Lettres sur l'Atlantide de Platon et sur l'ancienne histoire de l'Asie: Pour servir de suite aux Lettres sur l'origine des sciences, adressées à M. de Voltairechez M. Elmesly, 1779 - 480 |
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affez ainfi anciens antique Atlantes Atlantide auffi avaient befoin c'eft c'eſt Caucafe Caucaſe chofes climats colonnes colonnes d'Hercule confervé connaiffances culte d'Atlas d'Hercule Danville defcend déferts Dieux Diodore Diodore de Sicile Dives Egyptiens Enfers eſt fables fans doute favez fciences fe font Fées femblables femble fent féparation feptentrionale feule fiecles fignifie fleuve foit foleil fommes fon nom fource fouvenir fouvent fuis fuivant fur la terre fur-tout Géans glaces Grecs Greque habitaient Herbelot Hercule Hift hiftoire Homère hommes Hyperboréens Ibid idées île inftitutions Jupiter juſtice l'Afie l'Atlantide l'efprit l'hiftoire l'hiſtoire l'homme l'île Atlantide l'Inde laiffé langue latitude lorfque Magog Monfieur Mongols montagnes de Caf n'eft n'eſt naiffance Nord origine paffé païs penfe Perfans Perfe peuples Phénicie Phéniciens philofophie Platon plufieurs Plutarque poëte prefque puiffance race raifon refpect refte Rudbeck s'eft Saturne Scythie ſes ſon Spitzberg Suprà Tartares tems tion tradition Uranus vérité voïage voïez Voltaire
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Strona 38 - ... impossible qu'un esprit aussi supérieur, aussi profond, aussi préoccupé des grands problèmes de l'humanité, ait jamais pu consentir à perdre son temps en composant sur une telle matière d'aussi puérils mensonges. « Si Platon, dit Bailly, avait créé ce peuple, ou du moins le tableau de ses idées pour le montrer en exemple, Platon , qui a bâti le monde avec les 5 corps réguliers de la géométrie, Platon qui, dans ses méditations métaphysiques, a fondé sur le nombre 3 la perfection...
Strona 184 - L'homme qui sentait prêtes à se glacer les sources de la vie a dû croire que la vie lui était rendue. Le froid est un ennemi que lui suscitait la nature ; le feu qui le combat, qui le force à disparaître, ne pouvait être qu'un dieu bienfaisant et secourable. Vous imaginez combien l'essence même du feu...
Strona 220 - Ils ne fubfiftent que de leurs troupeaux , & c'eft la raifon qui les empêche de fe tixer dans une même demeure. Ils changent de camp à chaque faifon. Chaque Horde ou chaque Tribu a fon canton , dont elle habite la partie méridionale en hiver , & celle du : Nord en Eté.
Strona 185 - Consumez, vivez, pourvu que nous vivions." En même temps le feu a présenté à l'homme attristé par l'absence du soleil, vivant dans la nuit, une lumière consolante; il a éclairé les ténèbres d'une partie de l'année, il en a chassé l'ennui, la peur, et toutes les chimères qui voltigent dans l'ombre. Il a donc réchauffé les corps glacés, et ranimé, égayé les imaginations devenues sombres comme la terre. Ces services valaient bien des autels. Mais ce feu produit par la foudre descendue...
Strona 276 - Grece & de l'Italie comme les defcendans des Phéniciens & des Phrygiens ; mais les peuples du Nord , qui parlaient l'Irlandais & le Runique , avaient donc une origine commune avec les Phéniciens ; origine démontrée par ce même nombre de lettres. On voit qu'ils font fortis du fein d'un feul peuple , à-peu près dans le même tems ,& au moment d'un certain progrès des connaiflances & du langage.
Strona 192 - ... invariables. Ce n'eft pas que l'ancienne hiftoire , toute obfcure qu'elle eft , ne joigne quelques faits à la lumière de ces réfultats philofophiques. Herbelot vous dira que les premiers pyrées connus ont été trouvés dans l'Adherbidgian , qui eft la partie la plus feptentrionale de l'ancienne Médie , & toujours fur des...
Strona 100 - Acmon, chef des Atlantes, venu avec les Scythes, & defcendu comme eux du Caucafe, femble nous indiquer de chercher le peuple Atlantique vers ces Montagnes. (p. 112.) Monf. Bailly then proves the Perfians were defcended of the Scythians of Mount Caucalus.
Strona 247 - Khaa frappe deflus le premier avec un marteau , fou exemple eft fuivi par les Chefs des Tribus , par les Officiers & par le peuple même , chacun venant donner fucceffivement fon coup (a). Je vois bien dans ce détail , Monfieur, quelque chofe de merveilleux...