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LACHE. Voy. Brave.

LACHEMENT. «Il (Montaigne) ne pense qu'à mourir lâchement et mollement par tout son livre. » II, 98.

LACHETE, pour, mollesse, paresse. I, cxxxIII, cxxxiv, 186.

LAISSER. (dans le sens du latin omittere). Ne pas laisser de. << Cette médecine ne laisse pas d'être amère à l'amour-propre. » I, 28. « Elle ne laisse pas de recevoir de très-grandes différences dans l'application. » II, 253. Se laisser, avec un verbe à l'infinitif, suivi de la préposition a. «Se laissant conduire à leurs inclinations et à leurs plaisirs. » I, 143. · Laisse-toi conduire à mes règles, » II, 208. — « Avec quelle soumission se laisserait-il gouverner à la volonté qui régit le corps!» II, 114. « Ne nous laissons donc pas abattre à la tristesse. » II, 3381.

LAIT (LA VOIE DE). II, 2712.
LAMECH. I, 172.

Langage. I, 105, note 4.

MORALE.

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LANGUES. « Les langues sont des chiffres ... de sorte qu'une langue inconnue est déchiffrable. » 1, 103.

LANGUISSANT. Voy. AMUSEMENT.

LANGUEUR, pour, maladie. « Pour y recevoir ces soulagements miraculeux dans leurs langneurs. » II, 80.

LAQUAIS. «Il a quatre laquais...; c'est à moi à céder. » I, 61 et 62. Cf. I, 64. LARRON. Jésus-Christ entre deux larrons. II, 2.

LASSER. Voy. DÉLASSER.

LATINS. Voy. IDOLATRIE.

LAVAL (M. DE). II, 327.

LE (au neutre). I, 33; II, 257. LE, LES, avec des infinitifs. «< Le croire... le courir. » 11, 160.

nuers. » II, 163.

Le bon sens II, 157, note 1.

<< Les marchers, toussers, mouchers, éter

L'Ordre. Contre l'objection que l'Ecriture n'a pas d'ordre. I, 102, note 1.

Le souverain bien: dispute du souverain bien. II, 156, note 4. LECTURE. Lectures des philosophes : quelle est leur utilité, comment elles doivent être réglées. I, CXXXIII-CXXXVI.

LEGAL. Justice légale, II, 11. Voy. JUSTICE.

LEGAT. Jésus-Christ parle comme légat. II, 201.

LÉGER A. Voy. JOUG.

LÉGISLATEUR. Si l'homme connaissait la justice, les législateurs n'auraient pas pris pour modèle, au lieu de cette justice constante, les fantaisies et les caprices des Perses et Allemands et des Indiens. I, 37. Les anciens législateurs grecs et romains ont emprunté de la loi juive leurs principales lois. I, 200. L'ordre des biens n'est fondé que sur la seule volonté des législateurs. II, 351.

LE MAITRE (M.). Un de ses plaidoyers citė. II, 178.
LEON (SAINT). Cité. II, 334.

LETTRE. « La lettre tue. » II, 5.

- Voy. PEUPLE.

LETTRES. Titres de lettres projetées par Pascal, et qui devaient entrer dans son ouvrage. I,156, 174. Voy. MACHINE. - Lettres à un Provincial, rappelées. II, 77, 118, 178. Voy. ROME.

1. Cette construction est un latinisme, comme on le voit bien par cette phrase des Provinciales (6 Lettre), dans laquelle Pascal cite et traduit un casuiste: « J'avance cette opi« nion; mais parce qu'elle est nouvelle, je la laisse mûrir au temps, relinquo tempori a maturandam.» Dans ces exemples et dans tous ceux du même genie qu'on pourrait citer, le substantif précédé de la préposition à est un complément indirect du premier verbe; le second est au présent de l'infinitif actif en vertu de la même cllipse qui, en latin, fait mettre ce verbe au participe futur passif, accordé avec le complément direct de relinquere ou de son équivalent. Ainsi, dans le vers si connu de Racine (Iphigénie, a. II, sc. I),

Je me laissai conduire à cet aimable guide

(en latin, permisi nie juveni deducendam), à n'a pas, comme on l'a dit, le sens de par, puisqu'il ne dépend point du verbe conduire, avec lequel il ne pourrait faire qu'une équivoque ou un non-sens. Ce vers signifie en effet je me laissai conduire par cet aimable guide, mais d'après une construction toute différente, et plus latine que francaise; ce qui l'a fait abandonner avec le temps.

