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lexandrie. Voyez, au sujet de ce rimeur du xve siècle, les Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. XX, p. 377, édit. in-4; t. XXXIV, p. 147, édit. in-12.

46 Item, ung livre en latin, d'Étiques.

47 Item, Lancelot, couvert de blanc.

48 Item, le livre des Philosophes.

49 Item, l'Arbre des batailles.

50 Item, le livre du Compte de Blois.

51 Item, Henry de Mucy?

52 Item, le livre des Jeux et des Eschas, et Secreta Secretorum Aristotelis.

53 Item, livre que fist le compte de Foys, pour la chasse.

C'est l'ouvrage si connu de Gaston Phebus, comte de Foix, sur la chasse. 54 Item, Proficii?

55 Item, ung petit livre en papier, de Philosophie.

56 Item, ung Psaltier, en petit volume."

57 Item, ung Messel portatif, et commence au commencement

de baptesme.

58 Item, les Veu du Paon

59 Item, ung petit livre de la Bible.

60 Item, Merlin.

61 Item, le Traitié faict à Bretegny.

62 Item, le livre de Mithigrice, en latin?

63 Item, les Cent Balades.

Sans doute les ballades au nombre de cent composées par Christine de Pisan. 64 Item, la Somme le Roy.

65 Item, Boesce de, Consolation qui commence : fortune mere de tristece.

C'est la traduction du frère Renaud de Louhans. Voyez plus haut l'article no 26.

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67 Item, ung livre d'Oraison, qui a une chemise de veluau bleu.

68 Item, ung livre qui parle de plusieurs royaumes.

69 Item, Ovide de l'art d'amour, en papier.

70 Item, un livre du stille de la court de Parlement.

71 Item, le Blanc Pavelon?

72 Item, le codicille maistre Jehan de Meun, en papier,

73 Item, les Fables d'Isopet, en papier.

74 Item, le Testamen maistre Jehan de Meun.

75 Item, le Songe vert, en papier ?

76 Item, Poverté et Richesse.

77 Item, le dit du chevalier qui fait les q.... parler,

Cet article dans l'original est effacé.

78 Le débat des Dames.

79 Item, ung viel livre de Geste..

80 Item, Tallevent.

C'est l'ouvrage célèbre pendant le moyen-âge, sous le titre de Viandier, composé par Guillaume Tirel, cuisinier du rọi Charles V, à propos duquel M.Jérôme Pichon a publié une notice si curieuse, p. 253 de ce vol. dụ Bulletin.

81 Item, une Épistre que Christine fist, adreçent à la reyne

de France.

L'Épitre de Christine de Pisan, adressée à la reine Isabeau de Bavière, a été imprimée par M. R. Thomassy, p. 123 de la notice indiquée plus haut, no 15.

82 Item, Messire Truffe?

LE ROUX DE Lincy.

SUR UN AUTOGRAPHE DE MOLIÈRE (1).

ANDROMÈDE, trag. (de P. Corneille), représ. avec les machines sur le th. roy. de Bourbon. Rouen, Laurens Maurry, 1751, in-4, fig., v. m. (mouil.)

Cet exemplaire, provenant de la bibliothèque de Pont-deVesle, se recommande par une particuliarité bien remarquable. Les noms des acteurs sont écrits à la plume vis-à-vis des noms des personnages, et il est impossible de ne pas reconnoître l'écriture de Molière qui joua le rôle de Persée dans cette tragédie, représentée en province par les acteurs de sa troupe ambulante.

Ce fut vers 1653 que Molière, chef d'une bonne troupe de comédiens, avec laquelle il exploitoit la province, alla se fixer à Lyon, où son théâtre fut très suivi et très goûté, grâce surtout à sa comédie de l'Étourdi qu'il fit représenter alors pour la première fois. Son succès comme auteur et comme acteur fut tel, que deux troupes rivales, qui jouoient à Lyon en même temps que lui, se désorganisèrent, et les principaux comédiens de ces deux troupes se réunirent à la sienne, qui, par cet accroissement, devint une des meilleures de France, et promena de ville en ville son répertoire tragique et comique jusqu'en 1658, où Molière la conduisit à Paris. L'autographe que nous avons découvert dans l'exemplaire d'Andromède appartient probablement à l'année 1653, pendant laquelle la troupe de Molière étoit à Lyon.

Les noms des acteurs sont écrits de la main de Molière, en regard des personnages de la tragédie.

