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présent sous les espèces du pain et du vin, et s'immole pour l'amour de nous.

Non seulement J. C. s'immole sur l'autel pour l'amour de nous, mais il veut s'unir à nous par la sainte communion.

Pour bien communier, il faut, 1o être à jeûn, c'est-à-dire n'avoir ni bu ni mangé depuis minuit; 2o être en état de grâce, c'est-à-dire être exempt de tout péché mortel; 3o apporter à la sainte table une foi vive, une ferme espérance, une charité ardente, et de profonds sentimens d'humilité, d'adoration et de reconnaissance.

Après la communion, il faut, 1o remercier Jésus Christ de la faveur qu'il nous a faite; 2o nous donner à lui puisqu'il s'est donné à nous; 3o lui demander les grâces dont nous avons besoin, et prier pour nos parens et nos bienfaiteurs.

L'Extrême-Onction achève de purifier les malades des péchés dont ils sont encore coupables, leur donne des grâces pour souffrir patiemment, les fortifie contre la crainte de la mort et les tentations du démon, et leur rend la santé quand elle est utile à leur salut.

L'Ordre donne aux prêtres la puissance et la grâce dont ils ont besoin pour bien remplir les fonctions ecclésiastiques, dont les principales sont d'offrir le saint sacrifice de la messe, et de réconcilier les pécheurs avec Dieu.

Le Mariage donne à ceux qui se marient la grâce de remplir fidèlement les obligations de

leur état, d'en supporter chrétiennement les peines, et d'élever leurs enfans dans la crainte et l'amour de Dieu.

III. La Prière est un des principaux devoirs de la religion.

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On est particulièrement obligé de prier, le matin et le soir, avant et après les repas, enfin dans ses peines, dans ses tentations et dans ses dangers.

Il faut prier avec attention, avec humilité, avec confiance et avec persévérance.

Les prières que nous devons réciter le plus souvent sont l'Oraison Dominicale ou le Pater, que J. C. nous a enseignée lui-même, et la Salutation Angélique ou l'Ave, Maria, par laquelle on invoque le plus ordinairement la Sainte Vierge.

Il est aussi très-utile d'invoquer notre ange gardien, nos saints patrons et tous les autres saints, parce qu'ils sont les amis de Dieu, et qu'ils s'intéressent à notre salut.

Quand nous nous prosternons devant une croix, ce n'est pas la croix que nous adorons, mais J. C. mort sur la croix pour l'amour de

nous.

De même nous n'adorons pas les images ni les reliques des saints, mais nous nous en servons pour nous rappeler leurs vertus, et ranimer notre dévotion.

Tel est, mes chers Frères, l'abrégé de la doc

trine de l'Eglise et de toute votre croyance. Mais la foi sans les œuvres ne suffit point; elle ne servirait au contraire qu'à nous rendre plus coupables devant Dieu, car c'est pour réformer notre cœur ainsi que pour éclairer notre esprit, que J. C. est venu sur la terre; il a voulu nous apprendre à vivre avec tempérance, avec justice, avec piété. afin que nous devenions agréables à ses yeux par nos bonnes œuvres, et qu'au jour de sa gloire, dans le jugement dernier, séparés des réprouvés qu'il condamnera à un feu éternel, nous puissions entendre de sa bouche ces paroles: Venez, les bien-aimés de mon Père; possédez le royaume qu'il vous a préparé depuis le commencement du monde, pour y étre éternellement heureux.

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DU BAPTÊME.

I. INSTRUCTION PRÉLIMINAIRE.

1. De la matière et de la forme du Baptême.

La matière du baptême est l'eau pure et naturelle ; mais on doit, hors le cas de nécessité, se servir d'eau bénite le Samedi Saint ou la veille de la Pentecôte, avec des cérémonies particulières.

L'eau destinée au baptême doit être conservée aux fonts baptismaux dans un vaisseau bien net, et quand on voudra en bénir de nouvelle, on versera l'ancienne dans la piscine.

Si l'eau du baptistère diminuait à un tel point qu'on crût n'en avoir pas assez pour fournir jusqu'à la veille de Pâques ou de la Pentecôte, on pourrait y mêler de l'eau ordinaire, pourvu que ce fût en moindre quantité que celle qui resterait. Si elle venait à manquer tout-à-fait, à se répandre ou à se corrompre, il faudrait, après avoir bien nettoyé le vase, en bénir d'autre en la manière prescrite ci-après au titre des bénédictions.

Lorsque l'eau des fonts sera gelée, on en prendra la quantité nécessaire pour le baptême, qu'on fera dégeler en plongeant dans l'eau chaude le vase qui la contient.

Comme il peut arriver que l'eau trop froide nuise à la santé des enfans, il faut avoir soin, en hiver surtout, de faire tiédir celle dont on doit se servir pour baptiser.

Quoiqu'il suffise pour la validité du baptême, de verser l'eau une fois seulement sur la tête, ou sur quelque autre partie notable du corps, néanmoins l'usage de l'Eglise, dont il n'est pas permis de s'écarter sans nécessité, est d'en verser trois fois sur la tête, en formant chaque

fois le signe de la Croix. Il faut de plus verser l'eau en assez grande quantité pour qu'il soit vrai de dire que l'enfant est baptisé ou lavé; ainsi il ne suffirait pas d'en répandre quelques gouttes, ou de la verser de manière qu'elle touchât seulement les habits ou les cheveux.

La forme du baptême consiste dans ces paroles: Ego te baptizo in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Il n'est pas permis d'y rien ajouter ni d'en rien retrancher; il faut que la même personne verse l'eau et prononce les paroles, de manière qu'il y ait union morale entre la matière et la forme.

Le sacrement de baptême imprimant un caractère ineffaçable, ne peut être réitéré. Cependant, comme il est absolument nécessaire au salut, on doit le conférer de nouveau sous condition, dans le cas d'un doute fondé, et alors on doit dire : Si non es baptizatus, ego etc. Quand on doute si l'enfant est vivant ou créature raisonnable, on se sert des formules suivantes : Si tu vivis...... Si tu es homo.....

Dans le cas où l'on baptise un adulte sous condition, il faut d'abord l'engager à confesser ses péchés, parce que c'est un excellent moyen de connaître ses dispositions et de l'exciter à la contrition; après cette confession préalable, on lui confère le baptême sous condition, puis il fait en peu de mots une nouvelle accusation de ses fautes,

et on lui donne l'absolution.

2. De ce qu'il faut préparer pour le Baptéme.

Pour le baptême solennel on aura soin de préparer les choses suivantes : 1o les vases de l'huile des catéchumènes et du saint chrême; 2o un petit vase dans lequel il y ait du sel, pour être mis dans la bouche de l'enfant qu'on va baptiser. Ce sel doit être sec, broyé, bien net, et bénit d'une bénédiction particulière. Quand il a été bénit, il n'en faut donner à personne ni le rendre à

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