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R. Etanimas

in finem.

pauperum tuorum ne obliviscaris

ỳ. Domine, exaudi orationem meam;

R. Et clamor meus ad te veniat.

y. Dominus vobiscum;

R. Et cum spiritu tuo.

OREMUS.

Tibi, Domine, commendamus animam famuli tu N., ut defunct seculo tibi vivat : et quæ per fragilitatem humanæ conversationis peccata commisit, tu veniâ misericordissimæ pietatis absterge; Per Christum Dominum nostrum. R. Amen.

On mettra auprès du corps une petite Croix, un cierge allumé, un vase plein d'eau bénite, avec un aspersoir; et, s'il est possible, un ecclésiastique ou quelques autres personnes de piété y resteront en prières jusqu'à l'enterrement.

Avant de se retirer, le Prêtre pourra, s'il le juge convenable, se tourner vers les assistans, et prendre occasion de la circonstance pour leur représenter la fragilité de cette vie et la nécessité de se préparer à la mort par une vie chrétienne.

Il cherchera à consoler les parens du défunt, en leur représentant que Dieu n'abandonne pas ceux qui lui sont fidèles; qu'il leur tiendra lieu de père, de fils, d'époux, etc.; que s'ils considèrent la bonne vie de leur parent décédé et les sentimens de religion avec lesquels il a reçu les derniers sacremens, ils doivent espérer qu'il obtiendra miséricorde, et que Dieu exaucera les prières que l'Eglise fera pour lui. Il ajoutera que l'u

nion qu'ils ont eue avec lui n'est qu'interrompue, qu'elle recommencera et sera indissoluble dans l'éternité.

Nota. On ne dit rien ici de l'ordre des sépultures, que l'on trouvera à la suite du Processionnal. Pour les actes d'inhumation, voir les formules nos 11 et 12.

IV. SENTIMENS de piété qu'on peut suggérer AUX

MOURANS.

C'est aux approches de la mort que les malades ont un plus grand besoin d'être soutenus et consolés par les exhortations d'un Pasteur charitable.

Ainsi, quand un Curé saura que quelqu'un de ses paroissiens est malade, il aura soin de le visiter souvent pour lui porter les consolations et les secours de l'Eglise. Il ne parlera pas long-temps de suite, de peur que le malade n'en soit fatigué. Il se contentera de lui proposer, en peu de mots et d'une manière souvent entrecoupée par des intervalles de silence, les grands motifs que la Religion nous offre pour supporter nos maux avec patience et nous soumettre à la volonté de Dieu : l'exemple du Sauveur dans sa passion, celui des Saints, la courte durée des souffrances, le bonheur éternel promis à ceux qui souffrent saintement.

Il ne négligera rien, surtout lorsque le danger deviendra plus pressant, pour réveiller sa foi, ranimer sa confiance, embraser sa charité, pénétrer son cœur d'une vive douleur de ses péchés, et l'exciter au désir de la vie future.

Il lui suggérera pour cela de courtes aspirations proportionnées à son état, telles que les actes suivans ou quelques autres semblables, qu'il puisera dans son cœur

et dans les sentimens de foi et de ferveur dont il doit être pénétré lui-même.

1o Acte de Contrition.

Seigneur, créez en moi un cœur pur, et rétablissez dans mes entrailles un esprit droit; je connais mes fautes et j'ai toujours mon péché devant les yeux : ayez pitié de moi qui suis un pécheur; si vous recherchez avec exactitude mes iniquités, qui pourra subsister devant vous? Ah! que j'ai de regrets de vous avoir abandonné! Je déteste le nombre et l'énormité de mes péchés qui donnera des larmes à mes yeux pour les pleurer nuit et jour? Mon Dieu, souvenez-vous de moi, effacez toutes mes iniquités; n'en tirez pas vengeance; j'ai péché contre vous, guérissez mon ame; car je me suis égaré comme une brebis qui s'est perdue. Ne vous souvenez point des fautes de ma jeunesse, ni de mes ignorances: elles vous sont connues; mais faites que je les connaisse bien moi-même, et que je les déteste de tout mon cœur, pour l'amour de vous.

Cor mundum crea in me, Deus, et spiritum rectum innova in visceribus meis. (Ps. 5o.)

Iniquitatem meam ego cognosco, et peccatum meum contrà me est semper. (Ps. 5o. )

Propitius esto mihi peccatori. (Luc. 18.)

Si iniquitates observaveris, Domine; Domine, quis sustinebit? (Ps. 129.)

Secundùm misericordiam tuam memento meí tu. (Ps. 24.)

Averte faciem tuam à peccatis meis, et omnes iniquitates meas dele. (Ps. 50.)

Erravi sicut ovis quæ periit. (Ps. 118.)

Delicta juventutis meæ et ignorantias meas ne memineris. (Ps. 24.)

2o Acte de Foi.

Mon Dieu, je crois fermement tout ce que vous avez révélé à votre Eglise, parce que vous êtes la souveraine vérité, que vous ne pouvez ni vous tromper, ni être trompé. Je crois, ô mon Dieu, mais augmentez ma foi je veux vivre et mourir dans la foi de l'Eglise catholique, apostolique et romaine, hors de laquelle il n'y a pas de salut à attendre. Je crois que vous êtes le Christ, fils du Dieu vivant, qui êtes venu en ce monde. Seigneur, mon Dieu, donnez-moi cette foi sans laquelle il est impossible de vous plaire.

Credo, Domine, adjuva incredulitatem meam. (Marc. 9.).

Tu es Christus, Filius Dei vivi. (Matth. 16.) Sine fide impossibile est placere Deo. (Hebr. 11.)

On peut faire réciter au malade, ou réciter soi-même le Symbole des Apôtres, s'arrêtant à chaque article.

30 Acte de Confiance.

Mon Sauveur J. C., je mets toute mon espérance en vous seul, puisqu'il n'y a point de salut en aucun autre; mon Dieu, faites éclater sur moi vos miséricordes, elles sont toujours présentes

à mon esprit. J'ai mis en vous, Seigneur, toute mon espérance, vous ne permettrez pas que je sois jamais confondu. Je dormirai en paix, et je jouirai d'un parfait repos, parce que vous m'avez affermi dans l'espérance. Seigneur, quand, dans votre justice, vous me condamneriez à la mort, je n'en mettrai pas moins mon espérance en vous vous serez mon Sauveur. Quand une armée s'éleverait contre moi, mon cœur ne craindrait pas, et dans le combat même j'espérerais mon salut de votre puissance. Quand je marcherais dans l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal, parce que vous êtes avec moi; bannissez la crainte de mon cœur, ô mon Dieu, yous qui êtes notre refuge et notre force, qui nous assistez dans les tribulations dont nous sommes environnés; donnez-moi, s'il vous plaît, votre grâce et votre gloire.

O mon ame! glorifiez le Seigneur, et ne cessez de confesser combien est grande sa miséricorde. C'est lui qui pardonne toutes nos iniquités et qui guérit toutes nos infirmités. Il est miséricordieux, plein de tendresse et de patience; il ne sera pas toujours en colère contre son peuple, il n'usera pas éternellement de menaces à son égard; il ne me traitera pas selon mes iniquités, il ne me punira pas selon la grandeur de mes péchés; car il fait miséricorde à ceux qui le craignent. Il éloigne de nous nos iniquités : comme un père a une compassion pleine de tendresse pour ses enfans, ainsi

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