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eccè enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

Quia fecit mihi magna qui potens est : sanctum nomen ejus.

*

et

Et misericordia ejus à progenie in progenies * timentibus eum.

Fecit potentiam in brachio suo : * dispersit superbos mente cordis sui.

Deposuit potentes de sede, * et exaltavit humiles.

Esurientes implevit bonis : * et divites dimisit inanes.

Suscepit Israel puerum suum : misericordiæ suæ.

* recordatus

* Abra

Sicut locutus est ad patres nostros,

ham et semini ejus in secula.

Gloria Patri, etc.

En rentrant dans l'église, on chante l'antienne du Patron avec le verset et l'oraison.

Mention doit être faite de cette cérémonie sur le registre de la fabrique.

10. Bénédiction d'une cloche.

Avant cette bénédiction, la cloche doit être suspendue dans la nef, de manière qu'on puisse aisément en faire le tour, la laver en dedans et en dehors, et y faire les onctions.

On placera devant la cloche des siéges pour le Célébrant et ses assistans. Sur la droite, en regard de la

tloche on placera deux siéges pour le parrain et la marraine. A la gauche du Célébrant on préparera une table ou crédence sur laquelle seront placés le Rituel, un vase rempli d'eau pour être bénite, qui en contienne assez pour laver la cloche en dedans et en dehors, deux grands aspersoirs, quatre serviettes blanches pour essuyer la cloche, les vaisseaux de l'huile des infirmes et du saint chrême, du coton ou des étoupes pour essuyer les onctions, la navette garnie d'encens, un bassin contenant de la mie de pain, une aiguière et une serviette.

Tout étant disposé, le Célébrant revêtu d'un surplis, d'une étole et d'une chape blanches, se rend processionnellement à l'endroit préparé pour la cérémonie, précédé du thuriféraire et des acolytes, et suivi de deux chantres revétus de chapes blanches, et du reste du clergé. Arrivés au lieu de la cérémonie, le clergé se range sur deux lignes, et les deux acolytes ayant mis leurs chandeliers sur la crédence, s'y tiennent debout, le thuriféraire étant au milieu d'eux.

Le Célébrant s'étant assis et couvert, pourra faire aux assistans l'instruction suivante ou quelque autre semblable

INSTRUCTION.

Si l'Eglise bénit ou consacre solennellement ses temples, ses autels, ses ornemens, et tout ce qui sert au culte divin; ce n'est pas, MES FRÈRES, qu'elle croit ces divers objets susceptibles d'une vertu intérieure et d'une véritable sainteté. Mais son intention est de retirer de l'ordre des choses communes celles qu'elle destine au service du Seigneur, et d'annoncer qu'étant une fois consacrées à ce saint usage, elles ne peuvent plus

être employées à d'autres, sans une espèce de profanation.

Ce que l'Eglise se propose encore dans ces sortes de cérémonies, c'est d'instruire et d'édifier notre piété. Tel est en particulier le but de celle qui nous rassemble. Parcourons- en les différentes parties, et voyons les fruits que nous devons en retirer.

L'ablution de la cloche avec l'eau bénite nous

que

avertit d'abord rien de souillé ne peut plaire à Dieu, ni servir à son culte; elle nous rappelle l'innocence que nous avons recouvrée dans le baptême; elle nous invite à nous purifier de plus en plus, et à éviter jusqu'aux moindres taches du péché. Les onctions réitérées qu'on fait ensuite avec le saint chrême et l'huile des infirmes, au dedans et au dehors de la cloche, nous font souvenir qu'étant par le baptême, et plus encore par la confirmation, les temples du SaintEsprit, nous devons rendre sensible par toute notre conduite l'onction de la grâce répandue dans nos ames et figurée par l'huile sainte. Les signes de Croix, si souvent répétés dans cetté cérémonie, nous annoncent que devenus les disciples et les membres d'un Dieu crucifié, nous ne pouvons espérer de participer à sa gloire, si nous n'aimons sa croix, et si nous ne la portons après lui tous les jours de notre vie. L'encens qu'on brûle dans l'intérieur de la cloche, nous fait connaître que toutes nos actions doivent répan

dre la bonne odeur de J. C.; que le parfum de nos prières ne s'élèvera jamais jusqu'à Dieu, si elles ne sont pas animées d'une foi vive et d'une sincère piété. Le son même des cloches doit devenir pour nous une source de pensées salutaires et de sentimens chrétiens. Ainsi, lorsqu'elles nous appellent aux offices divins, pensons aussitôt à la miséricorde de Dieu qui nous a fait naître dans le sein de l'Eglise, et à l'obligation où nous sommes de lui offrir nos adorations et nos actions de grâces pour cet inestimable bonheur. Lorsque leurs sons plus éclatans nous annoncent les diverses solennités de l'année, soupirons après cette fête immuable que nous célébrerons dans le Ciel, et qui fera notre éternelle félicité. Si elles nous avertissent que quelqu'un de nos frères, étendu sur un lit de douleur, est aux prises avec la mort, compatissons à ses souffrances, et prions le Seigneur de venir à son secours dans ce terrible combat. Si leurs sons lugubres annoncent la fin de son pélerinage, demandons à Dieu de le recevoir dans ses tabernacles éternels; considérons la vie est une ombre qui passe, que l'éternité approche, et que nous n'avons point de temps à perdre pour nous y préparer.

que

Telles sont, MES FRÈRES, les différentes réflexions qui doivent vous occuper dans le cours de cette cérémonie. Plaise à Dieu que ce qui va s'opérer au dehors par notre ministère sur des

choses inanimées, s'accomplisse dans l'intérieur de vos ames par la vertu et l'onction de l'Esprit Saint!

L'exhortation finie, le Célébrant se lève, et debout, la tête découverte, il s'adresse aux personnes choisies pour donner le nom à la cloche, et leur dit :

Sous l'invocation de quel Saint (ou de quelle Sainte) désirez-vous qu'on bénisse cette cloche? Ils répondent : Sous l'invocation de Saint (ou de Sainte) N.

Puis ils s'asserent.

Alors le Célébrant, toujours debout et découvert, bénit l'eau de la manière suivante :

. Adjutorium nostrum in nomine Domini, R. Qui fecit Cœlum et terram. . Dominus vobiscum;

R. Et cum spiritu tuo.

Benedic, † Domine, hanc aquam benedictione cœlesti, et assistat super eam virtus Spiritûs Sancti; ut cùm hæc campana, ad invitandos filios sanctæ Ecclesiæ præparata, eâ fuerit tincta, quotiescumque sonuerit, procùl recedat virtus insidiantium, et cùm clangorem illius audierint filii Christianorum, crescat in eis devotionis augmentum; ut festinantes ad piæ Matris Ecclesiæ gremium, cantent tibi in ecclesiâ Sanctorum canticum novum, deferentes in sono præconium tubæ, modulationem psalterii, suavitatem organi,

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