2. La voie lactée est encore ainsi appelée dans les Mondes de Fontenelle, V⚫Soir.

LEVAIN. Mauvais levain mis dans l'homme dès l'heure où il est formé. II, 181, 182.

LIAISON. «Nous n'avons point de liaison à eux. » II, 97.
LIANCOURT. Voy. BROCHET.

LIBERAL. Voy. AVARICIEUX.

LIBÉRATEUR. « Je tends les bras à mon libérateur. » I, 213.
LIBERTÉ. « La vérité n'a plus de liberté de paraître. » II, 80.

lonté. Aimer Dieu avec une liberté entière. II, 227.
LIBERTIN, pour, esprit fort, incrédule. I, LXIX1.
LIBERTINAGE. Oppose à superstition. II, 159.

LIBRE. « Il n'est pas bon d'être trop libre. » II, 165.

SANCE.

LIBREMENT, pour, volontairement. II, 227.

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Voy. ENFANT, PUIS

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LIEN. Nous avons un lien commun avec les martyrs. II, 97. lien. II, 333.

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LIEU, pour, place, rang. « L'homme est visiblement égaré... et tombé de son vrai lieu. » I, 121. Pour, endroit, passage. « Il y a des lieux où il faut appeler Paris Paris. » I, 102. Cf. I, 208.' « Le lieu de saint Jacques sur la préférence des riches. » II, 172. Pour, champ, au figuré. « Le lieu est ouvert au blasphême. » II, 78. Cf. I, 176. Avoir lieu de. « La raison seule a lieu d'en connaître. » II, 267.

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LIMITE. « Je prie Dieu... de me renfermer dans mes limites. » II, 339. LION. « L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tél crime. » I, 38.

LIRE. Mahomet a défendu de lire; Moïse, les apôtres ont ordonné de lire. II, 42, 43.

LITTÉRAL. Sens littéral. Voy. ECRITURE, SENS.

LIVRE. «Quand en voyant un homme on se souvient de son livre, c'est mauvais signe. » 1,75. « Qu'il y a de différence d'un livre à un autre! » I, 201. - «Certains auteurs... disent: Mon livre... Ils feraient mieux de dire Notre livre, etc. » II, 118. « Les meilleurs livres sont ceux que ceux qui les lisent croient qu'ils auraient pu faire. » II, 307. Le livre qui contient la loi des Juifs est le plus ancien livre du monde. I, 200-201; II, 42. Voy. ECRITURE, MOISE. Livres canoniques. II, 237.

LOGER (SE). Au figuré. « Elle s'y logerait (dans leur cœur). » II, 254. LOGIQUE. Logique de Pascal. II, 301. - La logique a emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force. II, 306.

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Lor. L'essence de la loi. Î, 39. — Homère ne s'est jamais servi du nom de loi. I, 200. Lois humaines: il n'y en a point d'universelles. I, 38. · Lois naturelles. Ibid. «En un peu d'années de possession les lois fondamentales changent. » Ibid. - Recourir aux lois fondamentales et primitives de l'Etat : jeu sûr pour tout perdre. I, 39. Pourquoi suit-on les anciennes lois. I, 61. Lois établies, tenues pour justes sans être examinées. I, 71. - « Il serait donc bon qu'on obéit aux lois et coutumes, parce qu'elles sont lois. » I, 82.Le peuple n'y obéit qu'à cause qu'il les croit justes. I, 83.- -« Il y a des gens... qui, ayant renoncé à toutes les lois de Dieu et de la nature, s'en sont fait euxmêmes auxquelles ils obéissent exactement. » I, 85. Les Etats périraient, si on ne faisait ployer souvent les lois à la nécessité. » I, 174. lois suffisent pour régler toute la république chrétienne. » II, 94. qui est le maître des biens, a permis aux sociétés de faire des lois pour les partager; et, quand ces lois sont une fois établies, il est injuste de les violer. » 11, 352.

<<< Deux

Dieu,

LOI (LA). Caractères et doctrine de la loi des Juifs. I, 199-200; II, 3-7, 56-59. Voy. JUIFS. Loi ancienne, loi nouvelle. I, 211. « La loi n'a pas 116. Voy. Ficu

détruit la nature... : la grâce n'a pas détruit la loi. » II,

RATIF.

LORS, pour, alors. II, 152.

