- cœurs par celui qu'il exerce sur les corps. » II, 81. Les miracles ne sont pas obsolument convaincants. II, 96. Pour les miracles qu'on croit par tradition, la folie des hommes va peut-être jusqu'au martyre, mais non pour ceux qu'on a vus. II, 108. « Ce serait un étrange miracle, si l'infaillibilité était dans un. » II, 122. Voy. EGLISE. Les incrédules croient les miracles de Vespasien, pour ne pas croire ceux de Moïse. II, 126. « Les miracles ne servent pas à convertir, mais à condamner. » II, 158. Sentiments de Montaigne sur les miracles. II, 162. « Je ne serais pas chrétien sans les miracles, dit saint Augustin. » II, 169. Miracles des faux prophètes. II, 182 Etre en miracles. II, 183. Nécessite des miracles. Ibid. - « Quand saint Xavier fait des miracles!... S'il se faisait un miracle aux Jésuites! » II, 204. La personne du miracle. I1, 332. Miracle de Pontoise. II, 342. - << Saint Augustin dit que ceux-là voient véritablement les miracles auxquels les miracles profitent. » Ibid. Miracles. I, 99, note 1; II, 162, note 3. miracle. II, 205, note 1. — Voy. Titre. MIROIRS. Voy. DAMOISELLE. Sur le Miscell. Langage. I, 103, note 2. Miscell [anea]. II, 178, note 1. MISERABLE. L'homme se connait misérable. I, 9, 26, 121. « Nous sommes misérables, corrompus,... mais rachetés par Jésus-Christ. » I, 188. << Misérables comme nous (nos semblables), impuissants comme nous. » I, 197. — << Il n'y a que l'homme de misérable. - II, 167. Les misérables, pour les malheureux, les pauvres. II, 119. MISERABLEMENT. Voy. DÉCLINER, Vie. - (( = MISÈRE. Misères de l'homme, misères de grand seigneur, de roi dépossédé, I, 9. Orgueil, contre-pesant toutes les misères. » 1, 25. Nos misères nous tiennent à la gorge. Ibid. La plus grande de nos misères. I, 54. Voy. MORT (LA). Grandeur et misère de l'homme. I, 121. Voy. INCARNATION, JOB. Effroyable misère de l'homme. I, 175. « La misère persuade le désespoir. » I, 188. Misère de l'homme sans Dieu. II, 60. Avec Jésus-Christ, l'homme est exempt de vice et de misère. II, 63. Etat éternel de misère des réprouvés, II, 333. Misère, 1, 54, note 3; II, 108, note 4. Voy. Grandeur. MISERICORDE. La miséricorde de Dieu. II, 102-103. Cf. II, 49. ENORME. JUSTICE. MITON. I, 76; II, 168, 169. MODE. La mode fait l'agrément et fait la justice. I, 71. « La mode même et les pays règlent souvent ce que l'on appelle beauté. » II, 254. MODELE. Un certain modèle d'agrément et de beauté en quoi consiste. I, 103. « On ne sait ce que c'est que ce modèle naturel qu'il faut imiter. >> 104. Voy. TESTAMENT. Modus quo corporibus, etc., (S. AUG.) I, 8. MOEURS. Suivre les mœurs de son pays: maxime la plus générale parmi les hommes. I, 37. La science des mœurs. I, 83. La réformation des mœurs. II, 81. Tant de différentes et extravagantes mœurs marquent la corruption de la raison. II, 168. Voy. ESCOBARTINES (MOEURS). MoI. Le Moi humain sa nature. I, 26. Cf. II, 153. « Le moi consiste dans ma pensée. » I, 13. — Le moi distingué des qualites. I, « Le MOI est haïssable. »I, 76 et 91. «Chaque Mor est l'ennemi et voudrait être le tyran de tous les autres. » 1, 76. «Moi qui pense. » I, 13. - «Ilest injuste qu'on s'attache à moi. » II, 106; Cf. II, 110. Certains auteurs sentent leurs bourgeois qui ont toujours un « chez moi» à la bouche. II, 119. n'est pas dans Montaigne, mais dans moi, que je trouve tout ce que j'y vois. »> II, 154. Moïse. Sa foi au Messie. I, 172. Envoyé par Dieu. I, 174. << La tradition d'Adam était encore nouvelle en Noé et en Moïse. » Ibid. » — Moïse historien de la création. I, 212. Etait habile homme. Ibid. Trinité, le péché originel, le Messie. II, 1. - A ordonné à tout le monde de lire son livre. II, 42. Moïse et les magiciens. II, 71. « Les deux plus anciens livres du monde sont Moïse et Job. » II, 169. Moïse opposé à Joséphe. II, 179. Voy. DAVID. - Preuve de Moïse. I, 212, note 4. MOÏSE MAYMONIDE. II, 200. MOLINISTES. II, 177. MON. Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. II, 118-119. Voy.AUTEUR, HONDE. « Sur quoi fondera-t-il l'économie du monde qu'il veut gouverner? » 1, 37. « Le monde juge bien des choses. » I, 44. Le train du monde. Ibid. Le monde ne subsiste que par Jésus-Christ et pour Jésus-Christ. II, 48, 63. Cf. II, 88. Le monde ne pense qu'à danser, jouer du luth, courir la bague, etc. II, 109. Avant Jésus-Christ, le monde vivait dans une fausse paix. II, 115. « Le monde ordinaire. » II, 153. Pascal s'accuse d'avoir fait du monde l'objet de ses délices. II, 226. Le monde est le bourreau de Jésus-Christ. II, 230. « L'Eglise et le monde. II, 321. = Les deux mondes. II, 91. Le monde visible. I, 1, 2. Voy. ETENDUE. Notre corps est un monde, à l'égard du néant. I, 3. « Rendre raison... de toute la conduite du monde en général. » I, 176. MONNAIE. Voy. PLAISIR. « Voilà un MONSTRE. L'homme est un monstre incompréhensible. 1, 121. Cf. I, 114. « Cette négligence... est un monstre pour moi. » I, 138. étrange monstre et un égarement bien visible. II, 89. MONSTRUEUX. Une chose monstrueuse. I, 140, 143. Voy. EGAREMENT. MONTAIGNE. Sa doctrine morale, I, cxxv-cxxxII. — « Son incertitude roule sur elle-même dans un cercle perpétuel et sans repos. » I, CXXVI. Est pur pyrrhonien. I, cxxvi. Agit en païen. I, cxxxi. Comparé avec Epictète. CXXXII. Voy. SECTES. Utilité et danger de la lecture de Montaigne. I, CXXXV, - N'a pas vu la raison de ce qu'on s'offense d'un esprit boiteux. I, 62-63. « Montaigne est plaisant de ne pas voir, » etc. I, 64, Confusion de Montaigne. I, 80. Critiqué. I, 80, 82, 99. « Le sot projet qu'il a de se peindre!» I, 80 et 92. Sa manière d'écrire. I, 101. Montaigne. I, 144. Renvoi à Montaigne. I, 173; II, 48. taigne. II, 98. Ses sentiments sur les miracles. II, 162. Pascal. «l'incomparable auteur de l'Art de Conférer ». II, 304. CAPACITÉ, MOI. Montalte. II, 117, note 1. MONTRE, pour, démonstration, parade. « Qui ne peut résister à cette montre si authentique. » 1, 33. Faire montre. I, 104. MONTRE (d'horlogerie). « Ils ne savent pas que je juge par ma montre.» I, 98 et 108. MORALE. Principe de la morale. I, 11, Voy. PENSER. La morale, manque d'un point fixe pour juger. I, 71. Critique des divisions de la morale. I, 78. « La vraie morale se moque de la morale. » I, 106. Toute la morale consiste en la concupiscence et en la grâce. II, 88. Les anciens philosophes ont conduit leur morale indépendamment de la question de l'immortalité de l'âme. II, 111. << Morale et langage sont des sciences particulières, mais universelles. » Il, 116. « La corruption de la morale. » Morale. II, 112, note 2. MORDRE, au figuré. Voy. PLURalité. MORT (LA). La mort d'un Dieu a été le remède du péché. I, cxxxv. hommes n'ayant pu guérir la mort, la misère, l'ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de ne point y penser. » I, 54. «La mort est plus aisée à supporter sans y penser, que la pensée de la mort sans péril. » I, 87. L'espérance..., de malheur en malheur, nous mène jusqu'à la mort, qui en est un comble éternel. I, 117. à chaque instant. I, 138. La mort nous menace « Ce que j'ignore le plus est cette mort même que je ne saurais éviter. » I, 139. Comment il faut craindre la mort... Mort soudaine seule à craindre. II, 162. LETTRE sur la mort de M. Pascal le père. II, 235-247. Erreur de croire la mort naturelle à l'homme. II, 237. La mort est une peine dn péché. Ibid. Peut seule délivrer l'âme de la concupiscence des membres. Ibid. Sans Jésus-Christ, elle est horrible, détestable; en Jésus-Christ elle est la joie du fidèle. II, 240. Horreur de la mort naturelle à Adam innocent. II. 242. Origine de l'horreur de la mort, et cause de sa défectuosité. Ibid. << La mort est le couronnement de la béatitude de l'âme, et le commencement de la