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être le fruit. Venez en moi, ô divin Jésus! Je soupire après vous, ô mon Dieu! avec la plus vive ardeur. Venez en moi; je me donne à vous sans réserve, sans partage, puisque vous daignez vous donner tout entier à moi. Venez, ô mon Sauveur ; je n'ai plus d'autre désir que de vous être inséparablement uni: le seul bonheur où j'aspire, est de vivre à jamais en vous, pour vous

et avec vous.

L'exhortation finie, le Prêtre fait au malade les demandes suivantes, qu'il omet ou abrège, si le danger est pressant:

D. Croyez-vous d'une foi ferme tout ce que Dieu a révélé à son Eglise, et tout ce qu'elle nous propose à croire?

R. Oui, Monsieur.

D. Croyez-vous que notre Seigneur Jésus Christ est réellement présent sous les apparences du pain et du vin, au saint sacrement de l'autel, et que vous y recevrez son corps, son sang, son ame et sa divinité?

R. Oui, Monsieur.

D. Désirez-vous sincèrement d'aimer Dieu de tout votre cœur, et de garder tous ses commandemens?

R. Oui, Monsieur.

D. Demandez-vous pardon à Dieu, avec un sincère regret, de tous les péchés de votre vie? R. Oui, Monsieur.

D. Aimez-vous votre prochain comme vousmême, et pardonnez-vous de bon cœur et sans réserve à tous ceux qui vous ont fait quelque tort, ou qui vous ont offensé?

R. Oui, Monsieur.

D. Demandez-vous pardon à tous ceux que vous avez pu offenser ou scandaliser?

R. Oui, Monsieur.

D. Êtes-vous sincèrement résolu, si Dieu vous rend la santé, de l'employer à son service, et de vivre de la manière la plus conforme à l'Evangile et aux vœux de votre Baptême?

R. Oui, Monsieur.

Le Prêtre fait dire au malade le Confiteor, ou il le fait réciter par les assistans, si le malade ne le peut pas sans s'incommoder. Pendant qu'on le récite, le Prétre fait la genuflexion devant le Saint Sacrement, ouvre le ciboire ou la custode, et se tournant vers le malade après le Confiteor, sans néanmoins avoir le dos tourné au Saint Sacrement, il dit, les mains jointes :

Misereatur tui omnipotens Deus, et dimissis peccatis tuis, perducat te ad vitam æternam. R. Amen.

Puis, faisant le signe de la Croix sur le malade:

Indulgentiam, absolutionem, † et remissionem peccatorum tuorum tribuat tibi omnipotens et misericors Dominus. R. Amen.

Le Prétre se tourne ensuite vers le Saint Sacrement,

fait une génuflexion, prend le ciboire ou la custode de la main gauche, et tenant avec le pouce et l'index dé la droite la sainte hostie au-dessus, il s'approche du malade, et dit:

Eccè Agnus Dei, eccè qui tollit peccata mundi. Domine, non sum dignus ut intres sub tectum meum, sed tantùm dic verbo, et sanabitur anima mea. (trois fois.)

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Puis faisant un signe de Croix sur le ciboire avec l'hostie, et la mettant dans la bouche du malade, il dit :

Accipe, frater (vel soror), viaticum corporis Domini nostri Jesu Christi †, qui te custodiat ab hoste maligno, et perducat ad vitam æternam. Amen.

(Si le danger était pressant, le Prétre omettrait les prières qui précèdent, et après avoir dit Misereatur, etc., il donnerait de suite le saint Viatique au malade.)

Après la communion du malade, le Prétre repose le ciboire sur le corporal et le couvre, faisant auparavant une génuflexion, s'il reste des hosties dans le ciboire; puis il trempe les deux doigts qui ont touché l'hostie, dans un vase préparé à cet effet, et il les essuie avec le purificatoire. Dans cet intervalle, on fait boire au malade un peu de la boisson qui est à son usage, ou de l'eau qui a servi à laver les doigts du Prétre. Le reste de cette eau doit être jeté au feu.

Ensuite le Prétre s'avance près du malade, et dit:

. Dominus vobiscum;

R. Et cum spiritu tuo.

OREMUS.

Domine sancte, Pater omnipotens, æterne Deus, te fideliter deprecamur, ut accipienti fratri nostro (ou sorori nostræ), sacrosanctum corpus Domini nostri Jesu Christi Filii tui, tàm corpori quàm animæ prosit ad remedium sempiternum; Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritûs Sancti, Deus, per omnia secula seculorum. R. Amen.

Après cette oraison, il fait au malade, si son état le permet, l'exhortation suivante, ou quelque autre semblable:

EXHORTATION.

Vous possédez maintenant en vous, MON CHER FRÈRE (OU MA CHÈRE SOEUR), Jésus Christ votre Sauveur et votre Dieu. Jouissez du bienfait de sa présence, et profitez des momens précieux d'une si admirable et si intime union avec l'auteur de toute grâce. Elevez votre ame au-dessus de toutes les pensées et de toutes les affections terrestres. Votre corps même, tout accablé qu'il est de son infirmité, votre corps possède en lui le germe de l'incorruptibilité, et le gage de l'immortalité bienheureuse.

Pénétrez-vous, MON CHER FRÈRE (OU MA CHÈRE SOEUR), des plus vifs sentimens de reconnaissance. Vous gémissiez sous le poids de la douleur, Jésus Christ est venu lui-même pour vous consoler : il est au dedans de vous, pour soutenir votre fai

blesse. Refuserez-vous de le suivre dans la carrière des souffrances, où il vous a si glorieusement précédé? Levez les yeux vers le séjour de sa gloire, et voyez la couronne qu'il y prépare à votre patience et à votre résignation.

Dites, comme il le disait lui-même, à la veille de consommer son sacrifice: Seigneur, s'il n'est pas possible que ce calice s'éloigne de moi, que votre volonté s'accomplisse, et non la mienne. Dites-lui: Non, mon Dieu, rien n'est pénible, rien n'est amer pour une ame qui a le bonheur de vous être unie. Qui me séparera de l'amour de Jésus Christ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse? la maladie, ou la douleur? J'en triompherai par la vertu de celui qui m'a aimé : ni la mort, ni la vie, ni le présent, ni l'avenir, rien ne pourra me séparer de l'amour de mon Dieu.

AUTRE EXHORTATION PLUS COURTE.

Vous avez maintenant le bonheur, MON CHER FRÈRE (OU MA CHÈRE SOEUR), de posséder Jésus Christ au dedans de vous-même. Profitez de ces heureux momens pour lui demander ses grâces. Dites-lui avec la plus tendre confiance: Divin Sauveur, qui daignez vous communiquer si intimement à moi, pénétrez mon ame du plus vif sentiment de votre amour, Puissé-je, à votre exemple, souffrir avec patience et avec résignation I Puissé-je ne plus m'occuper que de l'espérance

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