LOUER. VOY. BLAMER.

LUC (SAINT). I, 212. Voy. GÉNÉALOGIE.

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LUMIERE. Explication de la lumière par le conatus recedendi. II, 151. Définition absurde de la lumière. II, 283. Au figuré. « Il y a (en Dieu) assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir, et assez d'obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire. » II, 48. Voy. CLARTÉ. Dieu cache

1. Ces libertins qui ne cherchent qu'à douter de la religion. » Provinciales, 4° Lettre.

-

Lumière de la foi. II, 60. - « Recherchant de toute leur lumière. Ibid. et
651. Si la lumière est ténèbres, que seront les ténèbres? » 11, 101. - La
véritable piété est une lumière éclatante. II, 338.

-

LUNE, Prétendue influence de la lune. I, 101. Faux et vrais effets de la
lune. II, 75.

LUNETTES. Combien les lunettes nous ont-elles découvert d'êtres ! »>
11, 104.

LUXURIANT. Style trop luxuriant. II, 154 et 213.

M

=

MACHINE. La machine d'arithmétique: ses effets. II, 118. Cf. I, LXVII-LXVIII.
Machine (la), pour la partie de l'homme par laquelle il est machine. «i.es
choses qui ploient la machine vers le respect et la terreur. » I, 61. Cf. I, 156.
Voy. AUTOMATE. Preuves par la machine. I, 156 et 169. Voy. LETTRES.
« Les esprits médiocres sont machines partout. » II, 252. «Nous serions
des machines très-désagréables. » II, 260.
MAGICIENS. II, 71. Voy. MIRACLE.

-

-

-

MAGISTRAT. Le magistrat au sermon. I, 32. Nos magistrats ont bien
connu ce mystère. Leurs robes rouges, leurs hermines, etc. » 1, 33. Les
magistrats n'ont pas la véritable justice. I, 34.

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MAGNIFIQUE. Par l'amour, on devient magnifique, sans l'avoir jamais été.
II, 259. Voy. LIBÉRAL

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MAHOMET. « Les soldats de Mahomet. » I, 85. Voy. HÉRÉTIQUE. Sa reli-
gion n'a pas de marques de vérité. I, 198. Mahomet comparé avec Jésus-
Christ. II, 41-43, 159. Son livre. II, 42, 43. Voy. ALCORAN. A défendu de
lire. Ibid. « Qui rend témoignage de Mahomet? lui-même. » II, 159.
Païens. Mahomet. II, 197. Contre Mahomet. II, 43, note 3.

Voy. Différence, etc.

MAHOMETAN. Les Mahometans n'ont pas apporté le remède à nos concupis-
cences. I, 182. La religion mahométane. II, 41.

MAIN. Tomber dans les mains d'un Dieu irrité. I, 140.
« C'est un appe-
santissement de la main de Dieu. » I, 144.: « Fait de main (manu factus). »
1, 206. Défendre son droit les armes et la force à la main. II, 157.
MAINTENANT. Voy.VIVRE.

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MAISON. Pour, famille, race. I, 62. Voy. PORT-ROYAL, SAINTETÉ.
MAITRESSE. « Cette maîtresse d'erreur et de fausseté. » I, 31. Voy. IMAGI-
NATION. = Maîtresse, pour, personne aimée. II, 262. « Maîtresse forme. »
(Montaigne) I, cxxvI.

MAITRISE, pour, supériorité. « Leur maîtrise est de divers genres. » I, 81.
«Il n'y a que la maîtrise et l'empire qui fait la gloire. » II, 150.
MAL. Le mal à craindre d'un sot qui succède par droit de naissance. I, 60.
- « Le mal est aisé... Mais un certain genre de mal est aussi difficile à
trouver que ce qu'on appelle bien. » 1, 88. Voy. BIEN, CONSCIENCE. << N'ap-
pelons mal que ce qui rend la victime de Dieu victime du diable. » II, 237.
La vue du mal corrige quelquefois mieux que l'exemple du bien. II, 340.
Le mal est ordinaire, le bien est rare. Ibid. = Au moins mal (locut. adver-
biale). I, 86. Mal, pour, maladie. I, 75; II, 227, 229. — Voy. MAUX.
MALADE. Les malades de l'Evangile figurent l'âme malade. II, 201. Cf.
11, 527.