béatitude du corps. » II, 244, « Les ombres de la mort >> (Expression biblique). Ibid. La mort du corps n'est que l'image de celle de l'âme. II, 245. Ce qui fait souhaiter la mort. II, 334, 343. Voy. CONDUIRE, MARTYRS, REPOS. MORT (adjectif). Le juste mort, vivant; vivant, mort. II, 91. morts. II, 241, 245. Voy. CHARITÉ, EUCHARIstie. MORTIFIER. Ceux qui avertissent des défauts mortifient. II, 157. mort est nécessaire pour mortifier entièrement cette malheureuse racine (du - MOT. Diseur de bons mots. I, 76. Mots répétés dans le discours. I, 102. Motus, etc. II, 285. Voy. MOUVEMENT. MOUCHE. Une mouche tient la raison de l'homme en échec. I, 40. MOUCHER (substantif). II, 163. Voy. LE. - - - - -- « La MOURIR. « On mourra seul. » I, 197. << Ne suis-je pas prêt à mourir? et - = = - - Mou- MYSTÈRE.« Nos magistrats ont bien connu ce mystère. I, 33. On se II, 206-211. Cf. II, 330. Voy. PÉNITENCE. MYSTÉRIEUX. Etre capable d'être mystérieux. II, 42. cret. I, 38. Voy. FONDEMENT. Pour, mystérieux, se- N N. (M.) II, 331, 354. NABUCHODONOSOR. II, 40. NAISSANCE. Par droit de naissance. I, 60. Voy. MAL. - Hasard de la nais- Elle dépend des mariages, qui dépendent de mille hasards. - = - NATURE. La nature, pour l'universalité des choses créées. Vue générale - - « La - - « La nature recommence toujours les mêmes choses. » II, 151. « Quelle raison a eue la nature... ? » II, 153. << Il ne faut pas juger de la nature selon nous, mais selon elle. » 1bid. « La nature s'imite. » II, 163. Les deux infinis naturels et moraux de la nature. II, 168. Cf. I, 3-4. Voy. INFINI. = Pour, l'essence, les attributs, la condition naturelle d'un être ou d'une chose. La nature du мOI. I, 26. La nature du fini, de l'infini, de Dieu, etc. I, 146-149. La nature de l'homme. 1, 170, 178; II, 150, 167. Voy. HOMME. Corruption de la nature (humaine). I, 140, 176, 183, 184, 186; II, Les deux natures, humaine et divine, unies en Jésus-Christ. I, 176. Voy. REDEMPTEur. L'union des deux natures en Jésus-Christ, source de plusieurs vérités qui semblent se contredire. II, 91. Deux états, deux na- tures en nous. I, 184; II, 152. Voy. INSTINCT. «La nature de l'homme est toute nature, omme animal. » II, 167. La vraie nature étant perdue, tout devient sa nature. » Ibid. — Pour, le naturel. La nature opposée à la coutume. I, 36. J'ai bien peur que cette nature ne soit elle-même qu'une première coutume. » I, 42. Ĉf. II, 168. S'éloigner de la nature. Suivre la nature. I, 70. << Masquer la nature et la déguiser. » I, 102. - «La nature peut parler de tout, et même de théologie. » I, 105. « La nature, qui seule est bonne, est toute familière et commune. » I1, 307. Après avoir entendu la nature de l'homme. I, 170, note 1. Nature corrompue. NATUREL. Principes naturels. I, 41. Modèle naturel qu'il faut imiter. I, 104. - Effet d'un discours naturel. Ibid. << Il n'y a rien qu'on ne rende naturel; il n'y a naturel qu'on ne fasse perdre. » II, 167. Voy. Mort (LA). NAZARETH. Pourquoi Jésus-Christ ne dit pas qu'il n'en est point. Il, 51. NEANT. L'homme dans la nature est un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant. I, 3. « Il ne faut pas moins de capacité pour aller jus- qu'au néant que jusqu'au tout. » I, 4. Grande marque du néant de notre «Nous faisons de l'éternité un néant, et du néant une éternité. » I, 37. Tomber dans le néant. I, 140. « Vous verrez... tant de néant de ce que vous hasardez. » I, 153. Sentir son néant. Il, 154. - Les mouvements, les nombres, les espaces, les temps se soutiennent tous entre le néant et l'infini. II, 288. « Un pur néant de durée. » Ibid « Il y a bien de la différence entre n'être pas une chose et en être un néant. » NÉCESSITÉ (participe), pour, forcé, contraint. « Etant nécessités d'être con- NEGLIGENCE, pour, indifférence en fait de religion. I, 137, 138. — NÉGLI GENT, dans le même sens. I, 212. Nemo ante