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cramentum præsignares in fœdere nuptiarum : Deus, per quem mulier jungitur viro, et societas principaliter ordinata eâ benedictione donatur, quæ sola nec per originalis peccati pœnam, nec per diluvii est ablata sententiam: Deus, in cujus solius manu est cordis potestas ; quique tuâ providentiâ cuncta scis et regis ; quo jungente nemo dissolvet, quo benedicente nemo infortunabit horum, quæsumus, tuorum conjugum junge mentes, sincerum affectum illorum cordibus ingerendo; ut sicut tu unus, verus et soluş es omnipotens, ità et illi in te unum sint. (S'ily avait à la fois plusieurs mariages, et que cette bénédiction fút donnée à tous en même temps, le Curé dit au pluriel ce qui suit:) Respice propitius super hanc famulam tuam, quæ maritali jungenda consortio tuâ se expetit protectione muniri. Sit in eâ jugum dilectionis et pacis : fidelis et casta nubat in Christo, imitatrixque sanctarum permaneat feminarum. Sit amabilis, ut Rachel, viro suo; sapiens, ut Rebecca; longæva et fidelis, ut Sara. Nihil in eâ ex actibus suis ille auctor prævaricationis usurpet; nexa fidei mandatisque permaneat ; uni thoro juncta, contactus illicitos fugiat; muniat infirmitatem suam robore disciplinæ. Sit verecundiâ gravis, pudore venerabilis, doctrinis cœlestibus erudita ; sit fœcunda in sobole; sit probata et innocens, et ad beatorum requiem, atque ad cœlestia regna perveniat. Et videant ambo filios filiorum

suorum usquè in tertiam et quartam progeniem, et ad optatam perveniant senectutem; Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritûs Sancti, Deus, per omnia secula seculorum. R. Amen.

Le Prêtre jette de l'eau bénite sur les époux, et remonte ensuite à l'autel pour continuer la messe.

Aussitôt après la cérémonie, le Curé fera signer sur les registres l'acte de mariage (formules no 14 et 15), qu'il a dû écrire avant la messe, afin de ne pas retenir trop long-temps les assistans.

Nota. Il est à désirer que la bénédiction nuptiale soit toujours donnée le matin et à la messe. Lorsque l'heure trop avancée, ou quelque motif grave empêchera de célébrer la messe, on fera précéder la cérémonie du chant ou de la récitation du Veni, Creator, avec le verset et l'oraison (page go).

S'il doit y avoir offrande, on chantera pendant ce temps-là le Ps. 127 Beati omnes qui timent Dominum. Après l'Oraison Respice, quæsumus, le Curé donnera la bénédiction aux époux, s'ils sont dans le cas de la recevoir, en suivant la forme prescrite plus haut.

III. PRIÈRE POUR LA LÉGITIMATION DES ENFANS NÉS

HORS MARIAGE.

Lorsque la femme a eu, avant son mariage, des enfans de son époux, on ne donne point la bénédiction cidessus, comme on l'a déjà dit; mais on peut, si c'est

l'usage, placer les époux et les enfans sous le voile à la fin de la messe, et avant de donner la bénédiction au peuple, le Curé récite sur eux l'oraison suivante.

On doit cependant observer que cette cérémonie n'est nullement nécessaire pour que les enfans deviennent légitimes aux yeux de l'Eglise, et il ne paraît pas convenable de l'introduire dans les paroisses où elle ne serait pas en usage.

OREMUS.

Deus, qui peccatoribus ad te confugientibus paternum misericordiæ tuæ sinum aperire dignaris: conceptum animo præsentium conjugum dolorem propitius respice, et eorum delicto placatus ignosce; ut proles ex eo suscepta, quæ per Baptismum in cœlestis æternæque hæreditatis spem regenerata est, legitima palàm declaretur; Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritûs sancti, Deus, per omnia secula seculorum. R. Amen.

Si les époux désirent que cette reconnaissance soit mentionnée dans leur acte de mariage, on se conformera à la formule no 17.

IV. DES MARIAGES MIXTES.

Lorsque l'on aura obtenu une dispense pour marier deux époux dont l'un est hérétique, on ne leur donnera pas la bénédiction nuptiale; mais le Prêtre, revêtu du.

surplis et de l'étole blanche, se contentera de recevoir leur consentement mutuel en présence de témoins, dans la sacristie ou la maison curiale, sans bénédiction et sans aucune prière. On peut, avant la cérémonie, faire une exhortation analogue à la circonstance, qui tende à rappeler les obligations que les époux ont contractées, et la nécessité d'y être fidèles. Si la femme est catholique, on peut bénir son anneau, avant ou après la cérémonie. Pour l'acte à rédiger, voir la formule no 16.

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DES BÉNÉDICTIONS.

I. INSTRUCTION PRÉLIMINAIRE.

On distingue deux sortes de bénédictions : les bénédictions Episcopales ou réservées, qu'un simple Prêtre ne peut faire sans la permission de l'Evêque ou de ses Grands Vicaires ; et les bénédictions sacerdotales ou non ; réservées, qui peuvent être faites par tout Prêtre non suspens ni interdit.

Le Prêtre à qui on s'adressera pour quelque bénédiction que ce soit, aura soin de n'en faire aucune qui excède ses pouvoirs.

Il refusera de bénir les choses qu'il soupçonnera devoir être employées à quelque mauvais usage: et à l'égard de celles qui pourront être bénites sans inconvénient, il ne souffrira pas qu'on les place sur l'autel, lorsque la décence ne le permettra point; mais il les fera mettre sur une petite table, qui sera placée dans un lieu convenable, et couverte d'une nappe blanche, ou bien dans un bassin que le clerc ou une autre personne tiendra entre ses mains.

Il est défendu d'employer pour les bénédictions d'autres prières et cérémonies que celles qui sont prescrites ci-après, ou dans le Missel; et l'on doit suivre exactement l'ordre qui y est marqué.

Le Prêtre fera toutes les bénédictions debout, découvert, revêtu d'un surplis et d'une étole de la couleur convenable à l'office, à moins qu'il ne soit marqué au

trement.

Il sera assisté d'un clerc, ou d'une autre personne portant le bénitier, l'aspersoir et le Rituel. Il y aura toujours un ou deux cierges allumés. S'il doit y avoir encensement, un autre clerc ou assistant portera l'encensoir et la navette.

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