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III. L'Eglise nous ordonne principalement :

1° D'observer les jours de fêtes d'obligation comme le dimanche, c'est-à-dire d'entendre ces jours-là la messe tout entière avec respect et attention, d'assister aux offices et instructions, et de nous abstenir d'oeuvres serviles.

2o De nous confesser dès l'âge de discrétion, au moins une fois l'an, à notre pasteur ou à tout autre prêtre approuvé.

3o De communier au moins une fois chaque année, pendant la quinzaine de Pâques, à notre Paroisse, avec les dispositions convenables.

4o De jeûner les jours de quatre-temps, les vigiles d'obligation, le carême tout entier, et de nous abstenir de viande les vendredis et samedis.

IV. C'est une obligation pour tous les chrétiens de faire souvent des actes de foi, d'espérance et de charité: nous sommes spécialement obligés de faire ces actes, 1o dès que nous avons atteint l'âge de raison; 2o quand nous approchons des sacremens; 3o quand nous éprouvons quelques tentations violentes; 4° quand nous sommes en danger de mort: un bon chrétien les fait tous les jours dans sa prière du matin et du soir, comme il suit, ou équivalemment.

Acte de Foi.

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine

in'ordonne de croire, parce que c'est vous, vérité infaillible, qui le lui avez révélé.

Acte d'Espérance.

Mon Dieu, j'espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de J. C., votre grâce en ce monde, et, si j'observe vos commandemens, votre gloire dans l'autre, parce que vous me l'avez promis, et que vous êtes souverainement fidèle dans vos promesses.

Acte de Charité.

Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur, et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes in- ' finiment bon et infiniment aimable; et j'aime mon prochain comme moi-même pour l'amour de vous.

S III.

Moyens de salut que la Religion nous fournit.

Les principaux moyens de salut sont la Grâce, les Sacremens et la Prière.

Dieu

I. La Gráce est un don surnaturel que nous accorde gratuitement et en vue des mérites de J. C., pour nous conduire au salut éternel.

Sans la grâce nous ne pouvons rien faire de méritoire pour le Ciel; mais avec la grâce nous pouvons accomplir tous les commandemens de

Dieu et de l'Eglise, fuir tous les vices et pratiquer toutes les vertus.

On appelle grace actuelle toutes les bonnes pensées, tous les bons désirs, tous les bons mouvemens que Dieu nous donne pour nous exciter à faire le bien et à éviter le mal: cette grâce n'est pas refusée aux pécheurs, mais elle est accordée plus abondamment aux justes.

La grace sanctifiante est celle qui demeure en nous quand nous sommes exempts de péché mortel; elle rend notre ame agréable à Dieu, et nous enrichit de tous les dons du Saint-Esprit; elle nous donne droit à l'héritage éternel, en sorte que ceux qui meurent en état de grâce sont assurés d'aller au Ciel.

C'est le péché mortel qui nous fait perdre la grâce sanctifiante; le péché véniel l'affaiblit et nous conduit peu à peu au péché mortel.

II. Il y a sept Sacremens que J. C. a établis pour nous distribuer sa grâce et nous sanctifier. Ces sacremens sont le Baptême, la Confirmation, la Pénitence, l'Eucharistic, l'ExtrêmeOnction, l'Ordre et le Mariage.

De ces sacremens il y en a trois qui impriment un caractère, et on ne peut les recevoir qu'une fois, savoir le Baptême, la Confirmation et l'Ordre.

:

Parmi les sacremens, il y en a deux qu'on appelle sacremens des morts, parce qu'ils sont institués pour nous réconcilier avec Dieu et nous

donner la grâce sanctifiante, qui est la vie spirituelle de notre ame; ces deux sacremens sont le Baptême et la Pénitence.

Les cinq autres sacremens sont appelés sacremens des vivans, parce qu'ils sont institués pour augmenter en nous la grâce sanctifiante, c'està-dire que, pour les recevoir avec fruit, il faut que nous soyons exempts de péché mortel et vivans de la vie de la grâce.

On commet un sacrilège quand on reçoit les sacremens des vivans en état de péché mortel.

Le Baptéme efface le péché originel dans les enfans, et de plus les péchés actuels dans les adultes; il remet toutes les peines qui leur sont dues, et nous fait chrétiens, enfans de Dieu et de l'Eglise.

Le Baptême est le plus nécessaire de tous les

sacremens.

Dans le cas de nécessité, tout le monde peut baptiser.

Pour le bien faire, il faut prendre de l'eau pure et naturelle, et dire en la versant sur la tête de l'enfant Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. La même personne doit verser l'eau et dire les paroles.

La Confirmation nous donne le Saint-Esprit avec l'abondance de ses grâces, pour nous fortifier dans la foi, et nous rendre parfaits chrétiens.

La Pénitence efface tous les péchés commis après le baptême.

Pour se bien confesser, après avoir imploré les lumières du Saint-Esprit, il faut, 1o examiner sa conscience; 2o avoir une grande douleur d'avoir offensé Dieu; 3o faire une forte résolution de ne plus l'offenser; 4° confesser tous ses péchés à un prêtre approuvé; 5o satisfaire à Dieu. et au prochain.

La contrition, c'est-à-dire la douleur d'avoir offensé Dieu avec une ferme résolution de ne plus pécher, est absolument nécessaire pour obtenir le pardon de ses péchés: rien ne peut remplacer cette disposition.

Quand on est fâché d'avoir offensé Dieu pour l'amour de lui seul, on a la contrition parfaite, qui, unie au désir de se confesser, suffit, comme la charité parfaite, pour effacer tous les péchés. Quelle ressource et quelle consolation pour ceux qui sont en danger de mourir, et qui ne peuvent pas se confesser!

L'Eucharistie contient réellement et en vérité le corps, le sang, l'ame et la divinité de Notre Seigneur J. C., sous les espèces ou apparences du pain et du vin.

Ce sacrement est le plus grand de tous et celui qui nous communique le plus de grâces, parce qu'il renferme J. C., qui est la source de toutes les grâces.

C'est pendant le saint sacrifice de la messe que J. C. descend du Ciel sur l'autel, s'y rend

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