obitum beatus est. II, 156. NET, pour, propre, II, 165. « Un esprit grand et net. » II, 252. NETTETE. «La netteté d'esprit cause aussi la netteté de la passion. » NIVEAU. «Ils y sont tous à même niveau. » I, 79 et 91. NOBLESSE. « Le peuple... ne connaît pas peut-être ce secret. Il croit que grand avantage, qui dès dix-huit ans met un homme en passe. I, 65. NOE. Figure du Messie. I, 172. Envoyé et sauvé par Dieu. I, 174. NOEUD. Le noeud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme. » I, 115 et 219. - Dieu nous a caché le nœud de notre être. II, 94. - <<< Les nombres imitent II, 287. Voy. NÉANT. Signification du mot de nombre. II, 293. Voy. EUCLIDE. NON. « Où non les lettres sont changées en lettres, mais, etc. (constr. latine). » I, 103. Non pas, entre deux que. II, 94. - Entre que et quand. I1, 330. ... = Nonchalance. Voy. Contre ceux qui sur la confiance etc. NONOBSTANT. «Et, monobstant toutes ces oppositions, etc. (terme du Palais). » Il, 25. NOURRICE. Voy. ENCEINTE (adjectif). NOURRIR, NOURRITURE (dans les attributs de Jésus-Christ). II, 27. NOUVEAU. Comment Pascal est nouveau. 1, 99. - Langage nouveau, cœur nouveau, esprit nouveau, cantique nouveau. II, 331-332. Voy. VIEIL (homme). NOUVEAUTÉ. Les charmes de la nouveauté. Í, 34. Cf. II, 257. « Quelle nouveauté (que l'homme)! » I, 114. - « Quand on aime fortement, c'est toujours une nouveauté de voir la personne aimée. » II, 262. - « Cette nouveauté qui ne peut déplaire à Dieu... est différente des nouveautés de la terre. » II, 332. NOUVELLE. » Je leur annonce une heureuse nouvelle : il y a un libérateur pour eux. » II, 10. NUMENT. «L'on ne souhaite pas nûment une beauté. » II, 254. NUMÉRO. «< Identité de numéro. » II, 202. O ridicolosissimo eroe! I, 41. 0 OBÉIR. «Il serait bon qu'on obéit aux lois et coutumes parce qu'elles sont lois. » I, 82. - << Il est meilleur d'obéir à Dieu qu'aux hommes. » II, 118. – Voy. CHARTREUX. OBÉISSANCE. « On ne fût entré dans l'obéissance de l'Evangile... » I, 244. OBLATION. L'oblation et la sanctification, dans le sacrifice de Jésus-Christ. II, 238-239. = OBLIGÉ. « Vous lui êtes bien obligée (à l'Eglise). » II, 329. OBSCURCIR. « Pour éclairer les uns et obscurcir les autres. » II, 96. OBSCURITÉ. « Je ne vois partout qu'obscurité. » I, 197. Sans l'Ecriture... nous ne voyons qu'obscurité et confusion dans la nature de Dieu... » 11, 63. Au pluriel. « Des obscurités se multiplient par le commentaire. » I, CXXVI. Obscurités de l'Ecriture et de la religion. I, 174; II, 1, 42. 48-52, 89, 96. << Qui mêle des obscurités parmi des choses claires qui arrivent. » II, 186. On peut aimer Pour, état obscur. Obscurité de Jésus-Christ. II, 17. l'obscurité totale; un peu d'obscurité déplaît. II, 116. OCCASIONNÉ. Passions occasionnées par le corps II, 252. = OCCUPATION. «Toutes les occupations des hommes sont à avoir du bien. >> I, 41. Ils ne cherchent en cela qu'une occupation violente et impétueuse qui les détourne de penser à soi. » 1, 50. Voy. DIVERTISSEMENT. quitter ses occupations, et d'y retourner. II, 166. Ennui de OCCUPER. « On ne peut trop occuper les hommes et les détourner. » I, Cf. 1, 52. ODORER.« Dieu a odoré et reçu l'odeur du sacrifice. » II, 238. 48. OEUVRES. OEuvres extérieures. II, 177. Les bonnes œuvres. II, 328. Voy. OISEAUX. Le ciel et les oiseaux ne prouvent pas Dieu. II, 204. OPINION. Vanité et faiblesses des opinions. 1, CXXVI-CXXVII. <<< Ainsi se vont les opinions succédant du pour au contre, selon qu'on a de lumière. » Les opinions du peuple sont saines. I, 60, 64. « L'opinion est comme la reine du monde. » I, 61. Cf. I, 34.- « Le combat des opinions. » I, 80. Voy. VÉRITÉ. «Toute opinion peut être préférable à la vie. » I, 82. - La vérité de Jésus-Christ demeure parmi les opinions communes. » II, 51. Deux entrées force et l'opinion. II, 125. — Les opinions relachées. II, 117. |