Essais de Michel de Montaigne, Tom 2Hector Bossange, 1828 |
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Kluczowe wyrazy i wyrażenia
æther ainsin animaulx aprez Aristote aucteur auctorité aulcune aultre aultre chose aureilles avecques avoient avoit ayseement besoing bestes bransle c'estoit celuy cettuy cy ceulx chascun Cicero cognoissance corps creance d'estre dict Dieu dieux discours disoit divine doibt doncques doubte droict effect escripts establir estant esté estoient estoit estran estre eulx eust faict faisoit fantasie faulses fault feit feust feut foiblesse gents goust hault homme Horat i'ay i'en iamais iecte iour iugement iusques iuste iustice l'adventure l'ame l'aultre l'homme l'humaine loing loix Lucret maistre malaysé matiere maulx ment mesme mieulx monde Montaigne mort nature oultre Ovid peult philosophie plaisir Platon plustost Plutarque poinct pourquoy premiere present produict publicque quæ quæst quoy raison reng rien sainct sçavoir science semble sens sepulture seqq seroit seulement Socrates soing soubs stoïciens subiect suyvant tantost tion tousiours treuve veoid veoir veois verité vertu vifve voylà vray vraysemblable yeulx
Popularne fragmenty
Strona 302 - ... esse apibus partem divinae mentis et haustus 220 aetherios dixere ; deum namque ire per omnes terrasque tractusque maris caelumque profundum ; hinc pecudes, armenta, viros, genus omne ferarum, quemque sibi tenues nascentem arcessere vitas...
Strona 335 - Ainsi me suis-je, par la grace de Dieu, conservé entier, sans agitation et trouble de conscience, aux anciennes creances de nostre religion, au travers de tant de sectes et de divisions que nostre siecle a produittes.
Strona 121 - II me semble que la vertu est chose autre et plus noble que les inclinations à la bonté qui naissent en nous.
Strona 156 - Le moyen que je prens pour rabatre cette frenaisie et qui me semble le plus propre, c'est de froisser et fouler aux pieds l'orgueil et humaine fierté; leur faire sentir l'inanité, la vanité et deneantise de l'homme ; leur arracher des points les chetives armes de leur raison ; leur faire baisser la teste et mordre la terre soubs l'authorité et reverance de* la majesté divine.
Strona 292 - Or n'y peut-il avoir des principes aux hommes, si la divinité ne les leur a révélez; de tout le demeurant, et le commencement, et le milieu et la fin, ce n'est que songe et fumée.
Strona 104 - Je ne compte pas mes emprunts, je les poise. Et si je les eusse voulu faire valoir par nombre, je m'en fusse chargé deux fois autant. Ils sont tous, ou fort peu s'en faut, de noms si fameux et anciens qu'ils me semblent se nommer assez sans moi.
Strona 150 - ... contrepoil, vers la bonté, la bénignité, la tempérance, si, comme par miracle, quelque rare complexion ne l'y porte, il ne va ny de pied, ny d'aile.
Strona 112 - ... venu aux arguments qui servent à son propos, et aux raisons qui touchent proprement le nœud que ie cherche. Pour moy, qui ne demande qu'à devenir plus sage, non plus sçavant ou éloquent, ces ordonnances logiciennes et aristotéliques ne sont pas à propos...
Strona 329 - J'appelle tousjours raison cette apparence de discours que chacun forge en soy; cette raison, de la condition de laquelle il y en peut avoir cent contraires autour d'un mesme subject, c'est un instrument de plomb et de cire, alongeable, ployable et accommodable à tous biais et à toutes mesures; il ne reste que la suffisance de le sçavoir contourner.
Strona 381 - Nostre fantasie ne s'applique pas aux choses estrangeres, ains elle est conceue par l'entremise des sens ; et les sens ne comprennent pas le subject estranger, ains seulement leurs propres passions ; et par ainsi la fantasie et apparence n'est pas du subject, ains seulement de la passion et souffrance du sens, laquelle passion et subject sont choses diverses ; parquoy qui juge par les apparences, juge par chose autre que le subject.