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vérité, et d'édifier par l'exemple d'une vie sainte et irréprochable.

Publication des Bans pour les Ordres sacrés.

Nota. Cette publication se fait trois fois pour le sousdiaconat, et une fois seulement pour le diaconat et la prêtrise.

Vous êtes avertis que M. N., fils de N. et de N. son épouse, doit être présenté prochainement à l'ordination, pour être ordonné sous-diacre (ou diacre ou prêtre). Si l'on a connaissance qu'il y ait dans sa personne ou dans ses mœurs quelque défaut considérable qui le rende incapable des saints Ordres, on est obligé de nous le faire savoir. Qu'on prenne garde néanmoins de ne point agir en cela par prévention, par haine, ou par quelque autre passion, mais de le faire par le seul motif de l'honneur de l'Eglise et de l'amour de la vérité. (C'est pour la première ou seconde ou troisième publication.)

Publication des Bans de mariage.

Il y a promesse de mariage entre N. (Il faut marquer les nom, prénoms, qualité ou profession du fiancé), fils mineur (ou majeur) de N. et de N. (On exprime les noms, prénoms, qualités et demeures du père et de la mère, et s'ils sont vivans ou décédés), demeurant sur cette paroisse

(ou sur la paroisse de...), de ce diocèse (ou bien du diocèse de...), d'une part;

Et N. (On exprime les nom, prénoms, qualité ou profession de la fiancée), fille mineure (ou majeure) de N. et de N. (On énonce les noms, prénoms, qualités et demeures du père et de la mère de la future, et s'ils sont vivans ou décédés), demeurant sur cette paroisse (ou sur la paroisse de...), de ce diocèse (ou bien du diocèse de...), d'autre part. C'est pour la première (ou deuxième, ou troisième et dernière) publication.

Quand la publication est finie, le Curé ajoute:

Si quelqu'un conuaît quelque empêchement à la célébration de ce mariage, il est tenu en conscience de nous le déclarer, avant que les parties se présentent pour recevoir la bénédiction nuptiale.

"Si les parties sont dans l'intention de demander dispense d'un ou de deux bans, le Curé en avertira, en disant:

C'est pour la première (ou seconde) et dernière publication, attendu que les parties espèrent obtenir dispense de deux bans (ou du troisième ban).

Si le fiancé est veuf, on l'exprime en disant à la suite de ses nom, prénoms et qualité : veuf de défunte N. (On met ici les nom, prénoms et qualité de la défunte, sans faire mention du père et de la mère du fiancé.)

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Si la fiancée est veuve, on l'énonce pareillement, en disant veuve de défunt N. (Exprimant les nom, prénoms et qualité du défunt, sans faire mention du père et de la mère de la fiancée.)

III. ABRÉGÉ De la doctrine CHRÉTIENNE,

Qui renferme ce que nous devons croire, ce que nous devons faire ou éviter, et les moyens de salut que la religion nous fournit.

Nous plaçons ici l'abrégé de la doctrine chrétienne, qui doit être lu de temps en temps au prône, conformément à ce qui est prescrit dans le réglement du diocèse. On peut n'en lire qu'un paragraphe chaque fois, et y ajouter quelques explications; c'est une excellente manière d'instruire les fidèles, surtout les personnes qui ne savent pas lire, et de leur faire saisir la liaison et l'ensemble des vérités de notre sainte religion, qu'ils ne connaissent souvent que très superficiellement, et qu'ils sont exposés à oublier, si on ne les leur rappelle de temps en temps. Mais afin que cette lecture produise les effets qu'on peut en attendre, on doit la faire d'un ton de voix naturel, distinctement, posément, et avec la gravité qui convient à un ministre de Dieu.

Le Seigneur, MES FRÈRES, recommandait à son peuple d'avoir sans cesse sa loi présente à l'esprit, de la méditer assis dans les maisons et en marchant dans les chemins. Il est donc de notre devoir de vous rappeler souvent les principes de cette religion sainte, que le Fils de Dieu a établie, qui a fait le bonheur de vos pères, et qui doit faire le vôtre, si vous lui êtes fidèles.

S I.

Ce que nous devons croire.

I. Il n'y a qu'un seul Dieu, qui a créé le Ciel et la terre, les Anges et les hommes, toutes les créatures visibles et invisibles. Dieu est éternel et infiniment parfait; c'est un pur esprit, que nous ne pouvons ni voir ni toucher.

11 y a trois personnes en Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit : c'est ce que nous appelons le mystère de la très-sainte Trinité.

Le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le SaintEsprit est Dieu; ces trois personnes sont distinctes sans être séparées ; elles ont la même nature, la même divinité et les mêmes perfections; elles sont égales en toutes choses, et ne sont qu'un seul et même Dieu.

II. Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir, et par ce moyen acquérir la vie éternelle, qui est le Ciel.

Le premier homme s'appelait Adam; la première femme s'appelait Eve: c'est d'eux que tous les hommes tirent leur origine, et c'est pour cela que nous sommes tous frères.

Adam et Eve désobéirent à Dieu en mangeant du fruit qu'il leur avait défendu de manger; aussitôt ils furent chassés du Paradis terrestre où ils étaient placés, et devinrent sujets à l'ignorance, à la concupiscence, à la douleur et à la mort, et

esclaves des démons. Les démons sont les mauvais Anges qui ont mérité par leur orgueil d'être exclus du Ciel et privés du bonheur éternel dont jouissent les bons Anges qui ont persévéré dans la justice.

Nous avons tous hérité du péché d'Adam et de la punition qui en fut la suite; ce péché, que nous apportons en naissant, s'appelle le péché originel.

Adam et toute sa postérité seraient toujours demeurés esclaves du démon et bannis du Ciel, si Dieu, dans sa miséricorde, ne leur avait promis et donné un sauveur et un rédempteur.

III. Le fils de Dieu, qui est la seconde personne de la très-sainte Trinité, est venu sur la terre pour être notre sauveur. Il s'est fait homme, c'est-à-dire qu'il a pris un corps et une ame semblables aux nôtres.

Le fils de Dieu, fait homme, s'appelle notre Seigneur Jésus Christ.

Il y a deux natures en J. C., la nature divine et la nature humaine, c'est-à-dire qu'il est Dieu et homme tout ensemble.

Il n'y a qu'une seule personne en J. C., qui est la personne divine, ce qui fait que ses prières et ses souffrances ont un mérite infini.

J. C. fut conçu, par l'opération du SaintEsprit, dans le sein d'une vierge, et il est né de cette vierge appelée Marie.

J. C. demeura à peu près trente ans à Naza

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