Outre les mots écrits par Molière sur l'exemplaire qui a servi à la distribution des rôles et sans doute au souffleur de la troupe, il y a, de la même main, dans le cours du volume, quatre changemens de noms de personnages : p. 33, au lieu CÉPHALIE, AGLANTE; p. 34, pareil changement; p. 82, idem; p. 122, dans JUNON, on a effacé non pour mettre à la place, PITER. Nous reparlerons tout à l'heure de ces modifications apportées dans les rôles des acteurs: elles sont loin d'être indifférentes.

(1) Cet article, extrait du catalogue de M. de Soleinne, nous a Paru de voir intéresser nos lecteurs

:

Cet autographe nous fait connoître plusieurs acteurs de la troupe de Molière, qui n'avoient jamais été cités : l'Éguisé, Vauselle, Dufresne, Chasteauneuf, Herué, l'Estang et mesdemoiselles de Vauselle, Menon et Magdelon. A. P. P. de Chasteauneuf, que l'on supposoit avec raison avoir été comédien de M. le Prince, est auteur d'une farce la Feinte mort de Pancrace, imprimée en 1663, à Maëstricht. Vauselle est peut-être le même que Lermite sieur de Vocelle, auteur de la Chute de Phaeton, imprimée en 1637, et ce seroit alors un fils naturel du poète Tristan l'Hermite, de l'Académie françoise, qui étoit ami de la famille Béjart et qui signa comme témoin l'acte de naissance de Françoise, fille aînée de Madeleine Béjart.

Il est fort aisé de préciser la date de cet autographe: De Brie et sa femme y figurent; ils faisoient l'un et l'autre partie d'une des troupes qui jouoient à Lyon en même temps que Molière, et ils furent sans doute les premiers à se joindre à lui. On ne voit pas, en effet, paroître encore avec eux Ragueneau et sa fille Mariote, Duparc, dit Gros-René, et sa femme mademoiselle Duparc, qui entrèrent dans la troupe de Molière vers le même temps et qui allèrent, en 1654, parcourir avec elle le comtat d'Avignon, la Provence, le Languedoc et la Guienne.

Quant aux vers enlevés au rôle de Céphalie et transportés dans celui d'Aglante, ils sont mis à dessein dans la bouche de mademoiselle de Brie, qui étoit, dit-on, la confidente de l'amour de Molière pour mademoiselle Béjart, chargée du rôle d'Andromède; il est possible aussi que sa sœur Geneviève Hervé, qui étoit jalouse d'elle, eût refusé de lui adresser des complimens.

Et quand Andromède demande où vont ses soupirs dont elle ignore la route, Céphalie répond :

C'est à vous d'en juger, vous qui les entendez.

On pourroit inférer de là, que Molière avoit aimé d'abord mademoiselle Hervé avant de s'attacher à mademoiselle Béjart, dont il épousa plus tard la fille cadette, selon les uns, la sœur cadette, selon les autres, Armande-Gresinde Béjart. Le Roman comique nous apprend la vie qu'on menoit parmi les comédiens de cette époque.

CORRESPONDANCE.

Monsieur l'Éditeur du Bulletin,

Vous partagez et vous encouragez, monsieur, cette curiosité si naturelle qui recherche avidement les moindres traces d'un homme de génie; déjà vous avez bien voulu donner place dans un de vos précédens numéros à la communication que je vous ai adressée d'une lettre inédite de Montaigne; aujourd'hui je pense que vous réserverez le même accueil au relevé que j'ai fait de notules écrites de la main de Montesquieu, sur un volume dont M. Clouzet, de Bordeaux, bibliophile instruit et zélé, étoit propriétaire et qu'il a généreusement cédé à la bibliothèque publique de cette ville. Quant à l'authenticité de l'écriture, elle ne peut faire l'objet d'un doute.

Le volume en question est intitulé:

Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l'Académie françoise dans leurs réceptions. Paris. J.-B. Coignard, 1698, in-4°.

Il est permis de supposer quece fut au moment où Montesquieu alloit lui-même prendre place parmi les quarante qu'il voulut relire les paroles prononcées, en semblable occurrence, par ses devanciers, et il jeta sur les marges du volume les réflexions que lui suggéra cette tâche. Je transcris les phrases auxquelles se rapportent les notes et je mets celles-ci en italique. Page 5. Discours de M. de Bezons.

« Et certes, messieurs, il étoit impossible que les fondemens de cet édifice ne fussent pas aussi nobles qu'ils ont été, puisqu'ils avoient été posez par celuy à qui vous êtes redevables de votre établissement. C'est-à-dire puisqu'ils ont été établis par celui

qui les a établis. Belle comparaison!

P. 9. Discours de M. de Montreuil. \

• Quand je considère la dignité de cette illustre compagnie....... Quand je vois que le peu de mérite que je possède ne vousa pas em

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