu pour objet de prouver leur descendance de Rama, et par conséquent de Sourya ou le Soleil, se trouveroit réduit à rien, si l'on admettoit un récit traditionnel qui les rattache à la famille des rois Sassanides de Perse, par Nouschizad, fils du grand Nouschiréwan le Juste. Une autre tradition, qui pourroit concilier les deux origines, ne les lie à la famille royale des descendans d'Ardeschir, fils de Babec, que par une fille de Yezdédjerd, le dernier roi de Perse de cette dynastie. Peut-être est-ce le nom de Sisodia, que porte la race royale de Méwar depuis l'époque où le siége de sa puissance fut transféré à Sisoda, ville située dans les montagnes occidentales de l'Hindoustan, qui a donné lieu à ces traditions. M. Tod, peu disposé à admettre qu'un étranger ait été enté sur la tige antique de Rama, embrasse avec plaisir une conjecture qui, sans porter atteinte à l'illustre origine des Souryavansa, lieroit les souverains Rajpoutes de Méwar aux empereurs grecs de Constantinople, et aux rois Sassanides de Perse, par une femme issue du sang de Nouschiréwan, lequel avoit épousé une princesse grecque. Mais, à cette occasion, notre auteur fait une concession dont pourroient se prévaloir avec beaucoup d'avantage ceux qui prétendroient que toute l'histoire des souverains de l'Inde, jusqu'à l'époque des premières invasions des Musulmans, n'est qu'un

(1) M. Tod a dit (p. 230) que cette inscription est de l'an 1024 de Sambvat, ou ère de Vikramaditya, 968 de J. C.; mais ailleurs (p. 231) il la rapporte à l'an de J. C. 1068. Cette inscription est rapportée dans l'appendix, sous le nov ( et non IV, comme on le lit p. 230), et l'on voit que sa date réelle est de l'an 1034 du Sambvat, par conséquent 978 de J. C. (2) Voyez ci-devant, p. 365, Baba, comme on lit dans les Mémoires de Djéhanghir, ne diffère pas essentiellement de Bappa. Suivant le dictionnaire hindoustani de M. Shakespeare, signifie également père et enfant.

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