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cile et exquis, et qui perd aisément son harmonie. Ainsi, c'est avec beaucoup de raison que les poètes réunissent dans Apollon l'art de la musique et celui de la médecine, attendu que le génie de ces deux arts est presque semblable, et que l'office du médecin consiste proprement à monter et à toucher la lyre du corps humain, de manière qu'elle ne rende que des sons doux et harmonieux. >>> BACON.

NOTE (u), page 55.

« Ce serait une triste république qu'une répu blique de béats, qui auraient mis tout leur bonheur dans la contemplation d'une autre vie, et s'entretiendraient dans la haine de celle-ci. Où serait le levier avec lequel on ferait mouvoir de tels hommes? >>

BECCARIA, Des Délits et des Peines.

NOTE (v), page 64.

« L'ennemi qui n'est qu'abattu peut encore

se relever; mais celui qui s'est réconcilié est vé

ritablement vaincu. »

SCHILLER.

NOTE (x), page 65.

« D'une grande clarté qui était en mọn entendement a suivi une grande inclination en ma

volonté. >>

DESCARTES, Méditations.

NOTE (y), page 65.

<< Les hommes mêmes ne sont malheureux que faute de la connaître (la vérité) d'une connaissance aussi distincte que le sentiment de leurs passions est vif et pressant. »

BONALD, Législation primitive.

NOTE (%), page 71.

On a vu quelquefois confondre la liberté avec l'indifférence dans le choix des motifs qui nous font agir. Descartes réfute admirablement cette erreur : « Cette indifférence, » dit-il dans ses

Méditations, « fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance qu'une perfection dans la volonté, car, si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire; et ainsi je serais entièrement libre, sans jamais être indifférent. »

« La liberté absolue ne peut faire le mal, la libertà assoluta non può il male, » écrit Gioberti. Del Rinnovamento civile d'Italia.

Les théologiens expriment la même idée lorsqu'ils affirment que Dieu, souverainement libre, ne peut pas néanmoins vouloir le mal.

NOTE (aa), page 93.

« L'éclat des étoiles nous réjouit et nous inspire, écrit Alexandre de Humboldt à Varnhagen, et cependant tout se meut à la voûte du ciel en courbes mathématiques. >>

NOTE (ab), page 94

M. de Humboldt caractérise ces rapports par le terme expressif d'individualité géographique.

NOTE (ac), page 95.

« Pour le poëte, pour le philosophe, pour le saint, toutes les choses sont utiles et sacrées, tous les événements profitables, tous les jours saints, tous les hommes divins. >>

EMERSON, Essais.

NOTE (ad), page 99.

On se rappelle la belle expression du songe de Colomb. La voix inconnue lui dit qu'il est choisi par Dieu pour délivrer l'Océan : De los atamientos de la mar Oceana, que estaban cerrados con catenas tan fuertes, te dió las llaves.

NOTE (ae), page 101.

<«< La loi qui défend de tuer les animaux est

fondée bien plus sur une vaine superstition et une pitié de femme que sur la saine raison. »

NOTE (af), page 102.

SPINOZA.

Il est à désirer que la loi prenne les animaux sous sa protection, et que des hommes bienfaisants revendiquent leurs droits. Ce vœu est prématuré, je le sais; il le sera, tant que nous verrons une portion considérable de la race humaine traitée comme la brute et considérée non comme personne, mais comme chose, non comme agent libre, mais comme instrument aveugle.

NOTE (ag), page 107.

<< L'homme, dit l'abbé Lacordaire, a accumulé contre sa compagne tout ce qu'il a pu imaginer de duretés et d'incapacités. Il en a fait une captive; il l'a couverte d'un voile et cachée à l'endroit le plus secret de sa maison comme une divinité malfaisante ou une esclave suspecte; il lui

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