Le rêve

Przednia ok³adka
E. Fasquelle, 1903 - 310
Emile Zola's novel Le rêve (1888) is a love idyll concerning a poor embroideress, Angelique, and the son of a wealthy aristocratic family, set against the backdrop of a sleepy cathedral town in northern France. A far cry from the seething, teeming world evoked in Zola's best-known novels, it may at first seem a strange interlude between La Terre and La Bete Humaine in the twenty-volume sequence known as the Rougon-Macquart Novels.

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Strona 86 - Anjou-Sicile ; au 3, d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de quatre croisettes de même, qui est de...
Strona 30 - Seule, la Légende la passionnait, la tenait penchée, le front entre les mains, prise toute, au point de ne plus vivre de la vie quotidienne , sans conscience du temps , regardant monter, du fond de l'inconnu, le grand épanouissement du rêve.
Strona 108 - On la devinait bonne ménagère, et reine pourtant, dans sa robe de travail, avec sa taille élancée, son visage long de fille de roi, tel qu'il en passe au fond des légendes.
Strona 270 - Des rêves, murmura-t-elle. — Car, si elles vous entourent, ces visions, c'est que vous-même les avez créées... Venez , ne mettez plus rien de vous dans les choses, elles se tairont.
Strona 261 - ... rendre imbécile. Ils mentent toujours, ce n'est pas vrai : il n'ya que le bonheur de vivre, d'aimer celui qui vous aime... Vous êtes la fortune, la beauté, la jeunesse, mon cher seigneur, et je me donne à vous, à jamais, entièrement, et mon unique plaisir est en vous, et faites de moi ce qu'il vous plaira. Elle triomphait, dans une flambée de tous les feux héréditaires que l'on croyait morts. Des musiques l'enivraient; elle voyait leur royal départ, ce fils de princes l'enlevant, la...
Strona 69 - ... terre eût jamais porté ! Des chevaux que j'entendrais hennir sous mes fenêtres, des pierreries dont le flot ruissellerait sur mes genoux, de l'or, une pluie, un déluge d'or, qui tomberait de mes deux mains, dès que je les ouvrirais... Et ce que je voudrais encore, ce serait que mon prince m'aimât à la folie, afin moi-même de l'aimer comme une folle. Nous serions très jeunes, très purs et très nobles, toujours, toujours! Hubert, abandonnant son métier, s'était approché en souriant;...
Strona 301 - La veille, ils avaient eu une joie immense, dont ils demeuraient éperdus, ne trouvant point assez d'actions de grâces pour leur bonheur à eux, qui s'ajoutait à celui de leur fille. Hubertine, étant allée au cimetière une fois encore, dans la pensée triste de leur solitude, de la petite maison vide, lorsque cette fille aimée ne serait plus là, avait supplié sa mère longtemps ; et, tout d'un coup, un choc en elle l'avait redressée, frémissante, exaucée enfin. Du fond de la terre, après...
Strona 93 - ... héréditaire. Qui sait ce qu'elle serait devenue, dans le sol natal? une mauvaise fille sans doute ; tandis qu'elle grandissait en santé nouvelle, à chaque saison, dans ce coin béni. N'était-ce pas la grâce, ce milieu fait des contes qu'elle savait par cœur, de la foi qu'elle y avait bue, de...
Strona 309 - Félicien ne tenait plus qu'un rien très doux et très tendre, cette robe de mariée, toute de dentelles et de perles, la poignée de plumes légères, tièdes encore, d'un oiseau. Depuis longtemps, il sentait bien qu'il possédait une ombre. La vision, venue de l'invisible, retournait à l'invisible. Ce n'était qu'une apparence, qui s'effaçait, après avoir créé une illusion. Tout n'est que rêve. Et, au sommet du bonheur, Angélique avait disparu, dans le petit souffle d'un baiser.

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