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NOTES

NOTE (a), page 13.

<< Il ne faut point chercher des raisons pour les sceptiques, mais des remèdes, » dit Spinoza.

NOTE (b), page 16.

Il est constaté que plus l'organisation se complique et se perfectionne, plus elle tend aussi à se particulariser, à se rendre indépendante, mais c'est seulement dans l'espèce humaine que l'émancipation de l'individu se produit complétement. L'organisme de l'homme est à la fois le plus compliqué et le plus un. Sa personnalité est

l'expression la plus haute de la liberté. Ces remarques s'appliquent aussi aux différentes classes de la société. Plus elles sont cultivées ou émancipées, plus les caractères et les genres de vie se distinguent. Les masses, et ce mot a un sens profond, vivent d'une vie que son infériorité rend monotone et presque identique pour tous.

NOTE (c), page 16.

Les découvertes des naturalistes modernes rapprochent, on le sait, les existences qui semblaient les plus éloignées et comblent les intervalles qui séparaient, en apparence, les règnes et les espèces.

Les sciences suivent ces indications et y assujettissent leurs méthodes. « La chimie, dit un savant contemporain, M. Littré, forme le lien entre la nature organique et la nature inorganique. La biologie dispute l'étude de l'homme intellectuel et moral à la métaphysique. »

NOTE (d), page 16.

Il va sans dire que je n'ai en vue ici que l'ordre de faits qui nous est connu, sans préjuger en aucune façon ce qui est possible, dans la durée indéfinie, à des forces illimitées. La supposition d'un développement supérieur, d'une production plus parfaite que l'homme, n'a rien qui blesse la raison.

NOTE (e), page 17.

« L'homme est le sensorium commune de la nature,» dit Goethe.

NOTE (f), page 18.

« Aucune vertu, disait Aristote, ne peut convenir à un esclave. » Il énonçait ainsi une profonde vérité morale, mais il n'en sut pas tirer la conséquence, tant l'opinion et la coutume ont de pouvoir, même sur les libres penseurs. Il ne sut

pas ajouter que nul homme ne devait être esclave.

NOTE (g), page 25.

«Que je me prenne moi-même pour objet de mes observations, que je dégage et que j'isole mon moi pour l'étudier, saurai-je jamais à quoi m'en tenir sur les mystères de ma propre organisation? Que je mette dans ce travail toute mon ardeur et ma persévérance, en serai-je plus avancé sur la connaissance de moi-même et des autres? Et cependant l'esprit, entraîné par le charme de cette étude, s'y enfonce de lui-même de plus en plus profondément. Il en est ainsi du monde extérieur. Que nous n'ayons aucune notion certaine ni sur son commencement ni sur sa fin; que les objets nous échappent quand ils sont loin, parce que nous ne pouvons les circonscrire, quand ils sont près, parce que nous ne pouvons les pénétrer soit. Mais à quelle étendue et à quelle profondeur il est donné à l'esprit de

l'homme de pouvoir pénétrer dans ses propres mystères et dans ceux de la nature, c'est ce qu'il n'est point permis de décider ni de chercher à déterminer. >> GOETHE.

NOTE (h), page 28.

<< Tous ces sentiments, de faim, de soif, de douleur, ne sont autre chose que de certaines façons confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l'union, et comme du mélange de l'esprit avec le corps. » DESCARTES, Méditations.

NOTE (i), page 30

« J'admets un parallélisme parfait entre le système astronomique et le système organique. » BONNET.

<< Ils (les solariens) pensent qu'il existe une merveilleuse harmonie entre le monde céleste, le monde terrestre et le monde moral. >>

CAMPANELLA, Cité du soleil.

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