=

-

-

MALADIE. « La maladie est l'état naturel des chrétiens. I, xc. Les mala-
lies sont un principe d'erreur. I, 35. Disposition de l'âme dans la
maladie. I, 75. Maladie principale de l'homme. I, 101. Cf. I, 184. Voy.
CONCUPISCENCE. Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies.
223-232. Voy. CONDUITE.

MALCHUS. Voy. PIERRE (SAINT).

MALEDICTION. Malédiction des Grecs. II, 186.

-

La malédiction des Juifs

et des païens. II, 229. Voy. CONSOLATION. -Hors l'Eglise il n'y a que malédic-
tion. II, 336.

MALHEUR. Tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas demeurer

1. Dans les Provinciales, 7e Lettre, au commencement : « Ils ont eu besoin de toute leur
lumière pour trouver des expédients, etc. »

-

-

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MARQUE. « Il les faut laisser, c'en est la marque. » I, 102.

doit avoir la vraie religion. I, 169. Laisser ou donner des marques de soi.
I, 175, 205; II, 48. Voy. DIEU, ELUS. « Les marques d'un Créateur. » I, 197.
«La dernière marque de Messie. » II, 25. Les trois marques de la
religion. II, 77. Marque donnée par Jésus-Christ dans l'Evangile pour re-
connaître ceux qui ont la foi. II, 331. «Rencontrer des marques
qu'ils sont dans le véritable chemin. » II, 337. Voy. ATHEISME.
MARQUER. « Si je n'y voyais rien qui
Marquer que... II, 341.

-

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MARTIAL. Epigrammes de Martial. I, 86.
MARTYRE. VOY EGLISE, MIRACLE.

-

marquât une Divinité. » I, 197.

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-

MATIÈRE. Embrouiller la matière. » I, 43. « Matière de doute et
d'inquiétude. » I, 197. = Matières. Voy. DISPOSITION.

MATTHIEU (SAINT). Voy. ALCORAN, GÉNÉALOGIE.

MAUDIT. Voy. MAXIME.

MAUVAIS. Voy. VOLONTÉ.

MAUX. « Les philosophes ont-ils trouvé le remède à nos maux ? » I, 182.
- Les accidents que nous appelons maux ont pour unique cause la Provi-

dence de Dieu. II, 236.

MAXIME. «Toutes les bonnes maximes sont dans le monde; on ne man-

que qu'à les appliquer. » I, 70. « Ces maudites maximes. »> 336.

(MAZARIN). Désigné. II, 154.

-

MÉDECINE. Au figuré, parlant de la confession. I, 28.

MÉDECINS. Leurs soutanes, leurs bonnets carrés, etc. I, 33, 34.

que l'imagination. I, 36.

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MEM. Le men fermé d'Isaïe. II, 8, 50.

MEMBRE. Nous ne sommes que des menbres. II, 112, 113.

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Membres. Commencer par là. II, 113, note 2.

MÉMOIRE. « La mémoire est nécessaire pour toutes les opérations de l'es
prit. » II, 152. - Voy. SENTIMENT.

-

MENSONGE. L'homme n'est que mensonge. I, 28. L'homme ne connaît

naturellement que le mensonge, II, 290.

MENTIR. «l y a des gens qui mentent simplement pour mentir. » I, 79.

Sans mentir (locution adverbiale). II, 335.

MÉPRIS. Certaines preuves de la religion ne sont propres qu'à en faire naître

le mépris. II, 60-61. «Les hommes ont mépris pour la religion. » II, 100.

MÉPRISE. L'essence de la méprise consiste à ne la pas connaître. »

I, cxxvII.

MÉPRISER. Avantage qu'il y a à être méprisé. II, 157.

MERE. Dieu comparé à une mère qui arrache son enfant à des voleurs.
II, 115, 341. Voy VIOLENCE.

MERIDIEN. Voy. VÉRITÉ.

MERITE. Difficulté de récompenser les mérites. I, 60. Cf. II, 174.

vrais Juifs ne considéraient leur mérite que de Dieu. » II, 56.

<< Les

MERITER, au neutre être méritant, où méritoire. I, 60; II, 336.

MERVEILLE. «Merveille de nos jours. » I, 104. Les six merveilles à l'entrée

des six âges. II, 170.

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MÉTIER. Choix du métier : le hasard en dispose. I, 36. Cf. II, 166. Le

métier de poëte. I, 74. C'est la coutume qui fait les métiers. I, 156.

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